Je prends le petit sentier qui mène à la plage. Derrière moi, j’entends encore les pétarades des scooters dans leurs va-et-vient incessants. Thierry travaille encore, et Théophile se remet doucement de son état fébrile d’hier soir. (Rien de très grave en soi, juste un peu trop de soleil et d’épices). En passant devant le terrain de foot, je regarde les cours des maisonnettes en bambou et je vois des petits enfants fraîchement douchés. Il est 17h, la température est douce comme les couleurs de fin de journée. Des chiens sans collier errent un peu partout à la recherche d’une maigre nourriture. Certains sont allongés dans le sable et déchiquettent des morceaux de plastique. Lorsqu’ils sont en groupe, j’ai peur de passer devant eux, mais j’essaie de ne pas le montrer. J’ai beau me dire qu’ils sont inoffensifs et même peureux, je les crains encore. Alors, je traverse la route sablonneuse, en évitant de les regarder.

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J’arrive près des bateaux de pêche amarrés sur le sable mouillé. Je salue au passage un pêcheur qui désigne mon appareil photo et me sourit. Peut-être voulait-il me prendre en photo, à moins que ce ne soit plutôt le contraire ?

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Je m’arrête plus loin près d’un gros rocher pour mieux contempler la plage. La lumière est si délicate que le paysage prend des teintes pastel. Je tourne légèrement sur moi-même en plissant des yeux… J’ai l’impression que je redécouvre le lieu. La plage me semble plus belle (et plus propre) que lors de notre arrivée à Kuta. Pourtant, il n’y a pas de doute, c’est bien la même !

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Quelques touristes profitent des dernières lueurs de la journée pour prendre un dernier bain. Plus loin, des amoureux regardent l’horizon en sirotant une bière locale. Chacun profite à sa manière de l’instant présent.

La nuit commence déjà à tomber. La brume a déposé un voile sur les pains de sucre, tandis que le soleil disparaît derrière la colline. Le ciel s’embrase et laisse un reflet or sur la mer qui scintille.

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Une maman en sarong regarde ses trois enfants s’éclabousser dans la joie. Et tandis que des hommes préparent leurs cannes à pêche, d’autres croquent dans des épis de maïs grillés… On est loin de l’ambiance bruyante des warungs branchés « surf ». L’atmosphère est unique, et je décide de figer ces moments de bonheur simple.

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Dans quelques jours, nous quitterons l’île de Lombok pour Gili Air. J’ai lu que les véhicules motorisés étaient interdits sur les îles Gilis. Les charrettes à cheval font office de taxis, et pour les petites distances, on loue des vélos. Quelqu’un m’a dit aussi qu’il n’y avait pas non plus de chiens errants. Il me tarde de découvrir ces bouts de terre paradisiaques.

4 Thoughts on “Sur la plage du village

  1. Waouhhh quels récits !!! J’ai adoré te lire encore une fois Vali. Bravo bravo. …j’ai fais la balade avec toi sur la plage …..

    • Bon, ben voilà, tu es devenue une fan 🙂 je suis contente de t’avoir emmenée avec moi… Dommage qu’il n’y a pas les odeurs et le son… je t’embrasse.

  2. Strutzee on octobre 17, 2014 at 1:51 said:

    Je voyage avec vous à travers tes commentaires. Merci

    • Si je peux partager avec mes amis et ma famille ces moments de paix et de douce tranquillité, alors tu m’en vois ravie. Merci Erwin d’être chaque jour avec nous. 🙂 Je t’embrasse

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