DSCN6644Baba-Noynya ? D’où vient ce nom ?

Les Baba-Nyonya sont les descendants des immigrants chinois qui se sont installés sur Penang, Malacca et Singapour, anciennes colonies britanniques du détroit de Malacca du 15ème siècle. « Baba » qui signifie en chinois « père » s’utilise pour désigner les hommes, tandis que « Nyonya » désigne les femmes. Les Baba-Nyonya sont les enfants issus des mariages entre les riches négociants chinois et des femmes malaises. A George Town, cette grande influence chinoise se retrouve dans les maisons du centre. Certaines semblent à l’abandon, d’autres ont été restaurées, et le résultat est très réussi ! L’autre nom connu pour Baba-Nyonya est PeranakanDSCN6576DSCN6608DSCN6629Aujourd’hui, nous avons choisi de visiter une belle maison chinoise de la fin du 19ème siècle transformée en musée : la Baba-Nyonya Mansion connue aussi sous le nom de Peranakan Mansion. Cette villa cossue, dont les murs extérieurs sont peints en vert clair, a été la demeure d’un riche Baba du siècle dernier. L’intérieur luxueux nous offre, à tous les trois, un aperçu du mode de vie du propriétaire et de sa famille. Environ mille pièces d’antiquités et objets de collection de l’époque sont visibles dans toutes les pièces de la sublime maison. Nous sommes sous le charme des lieux et avons l’impression d’avoir fait un bond dans le passé.DSCN6566 DSCN6570 DSCN6573IMG_1522IMG_1532IMG_1527IMG_1519IMG_1513IMG_1508IMG_1506IMG_1504 DSCN6575DSCN6580 DSCN6588 DSCN6595 DSCN6599 DSCN6601 DSCN6603 DSCN6604 DSCN6610 DSCN6611 DSCN6614 DSCN6615 DSCN6622 DSCN6635 DSCN6638 DSCN6641DSCN6648IMG_1541La mansion se visite du lundi au dimanche de 9h30 à 17h. Adresse : 29, Lebuh Gereja, Pulau Pinang, Malaisie

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Cher Ami,

A cette heure-ci, tu es probablement arrivé à Bangkok. J’ai relu le texte que tu as écrit à la maison – Le’Mon Stay – et franchement je n’ai pas envie de le retoucher parce que tes mots sont sincères et spontanés, et ils reflètent le « Erwin » que nous aimons, notre « Erwin ». Sache que nous avons passé une semaine fantastique et sommes heureux d’avoir fait un petit bout de chemin avec toi. Demain matin, nous allons visiter la Baba-Nyonya Mansion avec Théophile, comme prévu. Passe une bonne fin de séjour en Thaïlande, et encore merci pour toutes tes belles attentions qui nous ont beaucoup touchés. Nous t’embrassons fort !

Tes amis Vali, Thierry et Théophile 

(Je précise que le français n’est pas la langue maternelle de Erwin. Aussi je le félicite pour la qualité de ses écrits.)

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Guest commentaire de Erwin sur Penang :

A peine installés au Le’Mon stay, notre élégante maison de ville dans la rue Phuah Hin Leong à George Town sur l’ile de Penang, Anson Keith, notre landlord, nous a fait une visite en voiture pour que nous puissions mieux nous orienter dans la ville. C’était une belle introduction qui nous a pas seulement montré ‘le’ money changer, l’agent de change avec le meilleur tarif, ou l’ATM, le guichet automatique pour retirer de l’argent, mais qui nous a également fait découvrir la diversité culturelle de cette ville. Il y a une chose qu’il nous a fait découvrir qui a éveillé particulièrement mon intérêt. En passant en voiture, il nous a montré un dessin mural d’une remarquable qualité, un peu lavé par le temps et par l’air humide, mais en plus par de nombreux touristes qui ont dû se frotter contre le mur. Le dessin représentait une jeune fille chinoise sur une bicyclette et derrière elle un petit garçon se pressait contre elle. Devant le dessin se trouve, collé contre le mur et complétant le dessin, un vélo, un vrai. Je me suis rappelé avoir vu une photo de ce dessin dans le passé sur l’un des réseaux sociaux que bon nombre parmi nous utilisent et dont les malaisiens ont l’un des taux de fréquentation le plus haut au monde. Les dessins sont faits par l’artiste lithuanien Ernest Zacharevic de Londres. C’était Isaac, notre ami malaisien de Kuala Lumpur que je connais depuis 14 ans via Laurent et que nous avons rencontrés il y a quelques jours à KL, qui s’est fait prendre en photo en imitant un passager sur le siège arrière du vélo. Une belle photo. Ça m’a donné envie de faire une photo comme lui, comme une série de photos qu’il a commencée et que d’autres amis continueront, des amis différents sur la même photo à des années différentes. Je suis parti à la recherche de cette photo.Lors d’une promenade avec Valérie et Thierry dans le centre-ville de Georgetown (Théophile était resté à la maison pour faire ces devoirs en ligne), j’avais donc toujours ce dessin en tête. Quand nous avons fait une petite pause dans la Armenian house pour un lassi à la banane pour moi et des smoothies mango-banane pour mes amis – excellents d’ailleurs, il faut en goûter lors d’un passage sur l’île – j’ai demandé au serveur où se trouvait ce dessin. Et voilà, il se trouvait dans la même rue, la Armenian street, juste un peu plus haut. Le dessin s’appelle ‘Little children on a bicycle’. Je me suis pris au jeu et, hop, je suis monté à mon tour à l’arrière du vélo. Le petit gamin chinois a l’air de souffrir un peu du poids de celui qui s’est hissé derrière lui.

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En face de cette photo, il n’y a pas qu’une dizaine de touristes de nationalités diverses amis bien sûr des petits vendeurs de souvenirs. J’ai acheté comme souvenir un set de cartes avec d’autres photos de ces dessins muraux auprès d’un vieux chinois qui avait autour de soixante-dix ans et portait un grand sourire dans son visage. Cet achat s’avérait bien utile par la suite dans la journée. Le chinois n’arrêtait pas de nous souhaiter bonne année en avance. Il était tout content de ces deux touristes qui achetaient des petits bricoles. J'adore les visages  des vieilles personnesDans la rue suivante, la Ah Quee Street, un petit groupe de touristes en face d’un mur ? Cela indique qu’il doit avoir quelque chose à voir. Et voilà ‘Boy on a bike’, notre deuxième dessin. Bien vu, Erwin, remarque Valérie qui se prête à mon jeu et me prend en photo face à ce gamin en imitant un policier qui arrête le petit môme. Je ne peux apparemment pas nier que mon père a été gendarme en Autriche. A nouveau, une vieille moto enchaînée contre le dessin pour compléter le dessin. photoPlus tard, dans la journée, Valérie et Thierry étaient rentrés au Le’Mon stay pour revoir les devoirs de Théophile et aller manger avec lui. J’ai visité donc seul la ‘Blue mansion’ (Leith street), la maison de Penang de Cheoh Fatt Tze, le richissime chinois appelé Rockefeller de l’Est, qui avait créé un empire commercial à travers les continents. C’est une visite que mes amis feront certainement un jour quand je serais déjà parti, comme celle de la maison Babanounian,…..(….). Je laisse donc la description à Valérie qui, dans son style bien à elle, saura beaucoup mieux que moi trouver les mots pour décrire la beauté de ces lieux.

Alors les dessins muraux revenaient dans mes pensées, les cartes avec les noms des rues dessus dans mon sac, j’ai décidé de repartir à la recherche. Je les trouve très bien faits, très originaux ces dessins et j’ai toujours eu un faible pour les beaux dessins dans la rue (moins pour les graffitis).

Cannon street n’est pas si loin même si les nuages deviennent de plus en plus menaçants. Est-ce que nous aurions finalement les pluies prévues par la météo pour la durée de mon séjour sur l’île ? Je décide de me lancer et de continuer mon jeu de piste à la malaisienne. Cannon street, c’est le ‘Reaching up’, le petit garçon en chemise jaune qui essaie d’attraper un gobelet dans une niche murale au-dessus de lui, comme l’un de tous ces garçons qui cherchent à attraper les gourmandises que leur mère essaie de cacher devant. Vous m’excusez, mais cette fois-ci, je n’étais pas très inspiré pour la pose devant la photo et en plus pas beaucoup de monde à qui j’ai dû donner mon téléphone pour me prendre en photo.
photoJe redescends l’Armenian street et je trouve, à nouveau à l’aide de trois filles musulmanes voilées qui se prennent mutuellement en photo, l’emplacement de ‘Children from the Windows’. J’arrive à convaincre l’une des filles à prendre la photo des enfants sur le mur qui tentent d’atteindre les paniers sur la bicyclette, la vraie, derrière mon dos.
photoIl y a trois photos que j’aimerais trouver avant la pluie du soir. Je prends la Gat Lebuh Chulia qui montent vers le port, mais en vain, je remonte, je redescends ce petit bout de prolongation de la jalan Chulia, pas de dessins muraux à trouver. Une femme voilée m’indique les deux ruelles adjacentes dans lesquels se trouvent ces dessins, dans un anglais difficile à comprendre, mais avec beaucoup d’enthousiasme. Je remonte, à gauche, ‘Kids planning basketball’. Les garçons dans cette petite ruelle cul de sac m’inspirent un peu moins confiance, mais bon, je prête mon téléphone à l’un d’eux qui s’attardent avec les photos tellement il semble mécontent du résultat, je ne regarde pas vers lui, je ne saute pas assez haut, finalement il est content. Je me retrouve avec plein de photos sur lesquelles on voit essentiellement mon gros ventre resurgir en dessous du t-shirt. C’est cela, il a dû s’amuser aussi le petit gars.
photoDans la ruelle, en face, je découvre la photo ‘Brother and sister on a swing’. J’arrive trop tard pour prendre les petits enfants malaisiens qui ont été photographiés par leurs parents sur la balance. J’engage une conversation en anglais et avec mes bras, et là aussi je réussis à trouver quelqu’un qui me prend en photo sur la balance. photoTout content, je rentre à la maison, on se sent bien dans Le’Mon stay, je l’appelle déjà ‘la maison’, malgré ses quelques défauts.

2015 a commencé avec une nouvelle promenade dans Georgetown, Lebuh Muntir et un bon repas au Mews. Au coin d’un temple, Valérie m’indique encore un dessin, la très impressionnante fille en robe bleu ‘Little girl in blue’. Thierry trouve une belle perspective pour que je puisse à nouveau ‘me mettre en scène’.
photoDéjà sur le chemin de retour, c’est encore Valérie qui découvre ‘The awaiting trishaw paddler’, un dessin plus grand que les autres vus auparavant mais qui n’est pas de Zacharevic mais de l’un de ses suiveurs, de Desmond Yeo. Une dernière photo faite par Thierry.
photoEn fait, les murs de George Town sont couverts de dessins muraux, je me suis documenté à la fin de mon jeu de piste seulement sinon ça aurait été trop facile, j’aimais bien le facteur surprise et découverte. Mais pour ceux qui ne sont pas très curieux, il y a la possibilité de voir un plan avec les emplacements : PLAN GEORGE TOWN
Demain, je ne quitterai pas que mes amis pour lesquels je suis venu dans ce coin de monde, mais également ‘mes dessins muraux’ de Penang.

Le matin du 31 décembre, quand j’ai ouvert le frigo, je n’ai pas remarqué la bouteille de champagne qu’Erwin avait mise au frais ! Notre ami est venu de Paris, a transité à Bangkok, puis nous a rejoints à Kuala Lumpur, avant que nous nous envolions tous les quatre pour Penang. Et pendant tout ce chemin, il voyageait avec une bouteille de champ ‘ dans son sac à dos. Alors là, franchement, je dis « CHAMPAGNE » !

Après une journée riche en découvertes, nous nous retrouvons en soirée tous les quatre dans la cuisine de la homestay (Le’Mon Stay). Comme il n’y a pas de verres, nous décidons de sortir les mugs à thé qui feront très bien l’affaire. En voyage, on s’adapte en fonction de ce que nous avons sous la main.

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Erwin a gardé le secret jusqu’au jour J, il nous a fait une sacrée surprise ! Nous qui ne pensions pas boire de champagne le soir du 31 ! Dans les regards qui pétillent, on y lit de la joie, de la complicité, le bonheur d’être là tous ensemble. Le champagne rosé est exquis et nous donne envie de continuer la fête à l’extérieur. Il est déjà tard quand nous sortons, presque 21h15. Nous prévoyons de dîner dans un restaurant du quartier, puis d’aller sur le front de mer, histoire de prendre la température. En effet, on ne sait pas s’il y aura un feu d’artifice cette année. Des Malaisiens nous disent qu’il n’y en aura pas, d’autres nous racontent le contraire. Nous ne savons plus sur quel pied danser, mais une chose est sûre, c’est que la Malaisie est meurtrie après le crash de trois de ses avions en 2014, dont le dernier tout récemment (L’avion de la compagnie Air Asia s’est abîmé en mer de java le 28 décembre avec à son bord 162 personnes.), sans compter les inondations meurtrières. Nous comprenons fort bien que l’humeur ambiante soit maussade.

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DSCN6430DSCN6455Lorsque nous arrivons au restaurant, la jeune femme qui nous accueille est désolée… Les cuisines sont fermées. Il est 21h30, et il faut le savoir : en Malaisie, pour dîner, c’est trop tard. Après avoir fait un tour de quartier, à la recherche d’un restau qui veuille bien de nous (snif), tous les quatre nous dirigeons vers la cantine de rue (food street) dans laquelle nous avons déjà déjeuné la veille. Nous savons qu’elle ferme un peu plus tard… Nous nous sommes mis sur notre 31, croyant que nous allions dîner dans un restau, et je sens des regards un peu amusés ou surpris lorsque nous nous installons autour d’une table en plastique.

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Ceci dit, nous sommes très amusés par ce revirement de situation. Après notre dîner à la bonne franquette, Erwin propose d’aller prendre un dessert quelque part… dans un coffee shop par exemple. Nous partons nous balader le long de la mer… et là, bonne surprise, nous voyons un « Coffee Bean » encore ouvert. Nous choisissons chacun un gâteau différent : crumble aux pommes pour Théophile, cheese cake pour Erwin, gâteau aux fruits rouges pour Thierry et bûche au chocolat pour moi.

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En sortant du coffee shop, nous marchons le long de la jetée… et alors qu’on n’y croyait plus, un feu d’artifice démarre juste au dessus de l’océan.

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A minuit, tous les Malaisiens échangent leurs voeux et se souhaitent plus ou moins discrètement une bonne année. Comme nous sommes joyeux, nous prenons quelques photos avec un groupe de jeunes personnes qui jouent le jeu avec beaucoup d’enthousiasme. Le champagne fait effet, il n’y a pas de doute.

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Puis, nous traversons la rue embouteillée pour rejoindre un concert en plein air. La musique hurle dans les haut-parleurs, et des dizaines de jeunes dansent devant la scène. L’ambiance est bonne enfant, et nous restons jusqu’à ce que nous ressentions les premiers signes de fatigue. Nous hélons un taxi dans la cohue… puis un autre… Heureusement, nous en trouvons un assez rapidement, par contre… la circulation… est très dense. Lorsque nous arrivons à la villa, nous sommes contents de rejoindre nos chambres. Demain est un autre jour, et une nouvelle année qui commence.

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Bonne année 2015 à vous tous !

La veille de Noël, Thierry et Théophile se découvrent une passion : l’acrobatie ! J’avoue qu’ils ont une forme olympique et c’est bien là mon plus beau cadeau !

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En milieu d’après-midi, nous décidons de faire quelques emplettes pour Noël aux Artisans d’Angkor, un mini-village artisanal en plein cœur de la ville qui regroupe plusieurs ateliers de création. En ville, l’effervescence est palpable partout… dans les rues, dans les bars et les restaurants. Par contre, dans les ateliers, les sculpteurs sont concentrés sur leur travail sous nos yeux admiratifs. Quel talent ! IMG_1015IMG_0999 IMG_1008 IMG_1010

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DSCN6202 Sculptures sur granit

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Sculpture sur bois

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Un vrai savoir-faire !

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La sculpture à différents stades

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Tête en bois de Jayavarman VII

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Atelier de tissage

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Cocons de soie en gros plan

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Fils de soie

En soirée, Thierry nous emmène (et nous invite) au Viroth’s Restaurant. Heureusement qu’il a pensé à réserver une table cet après-midi, sinon nous n’aurions pas pu y dîner. Le cadre est magnifique, le service impeccable et la nourriture excellente. Aucun de nous trois n’avons envie de manger une cuisine française, mais nous faisons une exception à la lecture de la carte des desserts… Tarte citron pour Théophile, mousse aux deux chocolats pour Thierry et moi. C’est un sans faute.

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C’est dans la joie que nous rentrons à l’hôtel. Bien sûr, nous avons plein de belles pensées pour nos familles respectives et nos amis de toujours…

Le lendemain, Théophile me fait un cadeau inattendu : deux logos pour mon site. Vous pouvez vous aussi les admirer en haut à gauche.  Pas mal, non ? Et puis, comme je suis une chanceuse, Thierry m’offre 90 minutes de massage aux huiles dans un spa de toute beauté dont j’ai oublié le nom. Le rêve !MAMAN 2 MAMAN

Mais, comme toutes les bonnes choses ont une fin, nous quittons le Cambodge demain après-midi pour un saut de puce en Malaisie. Une aventure sous le signe d’amitiés retrouvées…

A 8h30, nous voilà enfin prêts tous les trois pour la visite des fameux temples d’Angkor ! Partir tôt est le meilleur moyen d’éviter la foule et la chaleur. (Mais honnêtement 8h30 c’est déjà tard… Le mieux est de partir à l’aube, d’autant plus que la billetterie ouvre à 5h30 du matin.) Le tuk tuk nous dépose devant les guichets, nous avons le choix entre un forfait de 1, de 3 ou de 7 jours. Nous choisissons la première option, soit une journée complète de visites, histoire de ne pas faire une « overdose » de temples en pleine semaine. IMG_0715

Angkor, situé à quelques kilomètres de Siem Reap, est l’un des plus grands sites archéologiques de l’Asie du Sud-Est. Quelque 400 kilomètres carrés de jungle abritent des temples en ruine, des étendues d’eau et des routes bitumées en bon état. La cité d’Angkor a été le centre du royaume khmer, et ses monuments témoignent d’une civilisation ancienne exceptionnelle. Des temples comme Angkor Vat, le Bayon, Preah Khan et Ta Prohm sont parmi les plus belles représentations de l’architecture khmère. DSCN5966 DSCN5994Notre circuit commence par le temple principal, le « Angkor Vat ». C’est le plus célèbre et probablement le plus visité. Ce temple colossal a été construit par le grand roi khmer Suryavarman II au début du XIIème siècle.

DSCN5997 DSCN5998 IMG_0729 IMG_0735 IMG_0773Nous sommes impressionnés par les dimensions des ruines géantes. Nous sommes muets comme des carpes – d’ailleurs les autres touristes le sont aussi – tant nous sommes intimidés par les lieux. A l’intérieur, mon regard court sur les détails des bas-reliefs qui ornent les murs.

IMG_0713 IMG_0714 DSCN5947 DSCN5948 DSCN5951 DSCN5952 DSCN5953 DSCN5954 DSCN5955IMG_0716IMG_0718 IMG_0719 IMG_0722 IMG_0723DSCN5964DSCN5975DSCN5978DSCN5979IMG_0728IMG_0753IMG_0782IMG_0788Encore éblouis par ce premier temple, nous filons en tuk tuk voir le Banteay Kdei qui date également du XIIème siècle. Il possède de grandes tours sculptées en forme de visages. C’est tellement magnifique qu’on en oublie « presque » la chaleur. La nature commence à faire partie du tableau…

DSCN6008DSCN6064IMG_0792IMG_0795IMG_0800IMG_0812IMG_0816IMG_0818DSCN6009 DSCN6022 DSCN6028 DSCN6034 DSCN6037 DSCN6040DSCN6061A quelques mètres, nous accédons au Ta Prohm, le temple voisin, lui aussi construit par le roi Jayavarman VII en mémoire de sa mère. L’endroit est beau et majestueux avec ses hauts banians aux racines aériennes qui recouvrent les ruines. Sur ce site sauvage et romantique, nous sommes témoins de la force de dame nature qui semble y avoir repris tous ses droits. DSCN6066 DSCN6067DSCN6075IMG_0823 DSCN6077 DSCN6082DSCN6084DSCN6073IMG_0825IMG_0828Nous terminons la visite par l’immense Angkor Thom, la cité capitale de Jayavarman VII (1181-1218). L’ensemble s’étend sur 9 km2 et comprend les ruines du Palais Royal, les Tours Suor Prasat et un certain nombre de temples, Preah Palilay, Preah Pithu, mais surtout le Temple-Montagne Baphuon, la Terrasse des Eléphants et l’envoûtant temple du Bayon. Les cigales font un vacarme épouvantable – pas le même bruit que celles qu’on trouve dans le midi – et franchement leur bruit métallique est horrible. Au milieu de l’enchevêtrement des branches, les grands visages de pierre au sourire éternel observent les visiteurs fascinés. (Le temple du Bayon possède 49 tours sculptées de ces visages géants.) L’après-midi se termine, nous sommes fatigués mais heureux d’avoir vu ce lieu à la beauté intemporelle, depuis le temps qu’on en rêvait ! IMG_0845 IMG_0855 IMG_0857 IMG_0858 IMG_0860 IMG_0869 IMG_0870

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Voici mes trois adresses coup de coeur à Kep.

La première est tout simplement celle où nous avons séjourné une semaine, le Tara Lodge. Le lieu est idyllique pour tous ceux qui souhaitent se relaxer dans un beau jardin planté au bord d’une grande et belle piscine (qui fait aussi jacuzzi !). A deux pas du Parc National et à quelques minutes du Crab market et de ses restaurants, la guesthouse jouit d’un superbe emplacement. Les chambres sont spacieuses, bien ventilées et décorées avec goût, et les terrasses possèdent toutes un joli salon d’où l’on peut assister au coucher du soleil ! C’est notre plus belle adresse d’hôtel depuis trois mois que nous voyageons. Au Tara Lodge, on se sent un peu comme à la maison ! Merci à Karine, Christophe – et le très sympathique personnel – pour votre accueil chaleureux !

Adresse : TARA LODGE, Thmey Village, Prey Thom Commune, Kep Province, Kingdom of Cambodia
tel Karine: 097 623 6167   –   Christophe: 088 403 7431
Pour les contacter de l’étranger, composer l’indicatif du Cambodge 00855 (00855 97 623 6167 et 00855 88 403 7431)
Email : tara.kep@outlook.fr
Site : http://www.taralodge-kep.com
Aéroport de phnom Penh : 178 km
Sihanoukville : 122 km
Kampot : 17 km
Frontière du Vietnam : 30 km

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Le magnifique roi Jayavarman VII veille sur les baigneurs…

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Vue sur le restaurant à l’étage et le bar de la piscine

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Un salon près de la piscine où il est bon de prendre un verre

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La terrasse du 202 où nous avons pris des magnifiques clichés du ciel en feu

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Coucher de soleil pris de la terrasse du 202

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Thierry dans le parc national de Kep

La deuxième adresse coup de coeur se situe juste à côté du Tara Lodge. Nous allions y prendre nos déjeuners tardifs (vers 15h). Il s’agit du Khmer Hands Bungalows tenu par une famille adorable. Kris, d’origine américaine, est un passionné qui parle magnifiquement de ses projets dont son projet de formation pour les personnes sans qualification. Le Khmer Hands prend en charge un petit centre de formation où de jeunes locaux reçoivent une formation pour obtenir des compétences professionnelles indispensables pour obtenir un emploi stable. Pour en savoir plus, cliquez sur keylightlearning.org (Thierry et moi sommes très admiratifs !) La femme de Kris, Naome, est une excellente cuisinière – on a adoré le poulet au gingembre – et l’ambiance du restaurant donne une impression de bout du monde qui fait du bien à l’esprit. D’après ce que j’ai vu sur les sites de réservation en ligne, les huttes traditionnelles ont l’air magnifiques.

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La troisième adresse coup de coeur est celle d’un restaurant ouvert sur la mer – le Knai Bang Chatt. La terrasse du restaurant donne directement sur l’océan, et la cuisine est divine. Une petite plage y a été aménagée, et c’est un plaisir d’y prendre un verre les pieds dans le sable devant le coucher du soleil. Je ne connais pas l’hôtel (de luxe) mais, par contre, Thierry et Théophile ont fait du bateau en passant par leur sailing club. Pour plus de détails, cliquez sur Knai Bang Chatt.
Adresse : Phum Thmey, Sangkat Prey Thom, Kep City, Kep Province Kingdom of Cambodia.
Email: reservations@knaibangchatt.com
The Strand Restaurant (855) 78 333 686
Sailing Club Activity Center (855) 78 333 685
The Spa at Knai Bang Chatt (855) 78 888 556

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Vue de la terrasse

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La terrasse du restau

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Les pieds dans le sable

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J’aime cette photo – détail de la terrasse

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Le ponton de jour

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Le ponton au coucher du soleil

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Ponton de nuit

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Please no comment. J’ai parfois l’air bizarre…

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Un Martin Triste – Acridotheres tristis Common Myna

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Notre refuge sur la plage

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Un dessert pour les gourmets

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Théophile fait son cinéma.

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Théophile, un ado complètement déluré, non ? 

Ce matin, nous partons avec Marie – notre guide pour la journée – à la découverte de la campagne cambodgienne. Nous quittons le Tara Lodge vers 8h30, très impatients de découvrir les différents sites prévus par le circuit de la boucle Est de 100 km que nous devons parcourir aujourd’hui. Comme je ne suis pas à l’aise en deux-roues, c’est Marie qui m’emmène derrière elle. Thierry et Théophile sont ensemble sur un autre scooter. On démarre, c’est parti pour l’aventure… IMG_0437

Après plusieurs kilomètres de bitume, nous bifurquons pour prendre un chemin de terre sablonneuse. Devant nous s’étendent des champs de sel à ciel ouvert, ce sont les marais salants de la région. Marie nous explique que le sel est stocké dans les petites cabanes de bois qui nous entourent, et qu’il sert surtout à conserver le poisson séché.

DSCN5582IMG_0432 DSCN5585Nous reprenons le même chemin qui longe les marais salants et arrivons dans une cocoteraie où vivent quelques villageois. Nous nous mettons à l’ombre d’une petite gargote et découvrons la fameuse plage secrète (qui ne l’est plus maintenant !) – Angkul beach – bordée sur toute sa longueur par de hauts cocotiers. La vaste étendue de sable est déserte, quelques bateaux voguent sur l’océan, c’est le calme absolu. Lorsque je rejoins la petite équipe restée sous la paillote, une jeune femme apporte une noix de coco énorme, avec trois pailles s’il vous plaît ! En face, des îles se dessinent à l’horizon, l’île du Lapin, l’île aux Mangues et l’île aux Serpents.

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Le premier break terminé, Marie nous invite à repartir par la piste pour rejoindre plusieurs kilomètres plus loin une route bitumée qui nous mène à la frontière vietnamienne. Devant le barrage qui sépare les deux pays, nous prenons ensuite un petit chemin sur notre gauche qui nous conduit vers des paysages sublimes où l’eau et le vert sont omniprésents : c’est le royaume des buffles. Nous commençons à en voir quelques-uns, puis au fur et à mesure de notre parcours, ce sont des troupeaux entiers qui s’offrent à nous. Un tableau unique et magnifique ! IMG_0455 IMG_0450DSCN5604 DSCN5605 DSCN5607 DSCN5608Marie est incroyable, elle connaît toutes les pistes par cœur. C’est une vraie aventurière ! Elle nous emmène cette fois prendre un café glacé dans un village Khmer. Des bébés chiens et leur mère nous accueillent dans la joie, tandis qu’à côté de nous, des femmes « tapent le carton » et semblent trop concentrées par leur jeu pour faire attention à nous. Le café khmer glacé qui nous est servi est tout simplement EXCELLENT, le meilleur qu’on ait bu au Cambodge ! DSCN5611Camboge_Pause Café KEP avec MarieDSCN5613 DSCN5619Après ce deuxième break, nous arpentons l’allée royale où de très grands palmiers se font face, avant de traverser des rizières splendides où des femmes enrubannées ou chapeautées coupent à la serpette les longes tiges de riz mûr. De beaux paysages défilent devant nos yeux et nous ne nous rendons pas vraiment compte des kilomètres parcourus et du temps qui passe. DSCN5623DSCN5624Nous nous arrêtons dans un petit village typique khmer pour nous restaurer. La gentille cuisinière nous prépare une omelette très goûteuse accompagnée d’un riz blanc. Les assiettes se vident, il n’y a pas de doute, nous avions un petit creux ! IMG_1417

Sur la route de Kompong Trach, nous traversons des villages isolés en pleine nature où des dizaines d’enfants nous saluent au passage. Ils nous font de grands signes ponctués d’un « hello »… C’est vraiment touchant de voir autant de gentillesse spontanée, et tous ces visages beaux à croquer ! Nous arrivons devant des pitons rocheux et nous garons près de la grotte à l’intérieur de laquelle se trouve un petit lagon. Des garçonnets se jettent du haut du rocher et plongent dans ses eaux fraîches. Thierry décide lui aussi de se jeter à l’eau pour se rafraîchir et se dépoussiérer. DSCN5633 DSCN5634 DSCN5635 DSCN5639La boucle est bientôt complète, il reste la plantation de poivre à visiter. Nous parcourons les derniers kilomètres en empruntant une piste défoncée… un vrai rodéo sur la selle ! Sur la route de la vallée des plantations, nous arrivons sur un site superbe, mon premier mot fut « waouh » ! DSCN5666 DSCN5668 DSCN5669IMG_0529IMG_0530DSCN5680DSCN5685DSCN5688DSCN5692De retour sur Kep, je réalise la journée magique que nous avons passée tous les trois. Je remercie Marie qui nous a permis de découvrir le Cambodge autrement, hors des sentiers battus, et dans des conditions vraiment idylliques. Un grand merci à notre super guide que j’embrasse en passant ! DSCN5696

Si vous passez à Kep et que vous avez envie de découvrir sa région, prenez contact avec Marie ! Je la recommande !

Adresse mail : kepautrement@gmail.com

Numéro de téléphone : Marie +855 (0) 87 320 140

Page Facebook : Kep Autrement

Web : http://kepautrement.hautetfort.com/

Théophile a aujourd’hui 14 ans ! C’est fou comme les années passent vite !

Bon anniversaire mon grand !

DSCN3678 IMG_1151Ce soir, au Tara Lodge, une surprise l’attend : un gâteau au chocolat préparé par Quentin qui, lui, fête ses 19 ans ! Nous remercions Karine et Christophe qui, dans la confidence, ont tout organisé ! Ce soir, il n’y a plus de clients, mais des amis… Un grand merci à vous tous !

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Ce matin, nos tongs resteront en bas de l’escalier. Nous enfilons des chaussures de marche pour partir à la découverte du parc national de Kep qui se trouve à quelques mètres du Tara Lodge, la guesthouse où nous logeons depuis hier. Un premier panneau « National Park » nous indique le chemin à suivre. Nous passons devant un hôtel et quelques habitations avant d’arriver dans une prairie d’herbes folles. Nous hésitons à continuer, car nous avons l’impression d’être sur un terrain privé. Une vieille cabane en bois est ouverte, et quelques ustensiles sont éparpillés sur le sol. Un peu plus loin, on entend un chien aboyer, signe que peut-être on n’a rien à faire ici. Nous contournons l’ensemble et suivons un petit sentier pour voir jusqu’où il peut nous mener. En file indienne, nous regardons bien où nous mettons les pieds. (Ce serait dommage de piétiner un serpent endormi.) IMG_0344DSCN5442 DSCN5444 DSCN5445 Le terrain devient pentu, mais nous ne sortons pas du sentier qui nous conduit finalement à un beau chemin forestier où peuvent circuler des voitures et des motos. La promenade est bien balisée, et des petits panneaux en bois indiquent les directions à prendre pour explorer les différents sites disséminés dans le parc. De là-haut, la vue sur la mer est imprenable. Dommage que les îles soient peu visibles à cause de la brume. Un panneau nous apprend que nous sommes dans la zone des écureuils. D’ailleurs, nous ne tardons pas à en apercevoir un, mais il est difficilement visible, tant il est petit et vif.DSCN5446 DSCN5454 DSCN5462 DSCN5468DSCN5503 Plus loin, en lisière de forêt, un singe nous observe en haut de son arbre – j’imagine que c’est un macaque, mais je n’en suis pas sûre. Thierry s’arrête pour lui parler doucement. Le macaque bouge, change de place, mais reste calme tout en ayant l’air réceptif. Je m’écarte un peu au cas où l’animal déciderait de venir nous dire bonjour, d’autant plus que nous sommes sous son arbre garde-manger, un grand jacquier qui semble déjà dépourvu de ses fruits.

Quelques centaines de mètres après, des pancartes en bois nous offrent le choix de plusieurs sentiers de randonnée. Après concertation, nous empruntons un chemin escarpé en pleine forêt. La montée est un peu raide, mais sans danger, et des balises jaunes nous servent de repères, ce qui est plutôt rassurant, car le parc national fait quand même 30 km2 (environ). A plusieurs reprises, nous faisons des petites haltes pour apprécier les différents points de vue sur la campagne et la mer. DSCN5476DSCN5484

Quel plaisir de nous retrouver dans cette jungle aux lianes immenses ! Et puis ces odeurs de plantes qui viennent nous flatter les sens, quel bonheur ! Sur le sol mouillé, des lombrics se tortillent curieusement au milieu des feuilles séchées. Autour d’eux, des fourmis géantes se sont rassemblées et semblent leur « faire la peau ». La loi de la jungle. La terre est humide, il m’arrive de glisser mais je me rattrape toujours aux arbres qui encadrent le sentier. Parfois, dans les descentes, Thierry préfère me précéder. Il est mieux équipé que moi, avec ses grandes jambes et ses chaussures de randonnée. Je le laisse partir loin devant, tandis que je prends mon temps, place mes pieds là où il faut, attrape une liane, pose une main sur un rocher. Je fais de mon mieux et ne suis pas mécontente de ma performance. DSCN5485 DSCN5486 DSCN5487IMG_0358IMG_0360IMG_0361IMG_0364DSCN5495DSCN5497DSCN5499IMG_0368IMG_0371

Ça fait plus de deux heures que nous marchons, et nous sommes encore loin de la pagode Samathy. Je pense à Théophile qui bûche sur son français. J’espère qu’il ne s’inquiète pas. Je talonne de quelques mètres Thierry qui s’est arrêté un peu plus loin. Soudain, entre deux arbres, je croise le regard d’un drôle d’animal. C’est un lézard ? un iguane ? un dragon ? un dinosaure ? J’appelle Thierry qui n’en croit pas ses yeux. Nous voilà en train de photographier notre découverte sous toutes les coutures. DSCN5489DSCN5511IMG_0380Nous suivons maintenant un petit ruisseau. Je commence à avoir mal aux jambes, et il fait chaud et humide. Heureusement, j’aperçois le toit d’un temple… On y est presque !DSCN5520 DSCN5521DSCN5542DSCN5528DSCN5530DSCN5533DSCN5534DSCN5535DSCN5536

Nous avons rejoint le bitume… et au loin, nous apercevons la mer. Voilà, trois heures que nous marchons. Nous ne savons pas du tout où nous avons atterri. Nous cherchons un tuk tuk pour nous ramener à la guesthouse. Le soleil est terrible, mon visage ruisselle sous mon chapeau.  Après environ deux kilomètres, nous arrivons muets d’épuisement devant le commissariat de police. En face, nous apercevons un tuk tuk garé devant une gargotte. Nous traversons la rue et demandons où se trouve le chauffeur. Les clients du restaurant nous désignent un homme de dos, manifestement en train de déjeuner. Il se retourne, et ô surprise, c’est un chauffeur de tuk tuk avec qui nous avons discuté longtemps hier. C’est amusant de se retrouver ici, dans ce petit café local où des hommes jouent aux échecs en terrasse, et où la patronne sert de grandes théières de thé glacé. D’après Jondee, notre taximan, nous aurions marché plus de 12 kilomètres. « Ça use, ça use » comme dit la chanson… mais qu’est-ce qu’on est heureux de l’avoir fait ! DSCN5541 DSCN5543