Nous sommes mi-octobre, et il fait de plus en plus chaud et humide. On sent dans l’air que les pluies diluviennes ne vont pas tarder à arriver. Les collines se sont teintées de gris, et la végétation n’est plus que broussailles. De la plage, on aperçoit au loin quelques départs de feu. Près de l’hôtel Hammer head où nous séjournons, il y a un arbre superbe qui n’a pas l’air de souffrir du climat. C’est un kapokier. Quand je lève la tête, je vois des branches garnies de feuilles d’un vert tendre et de boules de coton, le kapok. Le sol est tapissé de cette neige blanche. Une vieille femme en ramasse et fourre les flocons dans un sac plastique. J’en prends une poignée, et je suis surprise par la texture de cette fibre. C’est mille fois plus doux et léger que le coton que nous connaissons, issu du cotonnier.
Sous Wikipedia, je lis que le kapokier est désigné aussi sous le nom Ceiba pentandra, ou fromager, qu’il est cultivé dans toutes les régions tropicales mais principalement en Asie du Sud-Est (Indonésie, Cambodge, Thaïlande).
Très jolies ces boules blanches. On dirait des plumes.
Vraiment intéressant. Moi qui confectionne en indépendante des sacs en coton bio, je ne connaissais pas du tout cette matière végétale…A voir si on peut faire des sacs de toile avec.Merci pour cette info.
Je viens finalement de découvrir que le kapok se tissait comme le coton et la soie 🙂 http://www.samatoa.com/PrestaShop/lang-fr/content/33-kapok-fabric-new-sustainable-fabric
Si vous l’utilisez, dites-le-moi ça m’intéresse. Merci et bonne continuation.
Je vous tiendrais au courant.Merci
Avec plaisir.
Bonjour, je ne pense pas qu’on puisse l’utiliser pour la confection des sacs, par contre belle matière pour le rembourrage des peluches, coussins et matelas. J’ai vu qu’on pouvait l’acheter, sur Internet, au kilo. Je vais voir votre site 🙂