C’est en nous rendant à la magnifique Poste d’Hô Chi Minh que nous découvrons le portrait d’un homme souriant au regard plutôt bienveillant. Il semble veiller sur tout ce petit monde qui va et qui vient. Le tableau accroché au dessus de l’horloge au service des « colis » fait face à l’entrée principale. De ce fait, personne ne peut le manquer. Accoudée au comptoir en attendant mon tour, je me fais la promesse d’écrire un petit article sur le « père de la nation » : Hô Chi Minh.

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Vue de l’entrée principale de la Poste de Saigon (Hô-Chi-Minh Ville)

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Portrait de Hô Chi Minh

La découverte du communisme

Son nom véritable est Nguyên Tat Thanh. Né vers 1890, il a 20 ans quand il décide de quitter son pays pour fuir la misère. Après avoir voyagé en Afrique et en Europe, il arrive à Paris en 1920 et découvre le communisme et son discours anticolonial. Séduit par cette doctrine politique, il devient un militant discipliné du Komintern (l’International Communiste) et alterne missions de propagande à travers l’Asie du Sud-Est et la Chine et séjours à Moscou. Plus tard, on lui reprochera de placer son patriotisme vietnamien avant l’internationalisme prolétarien.

Le père de la nation (1930-1945)

En 1930, il fonde le parti communiste indochinois et part en Chine pour échapper aux purges staliniennes. Il revient au Viêt Nam en 1941 et prend le nom de Hô Chi Minh. Après avoir fondé la Ligue pour l’indépendance du Viêt Nam, il devient président de la République démocratique du Viêt Nam.

Le président vietnamien (1945-1969)

De 1946 à 1954, la guerre d’indépendance aboutit aux Accords de Genève. Hô Chi Minh reste président du Nord-Viêt Nam. Dès 1959, il pousse la guérilla du Viêt-cong à combattre le régime pro-américain du Sud-Viêt Nam. La réunification de son pays est aussi importante à ses yeux que la construction du socialisme au Nord. Son charisme le conduit à devenir le symbole de tous les mouvements de libération nationale. Il meurt en 1969 bien avant la fin de la guerre et l’entrée des Nordistes dans Saigon (1975). A la fin de la guerre, son nom sera donné à la ville de Saigon. DSCN0264

Pour en savoir plus sur Hô Chi Minh, cliquez sur L’Oncle HôDSCN0266

Ce matin, nous avons décidé d’explorer à pied la longue plage de sable de Mount Lavinia. Malgré la chaleur déjà écrasante, nous sommes déterminés à marcher quelques kilomètres les pieds dans le sable mouillé, à fleur d’eau.  Près des gargotes, les déchets sur la plage font le bonheur des corbeaux. Comme la voie ferrée longe la plage, nous sursautons lorsque le train arrive. Le son est si fort qu’on a l’impression que la locomotive va sortir de ses rails pour bondir sur la plage.

Nous arrivons devant le mythique Mount Lavinia Hotel. Quelques rochers sortent de l’Océan Indien, on dirait de gros cailloux posés ça et là.

La plage devient plus sauvage et plus belle au fur et à mesure de nos pas. Le sable est doré et doux sous les pieds, et les palmiers ont remplacé les restaurants de plage.

Plus loin, quelques ruines de maison sont giflées par la mer. Derrière elles, des habitations de fortune semblent attendre leur tour. L’atmosphère est étrange, c’est un peu comme si le lieu avait été frappé par une malédiction, mais que ses habitants avaient décidé d’y rester malgré tout. Des corbeaux noirs effleurent des vagues couleur acier qui se répandent sur le sable comme l’eau d’un verre soudain renversé.

Un pêcheur, vient à notre rencontre. Après les présentations, nous marchons tous les trois vers d’autres ruines, c’est à ce moment-là qu’il nous parle de son ancien bateau, celui qui a été emporté et fracassé par le tsunami de 2004. Sa vie a changé depuis, il a dû tout reconstruire, sa maison, sa vie… Les ruines incrustées dans le sable sont celles de l’ancien village. Après la catastrophe, l’océan a pris du terrain sur plusieurs mètres, les habitants du village n’ont pas eu d’autre choix que celui de s’installer plus loin. (35 000 personnes ont péri au Sri Lanka et 4500 personnes n’ont jamais été retrouvées.) Les maisons ont été reconstruites avec les moyens du bord, c’est-à-dire très peu de moyens.

Monsieur Ferreira (le nom de notre pêcheur) tient absolument à nous emmener voir les tortues, celles du Centre de protection des tortues, l’OTCP. C’est un endroit modeste où diverses espèces de tortue sont conservées dans des bassins plus ou moins grands.
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Depuis 2003, ce projet de conservation des tortues a pour mission de recueillir les tortues blessées, mais aussi d’assurer l’éclosion des œufs (certains Sri-Lankais en sont friands) et de les préserver en lieu sûr, afin que ces créatures fascinantes puissent évoluer loin du danger. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une initiative locale qui vise à « éduquer » les villageois, les pêcheurs et les touristes sur l’importance de protéger les tortues. Les responsables de ce projet admirable ont souvent besoin de volontaires, et aussi d’un coup de main de la part des pêcheurs locaux – comme Monsieur Ferreira qui se sent très impliqué par leur sauvegarde – pour veiller aux soins des tortues.

Parmi les sept espèces de tortues qui existent dans le monde, cinq vivent dans les eaux du Sri-Lanka ! Et malheureusement elles sont en danger et menacées d’extinction (malgré la loi les protégeant depuis 1972), ce qui rend l’endroit encore plus vital, même si les moyens ne sont pas énormes. Thierry et moi sommes sidérés de voir des tortues de mer aussi belles et d’aussi près !
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IMG_5991Le lendemain de l’ascension du Pic d’Adam, sur les conseils de Terrence, le gérant de la guesthouse où nous séjournons, nous repartons en balade à la découverte de la région de Nallathanniya. Terrence a préalablement expliqué au chauffeur de tuk tuk le circuit que nous devons suivre. Il n’y a donc plus qu’à se laisser guider ! Le véhicule prend un chemin de terre caillouteux, et secoués comme des pruniers, nous admirons les magnifiques plantations de thé qui s’étalent à l’infini. C’est vraiment superbe ! D’ailleurs, je conseille à tous les voyageurs qui prévoient de faire l’ascension du pic de prolonger d’un ou deux jours leur séjour pour profiter de cette très belle région. IMG_5930La cueillette du thé au Sri Lanka se fait de manière traditionnelle à la main. Des dizaines de femmes s’activent au milieu des théiers, un grand sac leur enserrant le sommet du crâne. J’imagine qu’elles sont Tamouls (hindouistes) étant donné que leur front est marqué par un (ou plusieurs) point(s) rouge(s), symbole religieux hindou. Immergées jusqu’à la taille dans les buissons de thé, elles cueillent sans relâche les feuilles jeunes d’un vert tendre. (Les théiers sont taillés de façon à ne pas dépasser un mètre de haut.) IMG_5912Notre chauffeur et guide nous apprend que les cueilleuses de thé doivent remplir leur sac, puis passer à la pesée, l’objectif étant de récolter 20 kilos de thé par jour. Vu le poids d’une feuille, je me dis qu’il ne faut pas chômer pour atteindre l’objectif des 20 kilos.

IMG_5913 IMG_5914 IMG_5918 IMG_5929 IMG_5943Peu après, nous nous rendons à l’une des nombreuses fabriques de thé de la région. Dans la cour, le responsable qui nous accueille nous demande de ranger nos appareils photos, puis de le suivre à l’intérieur pour la visite. En résumé, j’ai retenu que les feuilles de thé étaient étalées, après la cueillette, pour permettre leur flétrissage (toute l’humidité doit disparaître de la feuille). Ensuite, les feuilles bien sèches sont roulées, puis mises au repos dans une autre partie de la fabrique. Pour arrêter la fermentation du thé, les feuilles doivent subir une dessiccation à très haute température. Enfin, le thé est empaqueté, prêt à être livré partout dans le monde.

Contents d’en avoir appris plus sur la fabrication du thé, nous remontons en tuk tuk et prenons la direction du Maussakele Reservoir, un lac alimenté par des cascades de toute beauté ! Comme notre guide-chauffeur connaît bien le site, nous le suivons sur le sentier qui mène aux cascades. C’est tout simplement sublime. Thierry et moi restons un long moment assis sur un rocher, les pieds dans l’eau fraîche à contempler la merveilleuse nature qui nous entoure. Nous souhaitons que ce site magnifique reste le plus longtemps possible tel qu’il est, la main de l’homme a déjà fait tant de dégâts sur la planète !IMG_5964

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Adam’s Peak vu d’en bas et en pleine journée…

2h du matin, c’est l’heure à laquelle nous nous levons dans la nuit du 3 mai. Sans un mot, nous préparons chacun notre petit sac à dos : biscuits secs, eau, sweat et foulard. Dehors, il fait un peu frais, mais c’est mieux pour l’ascension. Nous avons de la chance, le chemin qui nous mène au pic est bien éclairé. C’est une nuit de pleine lune, mais pas n’importe laquelle : c’est aujourd’hui le Vesak, la plus importante fête du calendrier bouddhiste. Aujourd’hui, des centaines de pèlerins vont commémorer la naissance, l’Illumination et la mort du Bouddha. C’est un événement très attendu, célébré dans tout le Sri Lanka avec de nombreux rassemblements religieux, processions et méditations. Après avoir passé l’arche d’entrée et inscrit notre nom dans un répertoire, un moine nous attache un fil de coton blanc au poignet, censé nous « protéger » pendant notre périple. DSCN9559Il est plus de 2h30 lorsque nous commençons la montée des marches… Même si nous sommes tous les trois très motivés, nous savons que cette ascension est un défi pour Théophile. Adam’s Peak aussi appelé Sri Pada est une montagne sacrée pour les quatre groupes religieux du Sri Lanka – les bouddhistes, les hindous, les musulmans et les chrétiens. Après deux heures de montée, je n’arrive plus à suivre le rythme des garçons. D’un commun accord, nous nous séparons. Je monterai avec les pèlerins qui m’entourent. D’ailleurs, il y a une formidable ambiance… Des familles entières font l’ascension, petits et grands semblent animés par la même énergie. Je croise des fidèles aux sourires lumineux. La plupart d’entre eux sont en tongs ou pieds nus. Je me sens presque ridicule et déplacée avec mes NIKE. J’aperçois quelques voyageurs européens, je les compte sur les doigts d’une seule main ! Au bout de trois heures, je ne suis pas encore arrivée au sommet. Les dernières marches sont étroites, et nous montons en file indienne l’un derrière l’autre. J’ai perdu de vue Thierry et Théophile, mais qu’importe, je ne veux pas qu’ils manquent le lever du soleil au sommet. Tout en haut, il y a un petit temple qui abrite une empreinte géante du pied de Bouddha, à moins que ce ne soit celle de Shiva, d’Adam ou de Saint-Thomas ? Tout dépend de votre religion en fait.

DSCN9568IMG_5800IMG_5804Lorsque j’arrive au sommet, le soleil se lève. Je cherche Théophile et Thierry parmi la foule, mais sans succès. D’ailleurs c’est un peu la bousculade là-haut. J’arrive en pleine cérémonie… Je me sens comme un cheveu sur la soupe, à part moi je ne vois aucun autre touriste. J’aurais tant voulu prendre une photo de nous trois au sommet du pic. Tant pis. Je m’assois dans un coin et je regarde la cérémonie en grignotant des biscuits. J’ai le dos trempé de sueur, et je ne sens pas le froid. Une vieille femme désigne mes chaussures et me fait comprendre que je dois les enlever. Je m’excuse poliment et m’exécute aussitôt en marmonnant « Ok, j’ai compris, pas la peine de s’énerver ».

DSCN9570IMG_5783IMG_5802IMG_5806IMG_5816Au bout d’une demie-heure, je décide de repartir… seule. Théophile et Thierry sont de toute façon introuvables. Je ne sais pas s’ils ont vu la fameuse ombre du pic qui aurait la forme d’une pyramide. Je n’ai pas vu ce phénomène, étant donné que je me suis noyée dans la foule et qu’il était très difficile pour moi de prendre des photos, tant c’était la cohue. DSCN9586IMG_5805En descendant, je m’arrête à divers paliers pour prendre des clichés de la vue magnifique que j’ai sur les sommets. C’est magique.

IMG_5821IMG_5825DSCN9576IMG_5831IMG_5881IMG_5838IMG_5851IMG_5882 DSCN9577 DSCN9584IMG_5832Au bout de deux heures de descente, mes jambes se mettent à avoir la tremblote et il m’est impossible de maîtriser ces tremblements. C’est un peu comme si mes jambes n’appartenaient plus à mon corps. (L’expression « en avoir les jambes coupées » prend tout son sens.) Mon genou gauche commence à me faire souffrir. La seule façon pour moi de ne plus avoir mal est de descendre de côté. Un peu comme un crabe. Le long de l’escalier, je remarque les longs fils blancs qui guident les pèlerins.

IMG_5856IMG_5866DSCN9589IMG_5841Au cours de la dernière heure, je fais la connaissance d’une jeune femme qui, comme moi, souffre des genoux. D’origine cambodgienne, elle est venue spécialement de Californie pour le pèlerinage. Nous nous aidons mutuellement à descendre les escaliers et finissons, bras dessus, bras dessous, comme deux vieilles copines. C’est ça aussi la magie des voyages.  DSCN9592Lorsque je monte les dernières marches de la guesthouse (Mango Tree Holyday Bungalow), je suis pliée en deux comme une très vieille femme. J’ai très envie d’une douche. Thierry m’accueille en applaudissant : « Bravo Vali, tu as réussi ! » Je souris malgré la fatigue, « Yes, I did it ! ». Dans la chambre, Théophile est allongé tout habillé et dort profondément… très profondément. Il est arrivé avant Thierry, c’est un pari réussi pour lui… Bravo.

IMG_5847Pour voir une vue aérienne sur le Pic d’Adam, cliquez sur la vidéo ci-dessous.

CaptureCe matin, nous avons rendez-vous avec des éléphants ! Sakula, le propriétaire de la guesthouse, a décidé de nous y emmener en voiture. C’est vraiment sympa ! IMG_5618Le Pinnawala Elephant Orphanage est un orphelinat qui accueille des éléphants d’Asie qui ont été maltraités ou abandonnés dans leur milieu naturel. Le village de Pinnawala est aujourd’hui célèbre pour abriter le plus grand troupeau d’éléphants en captivité dans le monde. En 2011, 88 éléphants, dont 37 mâles et 51 femelles de 3 générations, étaient référencés à Pinnawala. L’orphelinat a été fondé dans le but de payer les soins et la protection des éléphants sauvages non sevrés et orphelins trouvés errant dans/ou à proximité des forêts du Sri Lanka.

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Éléphanteau de Pinnawalla

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Les touristes peuvent approcher les éléphanteaux.

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Rassemblement des éléphants avant le bain à la rivière.

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Vue de dos.

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En route pour la rivière…

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L’un des meilleurs moments de la visite… voir les éléphants prendre le chemin de la rivière.

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Il fait très chaud, les éléphants se protègent du soleil en prenant des bains de poussière.

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Les plus petits suivent…

Le Pinnawala Elephant Orphanage a été créé par le ministère de la protection de la faune en 1975 pour nourrir et fournir des soins aux éléphants, notamment aux bébés orphelins trouvés à l’état sauvage. L’orphelinat a d’abord été implanté dans le parc national Wilpattu, puis déplacé à Bentota et ensuite au Zoo de Dehiwala. Mais étant donné que l’orphelinat accueillait de plus en plus de pensionnaires, il a définitivement trouvé sa place dans le village de Pinnawala où il s’étend sur 10 hectares de plantations de cocotiers tout près de la rivière Maha Ova. DSCN9475Depuis, l’orphelinat attire les visiteurs locaux et étrangers, comme nous ! Les touristes peuvent observer les éléphants lors du bain dans la rivière. Un moment exceptionnel !DSCN9484L’orphelinat, dont l’entrée est payante, est ouvert au public tous les jours. Moyennant un supplément, les visiteurs peuvent même participer à l’alimentation au biberon des éléphanteaux. DSCN9491Quelque 48 personnes prennent soin des éléphants. Les femelles et les jeunes vont librement en troupeau pendant la journée dans une zone de quelques hectares. Ils sont parqués deux fois par jour pour boire et être baignés dans la rivière. Les éléphants sont nourris quotidiennement avec des fruits et de l’herbe. Depuis 2012, 84 bébés sont nés en captivité à Pinnawala. La plupart des éléphants adultes restent à l’orphelinat, car ils deviennent dépendants des aliments qu’on leur fournit. IMG_5567IMG_5573IMG_5579IMG_5591IMG_5595IMG_5608IMG_5613IMG_5621Pour en savoir plus, visitez le site officiel de l’orphelinat des éléphants à l’adresse http://nationalzoo.gov.lk/index.php/en/pinnawala-elephant-orphanage.

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Après notre balade au jardin botanique royal de Peradeniya, notre chauffeur de tuk-tuk propose de nous emmener au Temple Royal de Ranawana. Il nous assure que le lieu vaut vraiment le détour rien que pour son bouddha qui serait le plus haut du monde. Comme le temple n’est qu’à quelques kilomètres, nous nous laissons convaincre. DSCN9400Arrivés sur les lieux, nous découvrons un temple moderne, en accord parfait avec la nature. Un parcours dans la forêt, entre les roches et les arbres, nous mène au Bouddha géant. DSCN9408

DSCN9391Ce temple bouddhiste, récemment rénové, possède des sculptures représentant des scènes de la vie de Bouddha.

DSCN9392 DSCN9393 DSCN9394Arrivés tout en haut du site, nous faisons face à un immense bouddha haut en couleurs. La statue est si haute que sa tête semble presque toucher les nuages. D’ailleurs, lorsque je lève la tête, j’ai l’impression que le bouddha chancèle… En fait, c’est moi qui ai le vertige !

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Pour la Saint-Valérie, nous avons décidé de profiter de la nature dans le magnifique « Royal Botanical Garden » situé à quelques kilomètres de Kandy. Le vaste jardin abrite des arbres d’une hauteur infinie, des bambous géants, une collection d’orchidées impressionnante, un petit jardin d’épices, des plantes médicinales et de somptueux palmiers. Le parc jouxte la rivière Mahaweli que l’on aperçoit depuis les allées.DSCN9343 DSCN9348 DSCN9362 DSCN9363

DSCN9364IMG_5469DSCN9368

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IMG_5445 IMG_5451 IMG_5453IMG_5464Le jardin botanique a été créé en 1822 par Alexandre Moon sur l’emplacement des jardins des anciens rois de Kandy. Certaines plantes proviennent des jardins des différentes régions du Sri Lanka, comme Colombo, Kew, Kalutara. Depuis 1912, le jardin est sous la responsabilité du département de l’agriculture. Pour en savoir plus sur ce jardin, cliquez sur le lien Le Centenaire de Peradeniya. La superbe allée des palmiers royaux (Avenue of Palms) date des années 1950. IMG_5455IMG_5457IMG_5459Au gré de la promenade, on peut observer différents animaux, tels que des chauve-souris frugivores et des singes, plus exactement des macaques à toque (à cause de leur coiffure).

IMG_5442DSCN9356IMG_5460DSCN9357Avant de sortir du parc, notre attention est retenue par un charmeur de cobras ! Il nous raconte qu’il enlève régulièrement le venin de ses cobras. Puis, il nous montre un boa énorme. Après l’avoir caressé, Thierry est le premier à le prendre autour du cou, puis je me laisse aussi tenter. La sensation est très étrange. Sa peau est gluante et froide, et je sens ses muscles s’activer sous sa peau. Quand il bouge un peu trop, je sens la puissance du reptile. Impressionnant !

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La ville de Kandy, ancienne capitale du Sri Lanka, doit son classement sur la liste du Patrimoine de l’Unesco à son Temple de la Dent. Comme son nom l’indique, ce dernier abrite une relique de la dent de Bouddha. Notre guide, aux origines portugaises, nous apprend que la relique a joué un rôle politique non négligeable, car ceux qui la possédaient détenaient automatiquement le pouvoir sur le pays ! En ce qui concerne la relique (que nous n’avons pas vue), elle est nettoyée tous les mercredis avec une préparation d’eau de fleurs. Cette eau parfumée posséderaient des vertus… Toute une histoire !

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Les jambes doivent être impérativement couvertes, sinon vous n’entrez pas… 🙂

Le Temple de la Dent a subi deux attentats – un en 1989 et un autre en 1998. Heureusement, il a été entièrement restauré à chaque fois. D’ailleurs, nous sommes fouillés à l’entrée du temple… C’est pour vous dire qu’on ne plaisante pas. Personnellement, vu le contexte actuel, je trouve cela plutôt rassurant.  DSCN9279 DSCN9283 DSCN9290 DSCN9297DSCN9310IMG_5371 IMG_5374 IMG_5397 IMG_5410 IMG_5411 IMG_5417

Brève histoire de la dent

Après la crémation du Bouddha à Kushinagar, en Inde du Nord, on retrouva une dent dans les cendres (censée appartenir au Bouddha). Considérée comme une relique, elle fut d’abord conservée au Kalinga, au centre-est de l’Inde, avant d’être clandestinement transportée au Sri Lanka (Ceylan) par la Princesse Hemamali et son mari le Prince Dantha, sur les ordres de son père le roi Guhasiva. Arrivés à Ceylan, le couple confia la dent au roi Kirthi Sri Meghavarna qui la déposa dans le monastère Meghagiri à Anuradhapura. DSCN9301Pour éviter le vol de la relique, le roi fit construire un temple de la dent à proximité de sa résidence. Les autres souverains qui régnèrent les siècles suivants en firent de même jusqu’à l’invasion des Portugais à Kandy en 1603. La dent fut alors transportée ailleurs, puis retrouvée sous le règne de Râjasimha II au milieu du 17ème siècle.

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Le thé du Sri Lanka est connu sous la dénomination de « thé de Ceylan », Ceylan étant le nom de l’île jusqu’en 1972. Le Sri Lanka ne produit presque que du thé noir, reconnaissable à sa belle couleur ambrée. DSCN9052Le Sri Lanka est le 4ème producteur mondial de thé. La théiculture a été implantée par les Anglais au 19ème siècle. La plante du thé, le théier, est cultivée sur les hauts plateaux du centre de l’île. D’ailleurs, l’altitude a une influence sur le goût du thé. On distingue trois catégories de thé : le thé des basses terres qu’on appelle « low-grown » (de 0 à 600 mètres d’altitude), le thé de plateau dit « medium-grown » (de 600 à 1 300 mètres) et le thé des hauteurs appelé « high-grown » que l’on fait pousser à plus de 1 300 m. Ces derniers sont réputés pour leur arôme et leur couleur claire en tasse, alors que les deux autres catégories de thés (medium-grown et low-grown) sont plus charpentés et colorés en tasse. DSCN9151

La cueillette du thé au Sri Lanka est tout un art. La plupart des thés sont en effet issus du grade O.P. (Orange Pekoe). Cela signifie que le thé contient des feuilles entières de moyen calibre. Si le thé est de grade B.O.P., cela veut dire que la feuille a été brisée, « B. » étant l’abréviation de « Broken ». Au Sri Lanka, les petits-déjeuners s’accompagnent en général d’un thé B.O.P. (feuilles cassées) fort en goût et d’une couleur très ambrée auquel on ajoute éventuellement du sucre et un nuage de lait. Le thé de l’après-midi sera plutôt de grade O.P. (feuilles entières), plus subtil et plus aromatique. IMG_5318

Pendant notre semaine à Madiha, nous avons eu un coup de cœur pour deux adresses. La première est celle où nous avons dormi, les Caribbean Cabanas. Thierry et moi avons choisi la chambre du haut, et Théophile, celle du bas. Les deux sont faites à l’identique, avec une terrasse et une vue sur la mer, une chambre spacieuse et propre, une belle salle de bain en tadelakt gris, l’eau chaude et la climatisation. DSCN9109 DSCN9120 IMG_5342Les Caribbean Cabanas appartiennent au gérant du Carribean Gate, un restaurant où nous avons pris quelques repas du soir. Ce n’est pas le meilleur restaurant du coin, mais l’ambiance locale est très agréable.

La deuxième adresse concerne un hôtel restaurant où nous avons pris les petits-déjeuners et la plupart de nos repas. Il s’agit du Beach Inns Holiday Resort situé à quelques mètres des Carribean Cabanas. Leur carte propose une variété de plats locaux mais aussi européens. Nous avons adoré, entre autres, le thon fraîchement pêché et grillé juste comme il faut, les pancakes à la noix de coco et au citron-miel, les purs jus de fruit sans sucre ajouté… La terrasse est située directement côté océan, et lorsque le temps devient menaçant, il est possible de prendre ses repas à l’intérieur. DSCN9139 DSCN9152 DSCN9175 DSCN9176 DSCN9178 DSCN9165DSCN9148DSCN9179 DSCN9170