Le marché de Pang Mapha

Le marché de Pang Mapha se tient tous les mardis matin sur la place du village, près du 7-Eleven. Les ethnies montagnardes sont là depuis l’aube pour y vendre leurs produits. J’ai mis mon appareil photo dans ma poche de sweat, mais dès les premiers pas je l’oublie complètement. Les petites allées de terre humide bordent des stands où se côtoient des merveilles en bambou tressées : paniers à riz, nattes, paniers, corbeilles et nasses. Tout ce qu’on adore. Je suis en admiration devant ce savoir-faire exceptionnel. Tout le monde sait tresser, fabriquer, coudre, tisser et broder. D’ailleurs, dans les boutiques de Pang Mapha, on trouve une quantité impressionnante de fils de toutes les couleurs, sans compter les rubans aux motifs ethniques. C’est très inspirant. J’imagine ces familles montagnardes tricoter leur vie avec leurs mains… Aujourd’hui, demain, tous les jours, leur vie est rythmée par une rivière, une montagne, des saisons. C’est paisible.

Nous nous arrêtons devant d’autres étals où se vendent des tas de curiosités : herbes, poissons séchés de toutes tailles, épices et piments, échalotes, ail, bijoux, vêtements, appareils électroniques, antiquités, vaisselle… Nous nous fondons dans la  foule pour mieux profiter de l’atmosphère locale. Autour de nous, des femmes portent des vêtements en velours très colorés, du violet, du vert, du rouge, des perles et des paillettes cousues sur les vêtements… Elles sont étranges et belles, nos regards sont forcément pour elles. La peau des plus âgées semble cuite par le froid et le soleil, et des rides profondes sillonnent leur visage cuivré. J’aimerais tant que ces femmes me racontent un peu leur vie, là-haut, dans la montagne… Quelles sont leurs croyances, les histoires de leurs ancêtres, que se racontent-elles le soir quand le froid vient leur mordre les mains ? Hélas, elles ne parlent pas un mot d’anglais, et il est difficile de communiquer avec elles. Nous appartenons clairement à deux mondes opposés.

Concernant la rudesse du climat, le thermomètre ne dépasse pas les 14°C, le matin, lorsque nous nous levons. Alors, nous ne nous étonnons plus de voir autant de gants, bonnets, chaussettes en laine… En regardant de près les femmes tribales, je commence à trouver que leurs vêtements aux couleurs vives sont intéressants et je m’imagine avec quelques pièces colorées que j’ajusterais différemment, avec une ceinture et des bottes en cuir… J’en parle à Thierry qui m’écoute, mais il ne paraît pas convaincu par mes idées de mode. Tandis que je prolonge mon rêve, Thierry m’appelle pour me montrer de jolis sacs en tissu. Ce sont des sacs bandoulières en patchwork. Nous les regardons un à un et en mettons trois de côté. Le vendeur, plutôt content, nous indique le prix sur sa calculette. Nous lui faisons signe que c’est « ok » pour la vente.  En sortant du marché, j’aperçois notre amie Busaba. Elle marchande un sac de gingembre à une veille montagnarde accroupie devant une toile où sont amassés quelques légumes. Je ne sais pas ce qu’elles se racontent, mais la marchande qui paraît avoir 100 ans se met à rire. Ce soir, j’ai encore l’image de son sourire découvrant des dents rouge foncé. Il me semble qu’elle « machouillait » du bétel, mais je n’en suis pas sûre.

La bonne surprise est que Thierry a pris quelques photos du marché… Ce que j’ai découvert bien après l’écriture de l’article.

IMG_1212 IMG_1213IMG_1217 IMG_1218 IMG_1219

Tham Lot cave

DSCN4836Vers 12h30, tous les trois prenons un taxi scooter à destination de « Tham Lot cave », une grotte située à 9 kilomètres de Pang Mapha. La station de taxi se trouve devant le 7-Eleven. Après s’être mis d’accord sur le prix de la course, nous montons chacun derrière notre chauffeur. C’est amusant de se suivre en scooter sur les routes de campagne, de sentir le vent dans nos cheveux, de frissonner à l’ombre des sous-bois que nous traversons à toute vitesse. A l’entrée du site, après avoir acheté les tickets, un guide nous est automatiquement attribué. Le nôtre est une jeune fille qui me fait penser à Mulan (le célèbre personnage de Disney). Nous la suivons jusqu’à l’entrée de la grotte. Elle s’accroupit pour allumer une lampe à pétrole. Dans la grotte, c’est la nuit… L’aventure commence !

DSCN4837

DSCN4848 DSCN4849 DSCN4851La spécificité de la grotte est qu’elle est traversée par la rivière Nam Lang. Du coup, la visite se fait à pied et aussi en radeau de bambou. Nous découvrons d’énormes stalactites et des stalagmites en forme de champignons géants. Comme le sol est glissant à certains endroits, nous faisons très attention où nous mettons les pieds. Nous grimpons plusieurs échelles de meunier pour atteindre les parties les plus hautes de la grotte. Notre guide nous montre des cercueils (coffins) vieux de deux mille ans qui auraient été sculptés par l’ethnie Lawa. Je suis impressionnée par le lieu, et aussi par le nombre de gros poissons qui grouillent dans la rivière.DSCN4852

DSCN4855 DSCN4856 DSCN4857 DSCN4862 DSCN4865 DSCN4867 DSCN4871DSCN4876 DSCN4879 DSCN4880 DSCN4881 DSCN4885Après deux heures de visite, nous sommes heureux de revoir le jour, le soleil et la végétation. DSCN4889

DSCN4891Nous marchons jusqu’au Cave Lodge qui est à 500 mètres de là. Nous nous asseyons autour d’une table pour y déjeuner. L’endroit est très relaxant, et nous profitons de la quiétude du lieu. DSCN4892 DSCN4893 DSCN4900 DSCN4902 DSCN4905 DSCN4906 DSCN4907Nous rentrons vers 17h en truck (camion). C’est drôle quand même… tous ces types de transport !DSCN4914

IMG_1194Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec Busaba à quelques kilomètres de son restaurant. Il est 9h, Thierry et moi partons en scooter et découvrons la belle campagne environnante. J’ai enfilé un sweat, un pantalon et une parka, car la température est très fraîche. (Ca me rappelle un peu le climat parisien.) Le mois de novembre marque le début de la saison froide dans cette partie du pays, la région montagneuse de Mae Hong Son. Au loin, dans le brouillard, on aperçoit des vallées encaissées où sont alignés des toits de couleur. Tandis que la brume se dissipe lentement, le soleil fait son entrée dans un ciel immensément bleu. De midi à 14h, il tape tellement fort qu’il est impensable de sortir sans chapeau. D’ailleurs ici, tout le monde se protège du soleil, et il n’est pas rare de croiser des petites motos sur lesquelles un parasol a été fixé. (Nous sourions chaque fois que nous en voyons une passer avec un parasol grand ouvert. Impensable en France.)

IMG_1198Busaba nous a vus de loin et fait des signes pour nous indiquer que son jardin est ici. Thierry ralentit et gare le scooter sur le bord de la route. Elle nous accueille avec un sourire naturellement beau. Ses deux chiens semblent eux aussi contents de nous voir et nous font la fête. La journée commence bien. Nous la suivons dans le petit chemin de terre qui mène au jardin et à sa maison de bois. DSCN4833Busaba dans son jardin

DSCN4830

Lemongrass – Citronnelle

DSCN4788

Fleur de banane

DSCN4828

Papayes

Pendant plus d’une heure, nous faisons la visite de son jardin sauvage qu’elle appelle jungle garden où poussent à leur rythme – dans le respect des saisons – des légumes, des fruits, des herbes aromatiques et des fleurs.

DSCN4820

Vue du jardin : Village Lasu dans la vallée (Tribal village)

DSCN4826

Thierry cueille des fruits de la passion.

DSCN4810

La maison de Busaba

DSCN4803

Grandes feuilles de citronnelle

DSCN4802

Une courge dans l’arbre (en anglais, pumpkin)

DSCN4798

Un caféier

DSCN4795

Des ananas

DSCN4790

La plante du fruit du dragon qui ressemble à un cactus

IMG_1181

Grains de café

DSCN4789IMG_1175IMG_1193Thierry, qui adore les mangues, lui demande si elle en cultive. Il lui raconte qu’à Chiang Mai, il en a mangé plusieurs fois en dessert avec du riz gluant au lait de coco. Busaba secoue la tête négativement et nous apprend que ce n’est pas la saison des mangues dans le nord de la Thaïlande et que nous avons probablement mangé de la mangue traitée et cultivée dans des fermes industrielles… Gloups. Au fur et à mesure de la promenade, Busaba récupère des graines de son jardin et me les offre. J’apprends que, pour multiplier les pieds de basilic, il suffit de mettre une tige directement dans la terre. (C’est aussi simple que ça ?) Je vois également à quoi ressemble la plante du fruit du dragon, j’apprends que la citronnelle pour la cuisine n’est pas la même que celle qu’on utilise dans les produits antimoustiques, et puis, chose incroyable, je vois des courgettes suspendues aux arbres ! (Je vous rassure tout de suite, c’est la plante qui a grimpé sur l’arbre…) Thierry et moi sommes ravis de la façon dont Busaba nous a reçus, c’est un peu comme si nous étions amis depuis longtemps, et pourtant ça ne fait que trois jours que nous nous connaissons…

Hier, après le déjeuner, Busaba m’a donné la recette de la « glass noodle salad »IMG_1162 IMG_1165 IMG_1166Je vais donc la partager avec vous, en espérant que vous l’adorerez autant que moi ! DSCN4749Il vous faut donc :
– Des nouilles de riz hyper longues et fines (« glass noodle »)
– Du piment oiseau rouge
– De la sauce nuoc-mâm/sauce poisson
– Du lime (citron vert)
– Du sucre brun ou roux en poudre
– Des tomates, carottes, brocoli, chou-fleur, champignons noirs, un gros oignon
– Du poulet ou du porc
– Herbes aromatiques, basilic ou coriandre

Tout d’abord, il faut savoir qu’il ne faut pas préparer cette salade à l’avance, car les nouilles vont absorber toute la sauce, et l’ensemble risque d’être complètement indigeste.

1) Faire tremper les nouilles 10 mn dans de l’eau pour ensuite les découper sur une quinzaine de centimètres.

2) Découper en petits morceaux la viande de poulet ou de porc, puis la faire cuire quelques minutes dans de l’eau bouillante. (C’est possible de cuire la viande dans du lait de coco.)

3) Emincer les légumes. Couper les tomates en quartiers et le gros oignon.

4) Préparer votre sauce : un jus d’un ou plusieurs citrons en fonction du goût + 1 à 3 piments oiseau pilé(s) + une petite cuillère de sucre brun + 1 cuillère à soupe de nuoc-mâm ou sauce poisson

5) Jeter les nouilles coupées dans de l’eau bouillante et laisser cuire seulement 1 minute. Ensuite, égoutter et transférer les nouilles dans un bol d’eau froide et laisser reposer pendant 1 minute. Les égoutter et les mettre dans un grand saladier.

6) Jeter les légumes émincés dans l’eau bouillante quelques minutes, car ils doivent rester croquants. Les égoutter et les laisser refroidir.

7) Mélanger les tomates, l’oignon coupé et les légumes refroidis aux nouilles de riz.

8) Avant de servir, arroser la salade avec la sauce.

9) Ciseler la coriandre ou le basilic.

10) Server immédiatement.

L’école Omsala de Chiang Mai

A Paris, je m’étais fait la promesse de m’inscrire à des cours de massage si je passais à Chiang Mai. Il m’arrivait quelquefois de masser – mais sans aucune technique – et forcément je me sentais un peu frustrée. Alors, dès que mes pieds ont touché le sol de cette belle ville de Thaïlande, je savais que ce n’était qu’une question de temps !

A Chiang Mai, il existe de nombreuses écoles de massage. J’ai trouvé la mienne, par hasard, en suivant mon instinct. J’ai fait la connaissance de mon professeur, Ohm Rinraya, le jour de mon inscription. Les cours se sont déroulés sur trois jours. Le deuxième jour, après 6 heures de cours, j’étais fatiguée musculairement, mais la motivation était plus forte que tout. Le soir, je relisais toutes mes notes de la journée et reprenais les mouvements appris quelques heures avant. Dès le début, Thierry a accepté de se faire masser chaque fois que je le lui ai proposé. Aujourd’hui, je peux dire que tout ce que j’ai appris dans cette école m’a passionnée, et je ne regrette pas d’avoir sauté le pas. DSCN4693

Il est vrai que j’ai eu la chance d’avoir un professeur pour moi seule, alors que d’autres se sont retrouvés en groupe et devaient se masser l’un l’autre. Du coup, Ohm a été très disponible et attentive à mon travail. Ce matin, pour mon dernier cours, Ohm s’est assise dans le fauteuil et m’a demandé de refaire tout le travail appris depuis le début. Je me suis étonnée, même si j’ai eu des hésitations et quelques oublis. Je suis allée jusqu’au bout, et j’ai ressenti une certaine fierté lorsqu’elle a applaudi. DSCN4694

Omsala – Moon Muang Soi 6 – Chiang Mai (www.omsala.com)

En deux mots, comment se déroule le massage ?

Le thaï foot massage commence toujours par le massage du pied gauche. Les premières minutes sont relaxantes, car je travaille tout le dessous du pied avec de l’huile, et pas uniquement la voûte plantaire. (Les autres zones du pied, telles que dessus, talon, orteils, côtés latéraux, sont également massées, mais moins longtemps.) J’utilise mes pouces et les articulations de mes doigts (poing fermé) pour masser.

La seconde partie du massage se fait avec le « foot stick » qui est un bâton arrondi en bois. C’est un outil indispensable pour « frictionner », « frotter », « masser » les orteils et les différentes zones du pied. DSCN4696

Pour le troisième temps du massage, je mets de côté le « foot stick » pour masser à l’huile les zones latérales du pied droit, l’arrondi du talon, la partie creuse sous l’os de la cheville et le mollet dans le sens de la longueur. Puis je termine par un massage circulaire avec le poing fermé sur le dessus du pied.

Pour le quatrième temps du massage, j’utilise mes deux mains pour masser plus énergiquement et faire des points de pression.

Le cinquième temps est à 100% un travail de réflexologie plantaire. Je reprends donc mon foot stick et vais appuyer 5 secondes sur 23 points précis qu’on appelle les zones réflexes. La réflexologie veut que les différents organes du corps aient un lien direct avec les pieds, d’où cette carte géographique de tous les organes. Lorsque la prof a appuyé sur le point correspondant au rein, j’ai hurlé « aïe aïe aïe». (Elle est restée imperturbable.) Ben oui parfois ça fait mal ! La douleur indique que l’organe est soit en hyperfonctionnement, soit qu’il fonctionne mal.

reflexologie_plantaire

Le sixième temps du massage est très agréable, il concerne la jambe gauche (jusqu’au genou). Je masse la zone qui longe le tibia (surtout pas sur l’os), mais aussi le mollet avec deux doigts (pouce et index). Ensuite, j’enveloppe dans une serviette le pied gauche. Et j’« attaque » le pied droit qui sera massé de la même façon, avec les mêmes étapes.

Lorsque les deux pieds sont enveloppés, j’attaque la dernière partie du massage. J’appuie avec les deux mains sur le dessus des pieds, je maintiens ensuite les orteils avant de les recourber légèrement en arrière. Enfin, j’exerce des pressions sur les pieds que je croise, le droit sur le gauche et vice versa. Pour terminer, je tire sur les deux serviettes qui doivent venir d’un coup.

A savoir…

Un massage dure 1 heure environ.

IMPORTANT

Avant le massage :

  • Il faut avoir mangé au moins 1 heure avant.
  • Il faut avoir pris sa douche ou s’être lavé les mains 1 heure avant.

Après le massage :

  • Il ne faut pas boire d’alcool dans les heures qui suivent.
  • Il ne faut pas manger des mets trop acides.

Le massage est déconseillé aux femmes enceintes, aux personnes malades, en cas de fièvre, en cas de blessure aux pieds…

Le thai foot massage aurait des effets bénéfiques sur la santé et la beauté du corps :

  • Amélioration de la circulation sanguine
  • Augmentation de l’espérance de vie
  • Équilibre hormonal, bonheur et relaxation
  • Plus d’énergie
  • Réduction des rides et des effets de l’âge au niveau de la peau
  • Réduction des risques de maladie.

Les choses immédiates que j’ai pu vérifier sont :

  • Des jambes plus légères
  • Une fatigue évacuée
  • Un meilleur sommeil
  • Plus de positivité
  • Calme et détente absolue

Tous les trois aimons beaucoup le quartier intra-muros situé au sud-ouest de Chiang Mai. Plus vert, plus calme, plus résidentiel, plus… je ne sais quoi encore ? C’est la deuxième fois que nous mangeons au Ease Café, un endroit charmant posé au milieu d’un petit jardin verdoyant où sont installés des tables en bois, des bancs, une balançoire… Nous l’avons découvert par hasard en allant au parc Suan Buak Hat. (Sur la carte, le parc correspond au tout petit morceau vert en bas à gauche.)ease caféNous profitons de nos derniers jours à Chiang Mai. Dans quelques jours, nous quitterons la cité pour Soppong, un petit village à 175 km au nord. Un peu de verdure va nous faire le plus grand bien, car bien que la ville soit agréable, nous sommes en permanence au milieu de la circulation intense, du mouvement, des boutiques, des restos et des bars parfois très bruyants…Soppong

Mais revenons au Ease Café, non seulement l’atmosphère est très relaxante, mais en plus les cafés glacés y sont délicieux (tout comme sa cuisine d’ailleurs !). Ce petit havre de paix est facilement accessible en tuk tuk. Ici, on se sent comme chez soi… Des étudiants viennent même y potasser leurs cours… La musique est jazzy, la déco chaleureuse et, derrière les vitres de la véranda, on se surprend à paresser et même à somnoler. Relax. Zen. Détente absolue.

DSCN4672DSCN4677DSCN4678 DSCN4679DSCN4682DSCN4683DSCN4686

Tout près d’ici, il existe un petit écrin de verdure où il est bon de se reposer. Le parc Suan Buak Hat est très bien entretenu et, curieusement, il y a très peu de touristes. On y voit plutôt des thaïs qui pique-niquent en famille. Cela me rappelle un peu le parc des Buttes Chaumont à Paris, avec son petit lac et ses pigeons… Le jardin est planté et offre une ombre bienvenue à tous ceux qui souhaitent profiter de ce lieu agréable. On peut s’y détendre et profiter du calme des lieux. Ses pelouses vertes sont luxuriantes, et des enfants courent partout. Des tapis en feuilles de bananier tressées se louent à l’heure et permettent de faire une petite sieste sous les cocotiers.

DSCN4653 DSCN4654

DSCN4662 DSCN4664

DSCN4658DSCN4657

Ce matin, j’ai fait une découverte étonnante qui va probablement intéresser certains (ou certaines) d’entre vous. Pendant que Thierry achetait une carte téléphone au 7-Eleven du coin, j’ai fait un petit tour au rayon des cosmétiques et j’ai pris en photo deux produits sur lesquels je voulais me documenter. Après quelques recherches sur le net, je vous résume ce que j’ai lu.

La course de l’escargot…

DSCN4651

Depuis quelques années déjà, la bave d’escargot est un produit phare au Japon et en Corée du Sud. (A priori, en Thaïlande aussi.) Le mucus récolté aurait des vertus incroyables sur la peau : rajeunissement, suppression des cellules mortes et hydratation intense. Une méthode qui semble presque à 100 % naturelle. J’ai lu que les grands instituts de beauté japonais et sud-coréens font des escargots leurs nouveaux chouchous. Plusieurs de ces petites bêtes seraient posées telles quelles sur le visage des client(e)s pour une petite balade digestive. (Sympa, non ?) Le mucus déposé au cours de leurs aller-retour contiendrait un mélange magique de protéines, d’antioxydants et d’acide hyaluronique. Le traitement facial en anglais s’appelle « Celebrity Escargot Course ». Tout un programme. Et comme les escargots sont très lents, il faut compter 1 heure de traitement ! Mais ce qui est le plus douloureux dans l’histoire, c’est son prix : 200 euros ! Amis Bourguignons, vous n’avez plus qu’à ouvrir des instituts !

A choisir, vous les préférez dans votre assiette avec une persillade ou sur votre visage  ?

Le plein d’essence ?

DSCN4652

L’essence de poulet serait un produit de consommation courante que les Thaïs s’offriraient pour la nouvelle année. Mais qu’est-ce que c’est au juste ? Du jus de poulet ? Explications…

C’est un produit connu depuis des générations en Thaïlande. L’extrait est obtenu en faisant bouillir à très haute température un poulet entier. Le bouillon obtenu contiendrait des protéines et des acides aminés, bénéfiques pour la santé. Des études ont été menées, et ses mérites ont été soit-disant prouvés. L’essence de poulet agirait sur l’organisme en lui donnant un véritable coup de fouet. On peut lire notamment sur les boîtes que le produit est recommandé pour :

  • Améliorer la performance mentale et la concentration.
  • Améliorer le système immunitaire.
  • Réguler la pression artérielle.
  • Récupérer physiquement après le sport.
  • Améliorer la qualité et augmenter la production de lait pendant l’allaitement.
  • Améliorer l’absorption du fer dans l’organisme.
  • Améliorer les fonctions rénales.

Donc, si j’ai bien compris, plutôt que de consommer du poulet rôti, mieux vaut boire le jus que l’on en extrait après ébullition.

J’avoue qu’entre les deux produits, mon cœur balance ! Alors, bave d’escargot ou essence de poulet ? Je pense que je vais opter pour la bave… et vous ?
DSCN4595

Les murailles de Chiang Mai

Un peu d’histoire

Fondée à la fin du 13ème siècle par le roi thaï Phaya Mengrai, Chiang Mai est la deuxième plus grande ville de Thaïlande. Huit cents kilomètres la séparent de Bangkok. Comme vous le voyez sur les photos, Chiang Mai était autrefois fortifiée et pourvue de douves profondes. Le royaume se nommait Lannathai, et Chiang Mai en était la capitale. Le roi Phaya Mengrai fit construire un mur autour de la cité pour la protéger contre les incursions birmanes. Mais en 1556, les Birmans profitèrent du déclin du royaume pour s’emparer de la cité et l’occupèrent plus de deux siècles. Chiang Mai redevint une région du Siam en 1774, lorsque l’armée thaïlandaise reprit la ville aux Birmans sous les ordres du roi Phaya Taksin. C’est ainsi que Chiang Mai se releva de sa chute tant culturellement qu’économiquement, pour devenir la capitale du nord de la Thaïlande.

Pour en savoir plus sur l’histoire de Chiang Mai, allez sur le site Merveilleuse Chiang Mai.

DSCN4600

Cité fortifiée de Chiang Mai

Une ville qui offre beaucoup de possibilités sans devoir dépenser une fortune…

Je me sens bien à Chiang Mai. J’adore longer sa muraille de jour, comme de nuit. (La nuit tombe à 18h.) Les vacances scolaires sont encore loin, et pourtant des touristes marchent sur mes pas. Ils me suivent nonchalamment sur les trottoirs défoncés de la vieille cité, avec leur sac de randonnée crado et leurs tatouages géants. Certains consultent un plan, d’autres font des recherches sur Internet. Tous sont à la recherche d’une guesthouse bon marché et bien située.DSCN4622

Ce que j’aime à Chiang Mai ? Tout simplement le fait qu’elle ait préservé son identité culturelle malgré le boom touristique qu’elle subit. En effet, je trouve que ses principaux sites ne sont pas dénaturés par le tourisme. Chiang Mai garde sa noblesse d’ancienne capitale et dévoile tranquillement son charme et sa douceur de vivre. Comme je l’ai déjà dit, il ne faut pas hésiter à se perdre dans ses ruelles, flâner dans ses nombreux marchés, visiter ses temples (il y en a 400 !) et s’imprégner de sa culture ethnique en visitant les villages environnants.

DSCN4624

Le wat Dok Kham

DSCN4625

Le wat Dok Kham – Vue de la Moon Muang Road

DSCN4629

Détail du toit du wat Dok Kham

DSCN4590

Le Sunday Market (Le marché du dimanche)

DSCN4592

Petite musicienne dans le Sunday market

De nouvelles adresses…

Nous allons passer notre deuxième nuit à l’hôtel Wangburapa qui se situe intra-muros (sud-est). La chambre est vaste, lumineuse et bien décorée. Elle coûte 45 euros la nuit, les petits-déjeuners sont inclus dans le prix. DSCN4610

J’ai repéré des restos et des boutiques où j’aime flâner pendant les heures chaudes. J’achète mes produits cosmétiques au magasin Boots (dommage qu’il n’existe pas en France). La marque Schwarzkopf a créé une ligne de coloration pour l’Asie. Les photos sur les boîtes sont surprenantes, on y voit des poupées aux yeux exorbitants.
melty Mocha

DSCN4615

Dans le magasin Boots, j’ai trouvé une coloration que je vais tester dans les jours qui suivent.

Le Bistro Tawa est l’une de mes adresses préférées. La cuisine y est raffinée, et surtout délicieuse. Thierry et moi adorons y passer nos débuts de soirée pour déguster des tapas.

DSCN4636

Nous adorons les tapas du Bistro TAWA.

DSCN4648DSCN4647

Une école de massage parmi tant d’autres

Lundi prochain, je commence mes cours de massage. Je me suis inscrite cet après-midi à Omsala, Education et Therapy. Pendant 3 jours (deux matinées + 1 journée entière), je vais apprendre les techniques du Thai Traditional Foot Massage. Vous l’avez compris, je démarre par les pieds. Ma prof s’appelle Ohm (On peut s’appeler Ohm et être une femme…), elle enseigne depuis 2005. L’école se situe à environ 20mn de marche de l’hôtel. J’aimerais plus tard continuer les cours, notamment pour le Traditional Thai Massage. Mais je tiens d’abord à tester l’école avant de m’engager 5 jours, voire plus, car les prix sont quand même relativement élevés. (Le cours pour apprendre le massage traditionnel thaï coûte 5900 Baths, soit 144 eur.)

Capture

Ce dimanche matin, nous n’allons pas à la messe, mais au Wat Phrathat Doi Suthep, un temple (wat) bouddhiste de toute beauté ! Nous sautons dans un songthaew (nom des grands taxis rouges) et partons à la découverte de la région montagneuse au nord de Chiang Mai. Le taxi commence une longue montée, prend des virages à n’en plus finir… Nos oreilles se bouchent à cause de l’altitude… C’est parti pour l’aventure ! DSCN4461Le taxi-man s’arrête pour que nous puissions prendre des photos. Nous sommes déjà très haut, et le panorama est impressionnant. Des femmes Lisu (ethnie montagnarde) sont assises sur le sol et vendent quelques bijoux. DSCN4479Lorsque nous arrivons devant l’escalier du temple, quelques enfants habillés magnifiquement posent devant les fidèles. Je note la plaque d’immatriculation sur la carte professionnelle du taxi qui nous donne rendez-vous dans 1h ou 2 sur le parking où sont stationnés des dizaines de songthaew. IMG_1016IMG_1018DSCN4491DSCN4489DSCN4482DSCN4483Le Doi Suthep doit son nom à la montagne sur laquelle il se trouve. Construit en 1383, il est un site sacré pour le peuple Thaï. J’ai lu qu’il se trouvait à 15 kilomètres au nord de Chiang Mai, mais j’ai l’impression que c’est plus. C’est probablement dû au temps de route que nous avons mis pour venir jusqu’ici. DSCN4514 DSCN4519 DSCN4522 DSCN4526 DSCN4540 DSCN4544 DSCN4548 DSCN4550 DSCN4551DSCN4560 DSCN4567DSCN4574Après la montée des 306 marches, nous continuons à suivre silencieusement la foule. Nous apercevons le chedi doré qui domine les lieux. C’est grandiose. DSCN4545DSCN4546En nous promenant, nous découvrons des merveilles sacrées, telles que des pagodes, des statues de bouddha et des cloches. Je photographie le Bouddha d’Émeraude qui tranche un peu avec tout l’or du site.DSCN4572DSCN4573DSCN4559Des fidèles agenouillés prient Bouddha avec des bâtons d’encens allumés entre leurs mains. La prière se fait avec trois bâtonnets d’encens afin de bien marquer le respect aux trois joyaux du bouddhisme qui sont Bouddha, Dharma et la Sangha. Pour la prière au mort, un seul bâton d’encens est brûlé, car la fumée de celui-ci sert de guide pour l’âme du défunt vers le « nirvana » ou une meilleure vie.  DSCN4555DSCN4575DSCN4570DSCN4557DSCN4558

Le samedi 8 novembre, le soleil a refait son apparition et réchauffe doucement les terres refroidies par la mousson. Nous partons tous les trois pour le Tiger Kingdom (Royaume des tigres) qui se trouve à une dizaine de kilomètres au nord de Chiang Mai, à Mae Rim plus exactement. C’est un endroit très (pour ne pas dire hyper) touristique indiqué sur tous les dépliants d’hôtel. Personne ne peut le manquer, même les tuk tuk affichent des photos de visages heureux en compagnie des félins.IMG_0976Bien qu’elle soit illégale, la chasse aux tigres en Asie du Sud-Est est malheureusement encore d’actualité. Les tigres sauvages sont gravement menacés d’extinction. L’Homme est bien sûr responsable : braconnage, destruction de l’habitat et peu d’actions de la part des gouvernements. De de plus en plus de zoos et de parcs deviennent des lieux de protection pour ces animaux. Au Tiger Kingdom, le touriste choisit la taille du tigre avec lequel il aimerait être enfermé. Les tigres sont classés en quatre catégories : les nouveau-nés, les petits, les moyens et les grands. Les prix d’entrée varient selon la taille. Plus le tigre est âgé, moins c’est cher. Il faut compter environ 420 bahts (environ 11 eur) pour rester 15 minutes dans l’enclos avec un tigre adulte. IMG_0968 IMG_0975A notre arrivée, tous les trois sommes impressionnés. Certes, par la file d’attente, mais surtout par la taille des tigres adultes (à vue de nez, je dirais que certains pèsent 200kg). Ensuite, naturellement, on se pose 1000 questions. A savoir, est-ce que nous avons fait un bon choix, est-ce que réellement nous avons envie de suivre le troupeau (les touristes) ? Les tigres sont-ils bien traités (a priori, oui), mais pourquoi ne pas les laisser dormir quand on sait qu’un tigre dort 18 heures par jour ? IMG_1012De gros félins allongés et dociles se laissent caresser, certains touristes jouent même avec leur queue. Je suis à la fois terrifiée et fascinée. Comme ces mises en scène ne me paraissent pas très naturelles, je me surprends à espérer (pardon !) que l’un des tigres se rebiffe ou grogne… Loin de moi l’idée qu’une personne se fasse dévorer… Mais quand on voit un énorme tigre faire « joujou » comme un chat, c’est une véritable surprise ! IMG_0998Après deux heures d’attente, nous entrons tous les trois dans l’enclos des petits. Ils ont entre 4 et 6 mois. Certains ont envie de dormir, et le responsable les réveille avec un petit bâton. Ça m’attriste un peu au début, et puis vient le moment où on caresse les petits. C’est un moment unique, très spécial. Je découvre que leur poil est rêche contrairement à celui du chat. Thierry est aux anges, moi et Théophile un peu moins à l’aise. Il nous faut plus de temps. IMG_1008IMG_0984On n’a pas le droit de jouer avec les petits tigres pour ne pas éveiller leur instinct de chasseur. Nous devons nous tenir toujours derrière eux, et il est strictement interdit de leur toucher la tête et de les regarder dans les yeux. Nous avons été très obéissants… la preuve  en photos.

IMG_0996DSCN4478IMG_1002

Pour en savoir plus, vous pouvez lire le témoignage d’un volontaire français qui a travaillé au Tiger Kingdom : Le Jaguar

Pour voir Thierry caresser un jeune tigre, cliquez sur le lien suivant : Thierry et le petit tigre

 

DSCN4452Nous sommes le 7 novembre, et c’est le dernier jour du festival de Loy Krathong. Nous avons rendez-vous à 13h avec un jeune couple suisse/mexicain que nous avons rencontré à la Yahuuut Homestay de Gili Air. (Théophile travaille ses cours et a voulu rester à l’hôtel). Thierry leur a envoyé la veille un petit message pour que nous puissions nous retrouver à un endroit précis, le Bamboo Bee Vegetarian, un restaurant que nous n’avons jamais testé, situé au 177 Ratchaphakhinai Road. Lorsque nous arrivons, ils sont déjà là. David nous montre la gargote qui franchement ne donne pas envie de s’y attabler. Nous décidons alors de changer nos plans et prenons une petite rue perpendiculaire où peu de véhicules circulent. Nous finissons par choisir un petit resto simple mais accueillant. David nous explique qu’ils sont arrivés la veille, en bus de Sukhothai, et qu’ils vont commencer leur premier cours de cuisine en soirée. Le temps passe vite lorsque nous sommes en bonne compagnie. A 15h, chacun reprend sa route, mais avant de nous séparer je demande à une dame de nous prendre tous les quatre en photo. DSCN4449Thierry et moi continuons la balade dans la rue Moon Muang Soi 6 où j’ai repéré quelques minutes avant les « au revoir » une école de massage qui s’appelle Omsala Education and Therapy. Après avoir échangé quelques mots avec une dame devant l’établissement, j’apprends que je peux venir y prendre des cours dès la semaine prochaine. Youpi. Nous poursuivons la promenade jusqu’au bout de la rue où se trouve un marché local. J’achète quelques brochettes de poulet et un peu de riz gluant pour Théophile qui en raffole. (Je confirme qu’il s’est régalé.) Entre les bananes et les brochettes,  j’aperçois des œufs de couleur rose. L’un d’entre eux est ouvert, et on y voit le poussin. Gloups, pas très appétissant.DSCN4460DSCN4458

IMG_0952Le Loy Krathong est l’un des festivals les plus populaires de Thaïlande. Il démarre le soir de la pleine lune du 12ème mois lunaire et dure trois jours. DSCN4431Le 6 novembre, nous quittons l’hôtel vers 16h pour rejoindre les rives de la rivière Ping. Il pleut et je me demande comment les lanternes vont pouvoir s’élever dans le ciel avec toute cette eau ? Le taxi roule lentement, car le trafic est dense. Le chauffeur nous dit qu’avec les festivités, nous ne pourrons pas traverser le pont pour entrer dans la vieille ville. Ça tombe bien, nous avons rendez-vous à 19h à la maison de thé Vieng Joom On qui se situe sur la rive droite de la rivière. Le taxi nous dépose dans l’effervescence d’une foule qui va et qui vient sur la « Charoen Raj Road ». Nous n’avons rien mangé depuis le matin, et nous cherchons un endroit agréable où nous restaurer. Il pleut averse, alors nous pressons le pas à la recherche de la perle rare. J’aperçois au fond d’une cour un café avec une grande vitrine illuminée. C’est le Woo Café qui fait également galerie d’art à l’étage.DSCN4436DSCN4308DSCN4309DSCN4315DSCN4316DSCN4319DSCN4320L’intérieur est magnifiquement décoré avec des objets choisis avec attention. Devant le comptoir, de grosses cloches en verre laissent apparaître de beaux gâteaux dignes des grands pâtissiers. Théophile et Thierry sont sous le charme de l’endroit. Nous nous installons autour d’une grande table et commandons des plats salés. Nouilles au curry et poulet façon Chiang Mai pour moi, et fettuccine à la saucisse de Chiang Mai pour les garçons. Mes vêtements sont humides et la climatisation me glace la peau. Je commande du thé pour me réchauffer. La nuit tombe, laissant apparaître dans le ciel les premières « floating lanterns ». Nous sommes si bien installés que nous prolongeons l’instant en commandant trois parts de gâteaux. C’est fou comme le froid peut ouvrir l’appétit !DSCN4368IMG_0913

Le Loy Kratong célèbre la fin de la saison des pluies (j’ai hâte qu’elle se termine) et honore les esprits de l’eau. Nous sommes pratiquement en face de la maison rose, Vieng Joom On. Une jeune femme nous accueille et nous demande de la suivre jusqu’à la terrasse. Nous y avons réservé une table, et le thé est à volonté. La décoration tranche avec celle du Woo Café. Ici, c’est très cosy et manifestement la propriétaire adore le rose ! Autour de nous, des Thaïlandais sont attablés comme nous.DSCN4348

Je suis très excitée et me dirige vers la rivière avec mon appareil photo. Le sol de la terrasse est glissant, mais le spectacle est si beau que j’oublie de prendre des photos. Je me laisse envoûter par la magie de ces belles lanternes qui partent lentement dans le ciel. Un peu plus tard, je me décide à prendre quelques clichés. Je « trifouille » mon appareil à la recherche de l’option « paysages de nuit », mais dans la précipitation je fais un mauvais réglage, et mes photos sont presque toutes ratées. Thierry et Théophile viennent me retrouver et comprennent à ma mine déconfite que je n’arrive pas au résultat souhaité. Pour couronner le tout, mon appareil affiche soudain un message qui m’indique que je n’ai plus de batterie. Près de nous, de jeunes Thaïlandaises sont accroupies sur un ponton fait de gros bambous. Elles déposent leurs krathong* sur les eaux de la rivière Ping. *Ce sont des petites couronnes de feuilles de bananier qui sont fabriquées pour l’occasion. Les krathong, dont la forme évoque la fleur de lotus, contiennent une petite bougie allumée, de l’encens et des fleurs. Nous regardons longtemps ces petits bateaux flottants jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans la nuit. Nous quittons la Tea House pour nous imprégner de l’atmosphère joyeuse qui règne partout. On entend des pétards (dommage ça gâche la magie) et des feux d’artifice éclater de toute part.DSCN4444

Tout le monde s’est retrouvé près de la rivière, et sur les ponts, la foule laisse échapper des centaines de lanternes. C’est vraiment magnifique.  DSCN4407 IMG_0942 IMG_0943 IMG_0944 IMG_0945 IMG_0946IMG_0951