Au revoir Penang, bonjour Phuket !

Le 9 janvier 2015, nous disons au revoir à nos nouveaux amis, Nolwenn, Gilles et Chanelle. Dans quelques heures, nous allons nous envoler pour Phuket en Thaïlande. D’ailleurs, eux aussi pensent aller en Thaïlande du Sud dans les prochains jours, peut-être aurons-nous le plaisir de nous recroiser ? IMG_1629Nous les avons rencontrés sur la terrasse du Noordin Mews où les clients de l’hôtel prennent le petit-déjeuner. Lorsqu’ils nous ont dit qu’ils habitaient en Bretagne à Landévan, Thierry a rebondi tout de suite sur Solène et Thierry, nos amis bretons qui ont – depuis peu – ouvert un commerce de bouche dans cette même ville. Je leur ai parlé de mon amie d’enfance, Solène, et de nos 400 coups de gamines avant qu’elle ne devienne coiffeuse, puis l’épouse de Thierry. Nolwenn et Gilles écoutent, mais ne semblent pas les connaître. De retour à notre chambre, Thierry envoie un petit message à Solène – avec qui nous gardons le contact – et lui raconte que nous sommes dans le même hôtel que des habitants de Landévant. Solène ne tarde pas à répondre en posant la question suivante : « Est-ce que par hasard leur fille ne s’appellerait pas Chanelle ? » Thierry me regarde complètement époustouflé et me souffle : « Mais comment a-t-elle deviné ? » Je souris, car moi aussi je suis épatée. J’envoie à mon tour un email à Solène en lui confirmant que la petite s’appelle bien Chanelle. Mon amie me répond presque instantanément qu’elle connaît bien sa maman et que le monde est vraiment petit ! Solène est la coiffeuse de Nolwenn : tout s’explique !

Solène et ThierryLe taxi nous attend dehors devant la porte de l’hôtel. Nous grimpons en voiture et prenons la direction du petit aéroport de Penang. Cette fois-ci, nous n’allons pas prendre un vol Air Asia, mais allons voyager avec la compagnie Firefly (traduit en français, cela signifie luciole).

DSCN6772Dans l’aéroport, nous attendons sagement l’appel à l’embarquement, mais l’avion a du retard. J’espère que ce n’est pas dû à un problème technique ou à de mauvaises conditions météorologiques. Alors que je suis plongée dans mes pensées, un petit avion à hélices se pose sur le tarmac et se dirige en direction de notre hall d’embarquement. C’est un petit « coucou » orange et blanc.

DSCN6774Les passagers soulagés se lèvent tous en même temps et font la queue, passeport en main, devant les hôtesses. Nous sortons à l’extérieur et marchons jusqu’au petit escalier pour embarquer. Le bruit des moteurs est abrutissant. Les mains plaquées sur les oreilles, Thierry me montre que l’un des pneus est dégonflé. (J’aime lorsqu’il me rassure.) Heureusement, le vol est direct jusqu’à Phuket et ne dure qu’une heure vingt. IMG_1631Nous n’avons pas encore réservé d’hôtel, car la plupart des chambres sont hors de prix. D’un commun accord, Thierry et moi avons décidé d’improviser une fois sur place, sous l’oeil désapprobateur de Théophile qui préfère savoir d’avance où il va mettre les pieds.

DSCN6780DSCN6778Le vol se passe sans encombre et l’avion atterrit avec son pneu dégonflé sans que nous remarquions une quelconque anomalie. Dans l’aéroport, nous nous dirigeons vers le « Tourism Information », en espérant que la jeune femme derrière son comptoir pourra nous proposer des chambres à un prix abordable. Nous lui indiquons nos critères de recherches, mais elle semble un peu perdue. Je reconnais sur son écran le site Tripadvisor en thaï. Je décide donc de me connecter via leur WIFI sur mon petit ordi pour voir ce que je trouve sur Booking. Critères, 3 personnes, 1 chambre, moins de 50 euros, tout secteur, sauf Patong Beach. Une seule réponse s’affiche : Beach Breeze Guesthouse qui se trouve à quelques minutes de la plage de Kata (Kata beach). N’ayant pas trop le choix, nous y réservons deux nuits.

Dehors, il fait très chaud, et il y a un monde fou à la sortie de l’aéroport. Nous devons faire la queue à la petite guérite pour avoir un taxi, mais c’est la cohue, et tout le monde semble un peu énervé. Bienvenue à Phuket, la perle de l’Andaman ! Un officier souffle comme un dingue dans son sifflet, agite les bras dans tous les sens pour essayer de réguler la circulation, mais sans succès. C’est toujours le même bazar depuis un quart d’heure. Heureusement, nous arrivons à obtenir un grand taxi assez rapidement, mais cela grâce à l’obstination de Thierry qui est un excellent négociateur. DSCN6783Dans le taxi, tout le monde souffle (nous trois sauf le chauffeur). L’ambiance était devenue lourde et oppressante. Nous indiquons au chauffeur que nous devons aller à Kata Beach. C’est dans le sud de l’île, il nous prévient qu’il y a environ 1 heure de route à cause de la circulation. Je commence à douter, peut-être que Phuket est un mauvais choix ? De toute façon, maintenant que nous y sommes, nous ne pouvons plus reculer. phuketLe chauffeur est sympathique, mais rencontre quelques difficultés à lire l’adresse que Thierry lui indique sur le smartphone. J’ai remarqué tout au long de notre voyage que bien souvent les chauffeurs de taxi avaient de grands problèmes de vue. Thierry lui répète plusieurs fois l’adresse en anglais pour être bien compris. Théophile râle dans son coin, le nez sur sa console de jeu, et peste sans lever les yeux « qu’on n’est pas prêts d’arriver ». DSCN6785Nous roulons depuis plus d’une heure. Kata Beach n’est plus très loin. Le chauffeur s’arrête pour demander à des Thaïlandais s’ils connaissent la Beach Breeze Guesthouse. Ceux-ci secouent négativement la tête. Thierry démarre son GPS et finit par guider le chauffeur comme il peut. Voilà pratiquement deux heures que nous sommes en voiture et ça commence sérieusement à faire long. Tandis que nous reprenons la route, j’assiste à un magnifique coucher de soleil que j’immortalise avec mon appareil.

DSCN6786 DSCN6790 DSCN6788 DSCN6787Le chauffeur de taxi s’arrête à nouveau, car nous sommes à deux pas de la plage de Kata. Il sort de son véhicule et va à la pêche aux informations de l’autre côté de la rue. Cette fois-ci, il revient avec un air motivé, il redémarre, roule encore quelques mètres, puis prend une petite rue piétonne avant de s’arrêter devant un pub. La nuit est tombée, mais le principal est que nous soyons arrivés à bon port !

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