IMG_1591En fin de matinée, sous un soleil déjà brûlant, Thierry et moi partons à la découverte des « Clans Jetties », un vieux quartier de pêcheurs, probablement l’un des plus anciens de George Town (Île de Penang). Nous avons de la chance, car le « quartier des clans » au nord-est de George Town est relativement proche de notre hôtel, le Noordin Mews. Tandis que nous testons les passerelles de bois usées, nous apercevons au loin le terminal du ferry de Butterworth. IMG_1589Nous avons une vue imprenable sur les gros bateaux de marchandises qui se croisent. Le dépaysement est complet, car cet endroit ne ressemble en rien à ce que nous avons vu ces derniers jours. On peut dire que c’est une bonne surprise. DSCN6689IMG_1598IMG_1576IMG_1573DSCN6693IMG_1583DSCN6707Nous traversons un premier village et suivons ses petites rues étroites. Quelques chiens grognent, d’autres aboient, nous n’osons pas toujours nous aventurer dans des chemins qui semblent sans issue. Le village est calme, tous les habitants se protègent du soleil dans leur petite maison. Derrière les portes grandes ouvertes, nous regardons furtivement des femmes cuisiner… Nous aimerions nous sentir plus à l’aise, mais curieusement nous avons l’impression d’être un peu des intrus. Près de la jetée, les maisons en tôle ondulée se dressent sur leurs pilotis au dessus d’une eau saumâtre. Chacune est reliée à l’autre par un ponton en planches de bois. En levant les yeux, nous voyons des guirlandes de lampions rouges s’animer dans le ciel bleu.DSCN6694DSCN6695Les premières habitations ont été construites au début du XIXème siècle lorsque les premiers migrants chinois sont venus chercher du travail dans le port situé à proximité. En se regroupant en clans, ils ont gardé leurs valeurs communautaires. Chaque clan possédait sa propre jetée, nommée d’après le nom du chef de clan. Initialement, sept jetées appartenaient à sept clans différents. Aujourd’hui, il n’en reste que six, l’une ayant été détruite dans un incendie. Le quartier des clans est habité par des familles aux revenus modestes qui ne paient pas de taxes, car elles vivent au-dessus de l’eau.

DSCN6696DSCN6697Dans la cour du Temple du Clan Jetty, un homme vernit en plein soleil une grande peinture au sol : c’est un lotus géant. Autour de nous, l’océan s’étend à perte de vue. Le panorama que nous avons sous les yeux est fascinant. On pourrait y rester des heures à contempler le ballet incessant des bateaux voguant dans les eaux du Détroit de Malacca. Le temple construit sur deux niveaux offrent des terrasses qui surplombent l’immensité de l’océan. De là-haut, c’est tout simplement magique. Rénové en 2012, ce lieu de culte s’appelle Hean Boo Hean et serait dédié au Dieu Kuan Yin.

IMG_1597DSCN6706 DSCN6711 DSCN6712 DSCN6713 DSCN6714 DSCN6715 DSCN6716 DSCN6717 DSCN6718 DSCN6719 DSCN6723 DSCN6724 DSCN6725 DSCN6726 DSCN6727 DSCN6728 DSCN6729 DSCN6730 DSCN6731 DSCN6732 DSCN6733 DSCN6734 DSCN6735 DSCN6709

DSCN6644Baba-Noynya ? D’où vient ce nom ?

Les Baba-Nyonya sont les descendants des immigrants chinois qui se sont installés sur Penang, Malacca et Singapour, anciennes colonies britanniques du détroit de Malacca du 15ème siècle. « Baba » qui signifie en chinois « père » s’utilise pour désigner les hommes, tandis que « Nyonya » désigne les femmes. Les Baba-Nyonya sont les enfants issus des mariages entre les riches négociants chinois et des femmes malaises. A George Town, cette grande influence chinoise se retrouve dans les maisons du centre. Certaines semblent à l’abandon, d’autres ont été restaurées, et le résultat est très réussi ! L’autre nom connu pour Baba-Nyonya est PeranakanDSCN6576DSCN6608DSCN6629Aujourd’hui, nous avons choisi de visiter une belle maison chinoise de la fin du 19ème siècle transformée en musée : la Baba-Nyonya Mansion connue aussi sous le nom de Peranakan Mansion. Cette villa cossue, dont les murs extérieurs sont peints en vert clair, a été la demeure d’un riche Baba du siècle dernier. L’intérieur luxueux nous offre, à tous les trois, un aperçu du mode de vie du propriétaire et de sa famille. Environ mille pièces d’antiquités et objets de collection de l’époque sont visibles dans toutes les pièces de la sublime maison. Nous sommes sous le charme des lieux et avons l’impression d’avoir fait un bond dans le passé.DSCN6566 DSCN6570 DSCN6573IMG_1522IMG_1532IMG_1527IMG_1519IMG_1513IMG_1508IMG_1506IMG_1504 DSCN6575DSCN6580 DSCN6588 DSCN6595 DSCN6599 DSCN6601 DSCN6603 DSCN6604 DSCN6610 DSCN6611 DSCN6614 DSCN6615 DSCN6622 DSCN6635 DSCN6638 DSCN6641DSCN6648IMG_1541La mansion se visite du lundi au dimanche de 9h30 à 17h. Adresse : 29, Lebuh Gereja, Pulau Pinang, Malaisie

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Cher Ami,

A cette heure-ci, tu es probablement arrivé à Bangkok. J’ai relu le texte que tu as écrit à la maison – Le’Mon Stay – et franchement je n’ai pas envie de le retoucher parce que tes mots sont sincères et spontanés, et ils reflètent le « Erwin » que nous aimons, notre « Erwin ». Sache que nous avons passé une semaine fantastique et sommes heureux d’avoir fait un petit bout de chemin avec toi. Demain matin, nous allons visiter la Baba-Nyonya Mansion avec Théophile, comme prévu. Passe une bonne fin de séjour en Thaïlande, et encore merci pour toutes tes belles attentions qui nous ont beaucoup touchés. Nous t’embrassons fort !

Tes amis Vali, Thierry et Théophile 

(Je précise que le français n’est pas la langue maternelle de Erwin. Aussi je le félicite pour la qualité de ses écrits.)

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Guest commentaire de Erwin sur Penang :

A peine installés au Le’Mon stay, notre élégante maison de ville dans la rue Phuah Hin Leong à George Town sur l’ile de Penang, Anson Keith, notre landlord, nous a fait une visite en voiture pour que nous puissions mieux nous orienter dans la ville. C’était une belle introduction qui nous a pas seulement montré ‘le’ money changer, l’agent de change avec le meilleur tarif, ou l’ATM, le guichet automatique pour retirer de l’argent, mais qui nous a également fait découvrir la diversité culturelle de cette ville. Il y a une chose qu’il nous a fait découvrir qui a éveillé particulièrement mon intérêt. En passant en voiture, il nous a montré un dessin mural d’une remarquable qualité, un peu lavé par le temps et par l’air humide, mais en plus par de nombreux touristes qui ont dû se frotter contre le mur. Le dessin représentait une jeune fille chinoise sur une bicyclette et derrière elle un petit garçon se pressait contre elle. Devant le dessin se trouve, collé contre le mur et complétant le dessin, un vélo, un vrai. Je me suis rappelé avoir vu une photo de ce dessin dans le passé sur l’un des réseaux sociaux que bon nombre parmi nous utilisent et dont les malaisiens ont l’un des taux de fréquentation le plus haut au monde. Les dessins sont faits par l’artiste lithuanien Ernest Zacharevic de Londres. C’était Isaac, notre ami malaisien de Kuala Lumpur que je connais depuis 14 ans via Laurent et que nous avons rencontrés il y a quelques jours à KL, qui s’est fait prendre en photo en imitant un passager sur le siège arrière du vélo. Une belle photo. Ça m’a donné envie de faire une photo comme lui, comme une série de photos qu’il a commencée et que d’autres amis continueront, des amis différents sur la même photo à des années différentes. Je suis parti à la recherche de cette photo.Lors d’une promenade avec Valérie et Thierry dans le centre-ville de Georgetown (Théophile était resté à la maison pour faire ces devoirs en ligne), j’avais donc toujours ce dessin en tête. Quand nous avons fait une petite pause dans la Armenian house pour un lassi à la banane pour moi et des smoothies mango-banane pour mes amis – excellents d’ailleurs, il faut en goûter lors d’un passage sur l’île – j’ai demandé au serveur où se trouvait ce dessin. Et voilà, il se trouvait dans la même rue, la Armenian street, juste un peu plus haut. Le dessin s’appelle ‘Little children on a bicycle’. Je me suis pris au jeu et, hop, je suis monté à mon tour à l’arrière du vélo. Le petit gamin chinois a l’air de souffrir un peu du poids de celui qui s’est hissé derrière lui.

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En face de cette photo, il n’y a pas qu’une dizaine de touristes de nationalités diverses amis bien sûr des petits vendeurs de souvenirs. J’ai acheté comme souvenir un set de cartes avec d’autres photos de ces dessins muraux auprès d’un vieux chinois qui avait autour de soixante-dix ans et portait un grand sourire dans son visage. Cet achat s’avérait bien utile par la suite dans la journée. Le chinois n’arrêtait pas de nous souhaiter bonne année en avance. Il était tout content de ces deux touristes qui achetaient des petits bricoles. J'adore les visages  des vieilles personnesDans la rue suivante, la Ah Quee Street, un petit groupe de touristes en face d’un mur ? Cela indique qu’il doit avoir quelque chose à voir. Et voilà ‘Boy on a bike’, notre deuxième dessin. Bien vu, Erwin, remarque Valérie qui se prête à mon jeu et me prend en photo face à ce gamin en imitant un policier qui arrête le petit môme. Je ne peux apparemment pas nier que mon père a été gendarme en Autriche. A nouveau, une vieille moto enchaînée contre le dessin pour compléter le dessin. photoPlus tard, dans la journée, Valérie et Thierry étaient rentrés au Le’Mon stay pour revoir les devoirs de Théophile et aller manger avec lui. J’ai visité donc seul la ‘Blue mansion’ (Leith street), la maison de Penang de Cheoh Fatt Tze, le richissime chinois appelé Rockefeller de l’Est, qui avait créé un empire commercial à travers les continents. C’est une visite que mes amis feront certainement un jour quand je serais déjà parti, comme celle de la maison Babanounian,…..(….). Je laisse donc la description à Valérie qui, dans son style bien à elle, saura beaucoup mieux que moi trouver les mots pour décrire la beauté de ces lieux.

Alors les dessins muraux revenaient dans mes pensées, les cartes avec les noms des rues dessus dans mon sac, j’ai décidé de repartir à la recherche. Je les trouve très bien faits, très originaux ces dessins et j’ai toujours eu un faible pour les beaux dessins dans la rue (moins pour les graffitis).

Cannon street n’est pas si loin même si les nuages deviennent de plus en plus menaçants. Est-ce que nous aurions finalement les pluies prévues par la météo pour la durée de mon séjour sur l’île ? Je décide de me lancer et de continuer mon jeu de piste à la malaisienne. Cannon street, c’est le ‘Reaching up’, le petit garçon en chemise jaune qui essaie d’attraper un gobelet dans une niche murale au-dessus de lui, comme l’un de tous ces garçons qui cherchent à attraper les gourmandises que leur mère essaie de cacher devant. Vous m’excusez, mais cette fois-ci, je n’étais pas très inspiré pour la pose devant la photo et en plus pas beaucoup de monde à qui j’ai dû donner mon téléphone pour me prendre en photo.
photoJe redescends l’Armenian street et je trouve, à nouveau à l’aide de trois filles musulmanes voilées qui se prennent mutuellement en photo, l’emplacement de ‘Children from the Windows’. J’arrive à convaincre l’une des filles à prendre la photo des enfants sur le mur qui tentent d’atteindre les paniers sur la bicyclette, la vraie, derrière mon dos.
photoIl y a trois photos que j’aimerais trouver avant la pluie du soir. Je prends la Gat Lebuh Chulia qui montent vers le port, mais en vain, je remonte, je redescends ce petit bout de prolongation de la jalan Chulia, pas de dessins muraux à trouver. Une femme voilée m’indique les deux ruelles adjacentes dans lesquels se trouvent ces dessins, dans un anglais difficile à comprendre, mais avec beaucoup d’enthousiasme. Je remonte, à gauche, ‘Kids planning basketball’. Les garçons dans cette petite ruelle cul de sac m’inspirent un peu moins confiance, mais bon, je prête mon téléphone à l’un d’eux qui s’attardent avec les photos tellement il semble mécontent du résultat, je ne regarde pas vers lui, je ne saute pas assez haut, finalement il est content. Je me retrouve avec plein de photos sur lesquelles on voit essentiellement mon gros ventre resurgir en dessous du t-shirt. C’est cela, il a dû s’amuser aussi le petit gars.
photoDans la ruelle, en face, je découvre la photo ‘Brother and sister on a swing’. J’arrive trop tard pour prendre les petits enfants malaisiens qui ont été photographiés par leurs parents sur la balance. J’engage une conversation en anglais et avec mes bras, et là aussi je réussis à trouver quelqu’un qui me prend en photo sur la balance. photoTout content, je rentre à la maison, on se sent bien dans Le’Mon stay, je l’appelle déjà ‘la maison’, malgré ses quelques défauts.

2015 a commencé avec une nouvelle promenade dans Georgetown, Lebuh Muntir et un bon repas au Mews. Au coin d’un temple, Valérie m’indique encore un dessin, la très impressionnante fille en robe bleu ‘Little girl in blue’. Thierry trouve une belle perspective pour que je puisse à nouveau ‘me mettre en scène’.
photoDéjà sur le chemin de retour, c’est encore Valérie qui découvre ‘The awaiting trishaw paddler’, un dessin plus grand que les autres vus auparavant mais qui n’est pas de Zacharevic mais de l’un de ses suiveurs, de Desmond Yeo. Une dernière photo faite par Thierry.
photoEn fait, les murs de George Town sont couverts de dessins muraux, je me suis documenté à la fin de mon jeu de piste seulement sinon ça aurait été trop facile, j’aimais bien le facteur surprise et découverte. Mais pour ceux qui ne sont pas très curieux, il y a la possibilité de voir un plan avec les emplacements : PLAN GEORGE TOWN
Demain, je ne quitterai pas que mes amis pour lesquels je suis venu dans ce coin de monde, mais également ‘mes dessins muraux’ de Penang.

Le matin du 31 décembre, quand j’ai ouvert le frigo, je n’ai pas remarqué la bouteille de champagne qu’Erwin avait mise au frais ! Notre ami est venu de Paris, a transité à Bangkok, puis nous a rejoints à Kuala Lumpur, avant que nous nous envolions tous les quatre pour Penang. Et pendant tout ce chemin, il voyageait avec une bouteille de champ ‘ dans son sac à dos. Alors là, franchement, je dis « CHAMPAGNE » !

Après une journée riche en découvertes, nous nous retrouvons en soirée tous les quatre dans la cuisine de la homestay (Le’Mon Stay). Comme il n’y a pas de verres, nous décidons de sortir les mugs à thé qui feront très bien l’affaire. En voyage, on s’adapte en fonction de ce que nous avons sous la main.

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Erwin a gardé le secret jusqu’au jour J, il nous a fait une sacrée surprise ! Nous qui ne pensions pas boire de champagne le soir du 31 ! Dans les regards qui pétillent, on y lit de la joie, de la complicité, le bonheur d’être là tous ensemble. Le champagne rosé est exquis et nous donne envie de continuer la fête à l’extérieur. Il est déjà tard quand nous sortons, presque 21h15. Nous prévoyons de dîner dans un restaurant du quartier, puis d’aller sur le front de mer, histoire de prendre la température. En effet, on ne sait pas s’il y aura un feu d’artifice cette année. Des Malaisiens nous disent qu’il n’y en aura pas, d’autres nous racontent le contraire. Nous ne savons plus sur quel pied danser, mais une chose est sûre, c’est que la Malaisie est meurtrie après le crash de trois de ses avions en 2014, dont le dernier tout récemment (L’avion de la compagnie Air Asia s’est abîmé en mer de java le 28 décembre avec à son bord 162 personnes.), sans compter les inondations meurtrières. Nous comprenons fort bien que l’humeur ambiante soit maussade.

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DSCN6430DSCN6455Lorsque nous arrivons au restaurant, la jeune femme qui nous accueille est désolée… Les cuisines sont fermées. Il est 21h30, et il faut le savoir : en Malaisie, pour dîner, c’est trop tard. Après avoir fait un tour de quartier, à la recherche d’un restau qui veuille bien de nous (snif), tous les quatre nous dirigeons vers la cantine de rue (food street) dans laquelle nous avons déjà déjeuné la veille. Nous savons qu’elle ferme un peu plus tard… Nous nous sommes mis sur notre 31, croyant que nous allions dîner dans un restau, et je sens des regards un peu amusés ou surpris lorsque nous nous installons autour d’une table en plastique.

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Ceci dit, nous sommes très amusés par ce revirement de situation. Après notre dîner à la bonne franquette, Erwin propose d’aller prendre un dessert quelque part… dans un coffee shop par exemple. Nous partons nous balader le long de la mer… et là, bonne surprise, nous voyons un « Coffee Bean » encore ouvert. Nous choisissons chacun un gâteau différent : crumble aux pommes pour Théophile, cheese cake pour Erwin, gâteau aux fruits rouges pour Thierry et bûche au chocolat pour moi.

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En sortant du coffee shop, nous marchons le long de la jetée… et alors qu’on n’y croyait plus, un feu d’artifice démarre juste au dessus de l’océan.

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A minuit, tous les Malaisiens échangent leurs voeux et se souhaitent plus ou moins discrètement une bonne année. Comme nous sommes joyeux, nous prenons quelques photos avec un groupe de jeunes personnes qui jouent le jeu avec beaucoup d’enthousiasme. Le champagne fait effet, il n’y a pas de doute.

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Puis, nous traversons la rue embouteillée pour rejoindre un concert en plein air. La musique hurle dans les haut-parleurs, et des dizaines de jeunes dansent devant la scène. L’ambiance est bonne enfant, et nous restons jusqu’à ce que nous ressentions les premiers signes de fatigue. Nous hélons un taxi dans la cohue… puis un autre… Heureusement, nous en trouvons un assez rapidement, par contre… la circulation… est très dense. Lorsque nous arrivons à la villa, nous sommes contents de rejoindre nos chambres. Demain est un autre jour, et une nouvelle année qui commence.

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Bonne année 2015 à vous tous !