Nous sommes installés dans l’appartement de la guesthouse LIVING ROOM à Bang Lut. Théophile est très heureux d’avoir enfin sa chambre. (Et nous aussi.) Une kitchenette est intégrée dans le grand salon-salle à manger. Notre chambre s’ouvre sur un petit balcon donnant sur la végétation. C’est parfait.
Jonny et Nui, les propriétaires suédois-thaïlandais nous ont tout de suite trouvé le scooter familial dont Thierry rêvait depuis son arrivée en Thaïlande. Ce moyen de locomotion purement local aurait certainement fait un carton à Paris. A l’arrière du sidecar flottent deux drapeaux, l’un thaïlandais, l’autre suédois. Thierry est heureux de ne pas dépendre d’un taxi, le bonheur se lit sur son visage lorsqu’il nous emmène voir la mer au bout du chemin.
Lorsque je découvre les kilomètres de sable blond, le premier mot qui me sort de la bouche est « waouh » ! La plage est complètement intégrée dans la nature, loin de la circulation… Je compte 5 ou 6 personnes, pas plus. Je suis sidérée et heureuse de voir qu’une plage telle que celle-là puisse exister. Je pensais que les promoteurs immobiliers avaient envahi toute la Thaïlande, j’avais faux. En me promenant, les pieds dans l’eau, je découvre deux choses. La première est que la plage est propre, les déchets n’ont pas asphyxié la côte ouest de la Thaïlande – du moins cette partie. La deuxième est que le sable est parsemé de magnifiques coquillages.
On peut dire que c’est une belle surprise. Je pense honnêtement que nous avons eu du nez en mettant le cap sur Bang Lut. Depuis près de quatre mois, nous voyageons sans guides papier – qui auraient été de toute façon trop lourds dans nos valises – et nous laissons guider par notre instinct. Et ça fonctionne très bien.
Le soir, à la nuit tombée, le restaurant est plein de clients suédois. J’imagine qu’une partie de la communauté a acheté des villas dans le quartier, car tous ont l’air de bien se connaître. Du coup, tous les trois, nous nous sentons presque étrangers parmi eux, comme si nous débarquions dans une grande famille, alors que nous ne connaissons personne. Mais ce sentiment ne va pas durer, car nous faisons la connaissance d’un jeune couple français : Julie et Edouard. En vacances, ils louent l’appartement juste à côté du nôtre. Nous aimons discuter et rire ensemble, c’est comme si nous nous connaissons depuis longtemps. C’est ça aussi la magie des voyages. Julie et Edouard vivent au Vietnam et nous invitent à passer les voir à Hô-Chi-Minh-Ville. Thierry et moi sommes conquis, nous pensons y aller bientôt.
A 50 km de Banglut s’étend un parc national connu pour sa très belle forêt humide : le Khao Sok National Park. Je n’avais jamais entendu parler de cet endroit où l’on peut observer les gibbons. Nous prévoyons d’y passer le week-end du 23 au 25 janvier. Ensuite, nous pourrions nous envoler pour Bangkok pour préparer nos visas pour la Birmanie… Nous nous endormons avec des projets de voyage plein la tête. Voilà plus de trois mois que nous voyageons et nous sommes toujours aussi impatients de découvrir d’autres contrées. Sur le site du Routard, j’ai lu que le Khao Sok National Park possédait les plus anciennes forêts tropicales humides de la planète. J’ai réservé deux cabanes en bambou au milieu d’un jardin naturel… Je sens que ça va nous plaire.
Génial cette rencontre
Julie et Edouard sont adorables. Julie est sur Facebook, peut-être la croiseras-tu sur un de mes commentaires.
Et l’aventure continue d’un endroit plus beau que l’autre. C’était quoi cet étrange dessin dans le sable? On dirait des étoiles sablées.
Le Vietnam? Il ne faut pas le manquer, ça doit être très beau. Il se peut que Théophile y trouvera une école pour passer ses examens de juin.
Je suis contente que tu me le demandes… ce sont des petites boules de sable faites par les crabes à marée basse. Nous, on a trouvé cela magique !
Oui oui j’ai déjà vu
🙂 tu as l’oeil