Je me réveille au chant du coq. Tandis que Thierry commence à émerger, je m’habille (façon de parler, maillot de bain et paréo). Je lui propose de faire un tour sur la plage pour découvrir l’ambiance du matin. Il accepte en souriant et c’est ainsi que nous partons d’un pas léger comme deux ados amoureux à la rencontre d’un lieu encore inconnu. Au détour du chemin, nous apercevons une paillote avec vue sur l’océan, et nous décidons d’y prendre un café. Et là… ô merveille, il y a quelque chose de magique qui se passe. Assise devant tant de beauté, je me laisse envahir par une paix intérieure. Bercée par le souffle marin, je suis en pleine contemplation… J’ai l’impression de faire un vide pour mieux recevoir.
Thierry me tire de ma rêverie. Lui aussi se sent bien, je l’ai rarement vu aussi détendu.
La paillote s’appelle Orong Villages. Elle n’est pas sophistiquée, elle est juste belle. Devant nous, le lagon et ses camaïeux de bleu nous offre le plus esthétique des spectacles : le ballet des prahus qui partent vers la grande bleue.
Nous sommes dans la zone des tortues que l’on peut apercevoir avec de la chance. A 40m vers la mer.
Nous décidons de revenir avec Théophile qui adore faire du snorkeling. (Nous y passerons presque toute la journée.) Après avoir loué masques, tubas et palmes, nous entrons enfin dans les eaux chaudes de l’océan. Comme il y a peu de fond, il faut marcher ou nager sur plusieurs dizaines de mètres pour apercevoir les premiers poissons. Théophile dit que c’est son plus beau snorkeling. Il a de la magie plein les yeux quand il en parle.
En fin d’après-midi, le ciel s’obscurcit un peu avant de devenir gris acier. Au loin, les collines de Lombok se recouvrent à nouveau d’un voile de brume. Dans quelques heures, la pluie s’abattra sur le sable.
La pluie n’arrête pas les passionnés de plongée bouteille. Ils marchent jusqu’au bateau qui les emmènera au large. (Petite pensée pour Barbara qui adore plonger aux Gilis.)