Derrière l’hôtel Bali Dream Resort, les rizières s’étendent à perte de vue. C’est une chance pour nous qui aimons nous y promener en fin d’après-midi, quand il fait un peu moins chaud. Devant les champs de riz (paddy fields en anglais), quelques autels sont dédiés à Sri, la déesse du riz. Dans cette région du monde, le riz est sacré, et les Balinais en mangent à tous les repas.  DSCN8673 IMG_4703Le repiquage des plants de riz assuré par les femmes se fait en ligne régulière par touffes de quelques brins. Un Balinais nous raconte que le riz de Java est plus rentable, avec trois récoltes en moyenne par an. Le riz balinais l’est moins avec seulement deux récoltes l’an. Après le repiquage, il faut attendre 100 jours avant de le récolter. A Bali, le riz dépend d’un système d’irrigation ancien géré par une coopérative de riziculteurs, le subak. La rizière la plus haute est la première à être inondée d’eau. Les canalisations permettent à l’eau de s’écouler dans les autres terrasses à un niveau inférieur. Cela explique la différence de couleur des champs de riz. Après la récolte, le riz est battu afin de séparer la paille du grain.  DSCN8677 IMG_4715 IMG_4724 Le riz est une plante assez haute, ses tiges peuvent atteindre 60 centimètres. Après la pluie, les rizières se parent de milliers de perles d’eau. Ces merveilleux paysages, sources d’inspiration pour les poètes, les photographes et les peintres, s’éteignent doucement à la nuit tombée. Il ne reste d’eux que l’odeur âcre de la terre humide et le chant sacré des grenouilles. Chaque soir, j’écoute avec le même plaisir le concert des batraciennes qui ressemble à une incantation à la pluie. Crôa ! Crôa ! Crôa ! DSCN8666IMG_4709DSCN8665IMG_4737DSCN8689

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Post Navigation