Le « Jade Market » est comme son nom l’indique un marché du jade. Peu de touristes le visitent, car il est surtout dédié aux professionnels qui viennent parfois de loin pour acheter du jade. Le marché est entièrement clos et, à l’entrée, il faut payer 1000 kyats pour pouvoir y pénétrer. IMG_3302Chaque artisan travaille le jade dans son petit atelier ouvert vers l’extérieur, de façon à être vu de l’allée où circulent les badauds et les acheteurs. A Bagan, j’ai craqué pour un bracelet rigide en jade, appelé bangle, et je suis curieuse de voir comment et combien sont vendus ces bracelets. Il est pratiquement impossible de communiquer avec les artisans qui taillent ou polissent les pierres, car les ateliers sont hyper bruyants, les artisans sont très occupés et je doute en plus qu’ils parlent l’anglais. Par contre, dans les allées, certains marchands viennent nous proposer des pièces en jade. IMG_3310IMG_3311Il faut savoir que plus le jade est de couleur vert émeraude et translucide, plus il sera cher. Certains morceaux de jade se vendent parfois plus cher que l’émeraude elle-même. Ce jade, dans sa plus belle qualité, s’appelle le jade « impérial ». Le Myanmar est réputé pour posséder le plus beau jade du monde.

IMG_3306IMG_3303Nous sommes très impressionnés par le coin des experts. Le vendeur est assis à une petite table en face de l’acheteur qui examine le jade sous toutes les coutures. Pratiquement tous les acheteurs sont d’origine chinoise. Ce sont de fins connaisseurs, le jade fait partie de la culture chinoise depuis plusieurs milliers d’années.

IMG_3304Il règne une atmosphère très particulière dans ce marché : d’un côté, il y a les artisans qui meulent les pierres, plus loin c’est le quartier où se négocient les plus belles pierres, et à deux pas des espaces de jeux distraient les Birmans avant que ceux-ci ne reprennent le travail.

IMG_3317IMG_3313IMG_3315IMG_3316Thierry et moi entrons dans une boutique où sont exposés des bijoux en jade – mais pas seulement – j’y aperçois des pierres précieuses. Les prix sont tellement élevés que nous en sortons presque aussitôt. Plus loin, une autre petite boutique propose de jolis colliers en perles de jade, mais quand la dame m’annonce le prix, je suis prête à laisser tomber mon idée d’acheter quelques souvenirs. A côté de moi, un homme birman d’une soixantaine d’années essaie de me convaincre d’acheter, car le jade est de très belle qualité. Je lui confie alors que nous ne sommes pas des acheteurs professionnels et que nous sommes venus au marché du jade pour acheter quelques souvenirs bon marché. Par la même occasion, je me défais de mon bracelet de jade que je porte depuis mon séjour à Bagan et le lui montre. Il hoche la tête, ayant bien compris le message, à savoir je cherche une qualité de jade moins pure à un prix abordable. Il nous propose de le suivre, ce que nous faisons, curieux de voir où il va nous mener. Il s’arrête près de l’entrée, dans une allée où sont alignés plusieurs étals qui proposent une quantité incroyable de bijoux en jade. Ici tout se marchande dans la bonne humeur et les rires… C’est parfait !

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Aujourd’hui, c’est férié au Myanmar et nous ne le découvrons que devant les portes fermées du Jewelry Market  (Marché de la joaillerie). Dans le taxi, nous hésitons entre rentrer à l’hôtel ou nous balader dans ce quartier sud de Mandalay que nous ne connaissons pas. Après quelques minutes d’hésitation, nous descendons de la voiture et remercions le chauffeur qui démarre aussitôt. Nous marchons au hasard, mais j’ai du mal à cacher ma déception. Je tenais tant à voir ce marché atypique qu’on appelle également Jade Market. Thierry me console comme il peut en me disant qu’on y retournera demain matin de bonne heure.

CaptureAu détour d’un chemin, Thierry m’entraîne dans une petite allée où commence un marché… Moi qui pensais que c’était un tout petit endroit où se vendaient quelques légumes et fruits, je dois dire que c’est une formidable découverte !

IMG_3247 IMG_3250 IMG_3253 IMG_3254 IMG_3255 IMG_3258 IMG_3261 IMG_3265 IMG_3269 IMG_3271 IMG_3272 IMG_3273 IMG_3275 IMG_3276 IMG_3279 IMG_3280 IMG_3293Non seulement ce marché est immense et beau, mais en plus il est super bien agencé. Et pas l’ombre d’un touriste. Thierry et moi, nous nous fondons dans la foule, les gens nous regardent, nous saluent, probablement étonnés de voir deux touristes dans un marché typiquement local… Héhé ! Belle surprise du jour ! Je retrouve vite le sourire, nous avons envie d’acheter plein de belles petites choses… et pourquoi pas des longyis ?

DSCN7772 DSCN7774 DSCN7775 DSCN7777Le longyi est un mot birman qui désigne la pièce vestimentaire que les hommes portent « en longue jupe » au quotidien. C’est l’équivalent du sarong indonésien. Le longyi est un grand carré de tissu plié en deux qui se noue autour de la taille. Il se décline en plusieurs couleurs et on le trouve souvent à petits carreaux.

A la sortie du marché, nous attrapons un taxi local, une camionnette… J’adore voyager dans ce genre d’engin, on s’y sent si libre !  DSCN7779IMG_3295 DSCN7780De retour à l’hôtel, je file sur Internet et regarde sur une carte comment s’appelle ce marché. A priori, il s’agirait du Mann Myo Market. Comme je le disais plus haut, personne n’en parle sur le net. Ce sera notre petit secret, mais chut n’en parlez pas autour de vous… 🙂

Mann Myo Market
85th Street, Mandalay

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Fruits du dragon

Aujourd’hui, nous allons au marché du dimanche (sunday market) de Takua Pa avec notre scooter local avec sidecar intégré (très pratique pour les courses ou lorsque nous sommes trois). Toutes les familles thaïlandaises se déplacent de cette façon. Et nous, on fait pareil ! Du coup, tous les gens que nous croisons sont très contents de voir que des Européens ont adopté leur transport local ! Et puis, nous, franchement on adore.Takua paDSCN6908DSCN6960Le marché de Takua Pa n’est pas du tout touristique. C’est un lieu haut en couleur qui n’est fréquenté que par des familles thaïlandaises. Nous sommes donc en immersion totale parmi les gens qui nous sourient, sûrement un peu étonnés quand même que des touristes soient venus jusqu’ici. Thierry et moi sommes très heureux d’avoir découvert cet endroit, car c’est un vrai plaisir pour les yeux : légumes, fruits, herbes aromatiques, piments, gingembre, poisson frais, calamars, tout y est !  IMG_1821

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Calamars

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Pommes de rose (Chom-Poo)

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Poissonnerie locale

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Friture

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Poisson séché

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Piment oiseau

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Les mandarines sont délicieuses, je me laisse tenter…

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Piments verts ou rouges, chou chinois, lime, citronnelle…

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Ambiance locale…

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Des dizaines de sacs de bananes vertes…

Alors que nous nous promenons parmi les étals, nous découvrons des petits sacs en plastique transparent où grouillent fourmis et larves. Je me penche en avant pour mieux regarder au cas où ce serait mon imagination qui me jouerait des tours. En effet, dans les plateaux devant moi, ce n’est pas du riz trois couleurs, mais bien des monts de grosses fourmis ailées et leurs larves. Thierry, très amusé, me demande si je veux goûter aux œufs de fourmi. Je lui réponds qu’éventuellement cuisinés, je pourrais faire cet effort culinaire. La marchande me confirme qu’on les mange cuits. Il est vrai qu’en Thaïlande, manger des insectes fait partie du quotidien et personne ne s’en étonne. IMG_1816 IMG_1817

Par ailleurs, j’ai trouvé une vidéo qui montre le travail que cela suppose de séparer les larves des fourmis.

Le jour commence à baisser et nous avons le retour à faire en scooter. L’ambiance du marché est si agréable que nous serions volontiers restés plus longtemps. IMG_1829IMG_1871IMG_1881

Nous aimons beaucoup les marchés colorés de Thaïlande et en profitons souvent pour acheter des fruits frais, goûteux et sucrés. Ce matin, j’ai eu la surprise de découvrir que ma banane était pleine de graines noires. Intriguée, j’ai fait quelques recherches sur Internet, et j’ai trouvé la réponse à ma question !

DSCN6958DSCN6956Mes bananes possèdent des graines parce qu’elles sont tout naturellement SAUVAGES. Je découvre des choses tous les jours ! J’ai mis à sécher sur le balcon quelques graines de bananes que je rapporterai en France. Voici le régime de bananes en question : DSCN6957Pour en savoir plus, voici un extrait de l’article « Pourquoi les bananes n’ont-elles pas de pépins ? » tiré du Figaro : […] Si on fend une banane dans le sens de la longueur, on pourra voir une série de petites taches noires réparties sur toute sa longueur. Ce sont des «embryons» de graine, des ovules végétaux non fécondés. Car le bananier «domestique» est une plante qui n’a pas besoin de graines pour se reproduire. Ce n’est d’ailleurs pas un arbre mais une herbacée (qui peut atteindre neuf mètres de hauteur avec un faux tronc) dont les racines, par rejet (multiplication végétative), donneront naissance aux bananiers «fils». Un clonage 100 % naturel qui permet à des plants stériles de se reproduire sans connaître les affres de la reproduction sexuée.

Si le bananier forme des fruits sans qu’il y ait fécondation, c’est que son patrimoine génétique comporte, non pas deux comme d’habitude, mais trois copies de leur génome. Ils ont ainsi 33 chromosomes au total (3 copies de leurs 11 chromosomes). Les bananiers sauvages, qui existent encore, sont eux diploïdes : ils ont 22 (2 × 11) chromosomes. Et se reproduisent en fécondant leurs fruits qui contiennent donc de «vrais» pépins. Les bananes sauvages sont plus petites que les domestiques et remplies de graines dures et anguleuses. On estime que les premiers bananiers «domestiqués» sont nés il y a quelque 10 000 ans en Nouvelle-Guinée puis ont progressivement «envahi» l’Asie du Sud-Est. La banane a été introduite aux Antilles à la fin du XVe siècle,­ peu après leur découverte par Christophe Colomb.

(http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/05/20/01008-20090520ARTFIG00047-pourquoi-les-bananes-n-ont-elles-pas-de-pepins-.php)

La veille de Noël, Thierry et Théophile se découvrent une passion : l’acrobatie ! J’avoue qu’ils ont une forme olympique et c’est bien là mon plus beau cadeau !

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En milieu d’après-midi, nous décidons de faire quelques emplettes pour Noël aux Artisans d’Angkor, un mini-village artisanal en plein cœur de la ville qui regroupe plusieurs ateliers de création. En ville, l’effervescence est palpable partout… dans les rues, dans les bars et les restaurants. Par contre, dans les ateliers, les sculpteurs sont concentrés sur leur travail sous nos yeux admiratifs. Quel talent ! IMG_1015IMG_0999 IMG_1008 IMG_1010

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DSCN6202 Sculptures sur granit

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Sculpture sur bois

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Un vrai savoir-faire !

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La sculpture à différents stades

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Tête en bois de Jayavarman VII

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Atelier de tissage

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Cocons de soie en gros plan

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Fils de soie

En soirée, Thierry nous emmène (et nous invite) au Viroth’s Restaurant. Heureusement qu’il a pensé à réserver une table cet après-midi, sinon nous n’aurions pas pu y dîner. Le cadre est magnifique, le service impeccable et la nourriture excellente. Aucun de nous trois n’avons envie de manger une cuisine française, mais nous faisons une exception à la lecture de la carte des desserts… Tarte citron pour Théophile, mousse aux deux chocolats pour Thierry et moi. C’est un sans faute.

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C’est dans la joie que nous rentrons à l’hôtel. Bien sûr, nous avons plein de belles pensées pour nos familles respectives et nos amis de toujours…

Le lendemain, Théophile me fait un cadeau inattendu : deux logos pour mon site. Vous pouvez vous aussi les admirer en haut à gauche.  Pas mal, non ? Et puis, comme je suis une chanceuse, Thierry m’offre 90 minutes de massage aux huiles dans un spa de toute beauté dont j’ai oublié le nom. Le rêve !MAMAN 2 MAMAN

Mais, comme toutes les bonnes choses ont une fin, nous quittons le Cambodge demain après-midi pour un saut de puce en Malaisie. Une aventure sous le signe d’amitiés retrouvées…

Le marché de Pang Mapha

Le marché de Pang Mapha se tient tous les mardis matin sur la place du village, près du 7-Eleven. Les ethnies montagnardes sont là depuis l’aube pour y vendre leurs produits. J’ai mis mon appareil photo dans ma poche de sweat, mais dès les premiers pas je l’oublie complètement. Les petites allées de terre humide bordent des stands où se côtoient des merveilles en bambou tressées : paniers à riz, nattes, paniers, corbeilles et nasses. Tout ce qu’on adore. Je suis en admiration devant ce savoir-faire exceptionnel. Tout le monde sait tresser, fabriquer, coudre, tisser et broder. D’ailleurs, dans les boutiques de Pang Mapha, on trouve une quantité impressionnante de fils de toutes les couleurs, sans compter les rubans aux motifs ethniques. C’est très inspirant. J’imagine ces familles montagnardes tricoter leur vie avec leurs mains… Aujourd’hui, demain, tous les jours, leur vie est rythmée par une rivière, une montagne, des saisons. C’est paisible.

Nous nous arrêtons devant d’autres étals où se vendent des tas de curiosités : herbes, poissons séchés de toutes tailles, épices et piments, échalotes, ail, bijoux, vêtements, appareils électroniques, antiquités, vaisselle… Nous nous fondons dans la  foule pour mieux profiter de l’atmosphère locale. Autour de nous, des femmes portent des vêtements en velours très colorés, du violet, du vert, du rouge, des perles et des paillettes cousues sur les vêtements… Elles sont étranges et belles, nos regards sont forcément pour elles. La peau des plus âgées semble cuite par le froid et le soleil, et des rides profondes sillonnent leur visage cuivré. J’aimerais tant que ces femmes me racontent un peu leur vie, là-haut, dans la montagne… Quelles sont leurs croyances, les histoires de leurs ancêtres, que se racontent-elles le soir quand le froid vient leur mordre les mains ? Hélas, elles ne parlent pas un mot d’anglais, et il est difficile de communiquer avec elles. Nous appartenons clairement à deux mondes opposés.

Concernant la rudesse du climat, le thermomètre ne dépasse pas les 14°C, le matin, lorsque nous nous levons. Alors, nous ne nous étonnons plus de voir autant de gants, bonnets, chaussettes en laine… En regardant de près les femmes tribales, je commence à trouver que leurs vêtements aux couleurs vives sont intéressants et je m’imagine avec quelques pièces colorées que j’ajusterais différemment, avec une ceinture et des bottes en cuir… J’en parle à Thierry qui m’écoute, mais il ne paraît pas convaincu par mes idées de mode. Tandis que je prolonge mon rêve, Thierry m’appelle pour me montrer de jolis sacs en tissu. Ce sont des sacs bandoulières en patchwork. Nous les regardons un à un et en mettons trois de côté. Le vendeur, plutôt content, nous indique le prix sur sa calculette. Nous lui faisons signe que c’est « ok » pour la vente.  En sortant du marché, j’aperçois notre amie Busaba. Elle marchande un sac de gingembre à une veille montagnarde accroupie devant une toile où sont amassés quelques légumes. Je ne sais pas ce qu’elles se racontent, mais la marchande qui paraît avoir 100 ans se met à rire. Ce soir, j’ai encore l’image de son sourire découvrant des dents rouge foncé. Il me semble qu’elle « machouillait » du bétel, mais je n’en suis pas sûre.

La bonne surprise est que Thierry a pris quelques photos du marché… Ce que j’ai découvert bien après l’écriture de l’article.

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Tham Lot cave

DSCN4836Vers 12h30, tous les trois prenons un taxi scooter à destination de « Tham Lot cave », une grotte située à 9 kilomètres de Pang Mapha. La station de taxi se trouve devant le 7-Eleven. Après s’être mis d’accord sur le prix de la course, nous montons chacun derrière notre chauffeur. C’est amusant de se suivre en scooter sur les routes de campagne, de sentir le vent dans nos cheveux, de frissonner à l’ombre des sous-bois que nous traversons à toute vitesse. A l’entrée du site, après avoir acheté les tickets, un guide nous est automatiquement attribué. Le nôtre est une jeune fille qui me fait penser à Mulan (le célèbre personnage de Disney). Nous la suivons jusqu’à l’entrée de la grotte. Elle s’accroupit pour allumer une lampe à pétrole. Dans la grotte, c’est la nuit… L’aventure commence !

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DSCN4848 DSCN4849 DSCN4851La spécificité de la grotte est qu’elle est traversée par la rivière Nam Lang. Du coup, la visite se fait à pied et aussi en radeau de bambou. Nous découvrons d’énormes stalactites et des stalagmites en forme de champignons géants. Comme le sol est glissant à certains endroits, nous faisons très attention où nous mettons les pieds. Nous grimpons plusieurs échelles de meunier pour atteindre les parties les plus hautes de la grotte. Notre guide nous montre des cercueils (coffins) vieux de deux mille ans qui auraient été sculptés par l’ethnie Lawa. Je suis impressionnée par le lieu, et aussi par le nombre de gros poissons qui grouillent dans la rivière.DSCN4852

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DSCN4891Nous marchons jusqu’au Cave Lodge qui est à 500 mètres de là. Nous nous asseyons autour d’une table pour y déjeuner. L’endroit est très relaxant, et nous profitons de la quiétude du lieu. DSCN4892 DSCN4893 DSCN4900 DSCN4902 DSCN4905 DSCN4906 DSCN4907Nous rentrons vers 17h en truck (camion). C’est drôle quand même… tous ces types de transport !DSCN4914

DSCN4452Nous sommes le 7 novembre, et c’est le dernier jour du festival de Loy Krathong. Nous avons rendez-vous à 13h avec un jeune couple suisse/mexicain que nous avons rencontré à la Yahuuut Homestay de Gili Air. (Théophile travaille ses cours et a voulu rester à l’hôtel). Thierry leur a envoyé la veille un petit message pour que nous puissions nous retrouver à un endroit précis, le Bamboo Bee Vegetarian, un restaurant que nous n’avons jamais testé, situé au 177 Ratchaphakhinai Road. Lorsque nous arrivons, ils sont déjà là. David nous montre la gargote qui franchement ne donne pas envie de s’y attabler. Nous décidons alors de changer nos plans et prenons une petite rue perpendiculaire où peu de véhicules circulent. Nous finissons par choisir un petit resto simple mais accueillant. David nous explique qu’ils sont arrivés la veille, en bus de Sukhothai, et qu’ils vont commencer leur premier cours de cuisine en soirée. Le temps passe vite lorsque nous sommes en bonne compagnie. A 15h, chacun reprend sa route, mais avant de nous séparer je demande à une dame de nous prendre tous les quatre en photo. DSCN4449Thierry et moi continuons la balade dans la rue Moon Muang Soi 6 où j’ai repéré quelques minutes avant les « au revoir » une école de massage qui s’appelle Omsala Education and Therapy. Après avoir échangé quelques mots avec une dame devant l’établissement, j’apprends que je peux venir y prendre des cours dès la semaine prochaine. Youpi. Nous poursuivons la promenade jusqu’au bout de la rue où se trouve un marché local. J’achète quelques brochettes de poulet et un peu de riz gluant pour Théophile qui en raffole. (Je confirme qu’il s’est régalé.) Entre les bananes et les brochettes,  j’aperçois des œufs de couleur rose. L’un d’entre eux est ouvert, et on y voit le poussin. Gloups, pas très appétissant.DSCN4460DSCN4458

En face du quartier chinois se trouve un énorme marché couvert qu’on appelle le « Central Market ». Assez bien organisé, les échoppes se succèdent à n’en plus finir. Les couleurs des étoffes indiennes font oublier le temps pluvieux du dehors. (En octobre, il fait chaud et humide.) C’est dans ce marché que je suis tombée par hasard sur la boutique de fish pédicure.

Quelques photos pour vous donner un aperçu :

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Et pour les petites faims, je vous conseille de monter à l’étage… et de vous laisser guider par l’odeur alléchante des bouchées cuites vapeur dans les grands paniers thaïlandais.

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Panier géant en bambou

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Il existe un quartier de Kuala Lumpur qui ne dort jamais : c’est le Chinatown. Très coloré et plus animé que ses quartiers voisins – KLCC et Bukit Bintang, le Chinatown est connu pour sa célèbre « Petaling Street », connue aussi sous le nom « Chee Cheong Kai », une référence à son quartier où l’on fabriquait le tapioca. Le quartier chinois, authentique par son patrimoine et son histoire, mérite le coup d’oeil. Il est sans aucun doute l’un des endroits touristiques les plus populaires en Malaisie.

Le Chinatown est un véritable paradis pour ceux qui aiment faire de bonnes affaires. On y trouve toutes sortes de choses, des herbes chinoises, de la nourriture, des babioles, des bijoux…  La nuit, Petaling Street se transforme en un marché animé par des dizaines de stands proposant toutes sortes de marchandises à des prix défiant toute concurrence… Le marchandage est de mise…

Pour rejoindre ce quartier en métro, il faut descendre à la station Pasar Seni.

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Chinatown : Petaling Street

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Des centaines de lanternes rouges

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Des bouquets de roses fraîches

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Cages à oiseaux chinoises

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Le tuiles vertes de l’entrée de la Petaling Street

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Des châtaignes grillées

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Etal de viandes

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Détail de la Petaling Street

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Les fameuses brochettes que l’on mange dans la rue

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Dans une ruelle perpendiculaire à la Petaling Street

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Vue de la rue principale

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Un beau building à l’architecture islamique

J’ai été impressionnée par cet immeuble incroyable : le Dayabumi Complex, un building géant de 35 étages en forme d’étoile à 8 branches. Construit dans les années 1970, il a été le premier bâtiment moderne de Kuala Lumpur à intégrer les principes de la conception islamique dans son architecture. Il se situe près du quartier chinois, rue Jalan Sultan Hishamuddin, au sud de la place Merdeka.

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Une boîte aux lettres « So british » !

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Un opéra ?

Ce bâtiment qui pourrait faire penser à un opéra n’est autre que le Wisma Fui Chiu. Il était l’un des plus grands et plus hauts centres commerciaux de KL dans les années 80-90. Il est situé sur Jalan Tun Tan Cheng Lock, juste en face de Petaling Street. On ne peut pas le manquer, son architecture clinquante attire l’oeil. Ce centre commercial est toujours en activité, on y trouve une variété de produits, tels que : chaussures, tee-shirts, jeans, accessoires, appareils hi-tech…