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Fruits du dragon

Aujourd’hui, nous allons au marché du dimanche (sunday market) de Takua Pa avec notre scooter local avec sidecar intégré (très pratique pour les courses ou lorsque nous sommes trois). Toutes les familles thaïlandaises se déplacent de cette façon. Et nous, on fait pareil ! Du coup, tous les gens que nous croisons sont très contents de voir que des Européens ont adopté leur transport local ! Et puis, nous, franchement on adore.Takua paDSCN6908DSCN6960Le marché de Takua Pa n’est pas du tout touristique. C’est un lieu haut en couleur qui n’est fréquenté que par des familles thaïlandaises. Nous sommes donc en immersion totale parmi les gens qui nous sourient, sûrement un peu étonnés quand même que des touristes soient venus jusqu’ici. Thierry et moi sommes très heureux d’avoir découvert cet endroit, car c’est un vrai plaisir pour les yeux : légumes, fruits, herbes aromatiques, piments, gingembre, poisson frais, calamars, tout y est !  IMG_1821

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Calamars

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Pommes de rose (Chom-Poo)

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Poissonnerie locale

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Friture

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Poisson séché

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Piment oiseau

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Les mandarines sont délicieuses, je me laisse tenter…

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Piments verts ou rouges, chou chinois, lime, citronnelle…

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Ambiance locale…

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Des dizaines de sacs de bananes vertes…

Alors que nous nous promenons parmi les étals, nous découvrons des petits sacs en plastique transparent où grouillent fourmis et larves. Je me penche en avant pour mieux regarder au cas où ce serait mon imagination qui me jouerait des tours. En effet, dans les plateaux devant moi, ce n’est pas du riz trois couleurs, mais bien des monts de grosses fourmis ailées et leurs larves. Thierry, très amusé, me demande si je veux goûter aux œufs de fourmi. Je lui réponds qu’éventuellement cuisinés, je pourrais faire cet effort culinaire. La marchande me confirme qu’on les mange cuits. Il est vrai qu’en Thaïlande, manger des insectes fait partie du quotidien et personne ne s’en étonne. IMG_1816 IMG_1817

Par ailleurs, j’ai trouvé une vidéo qui montre le travail que cela suppose de séparer les larves des fourmis.

Le jour commence à baisser et nous avons le retour à faire en scooter. L’ambiance du marché est si agréable que nous serions volontiers restés plus longtemps. IMG_1829IMG_1871IMG_1881

Nous aimons beaucoup les marchés colorés de Thaïlande et en profitons souvent pour acheter des fruits frais, goûteux et sucrés. Ce matin, j’ai eu la surprise de découvrir que ma banane était pleine de graines noires. Intriguée, j’ai fait quelques recherches sur Internet, et j’ai trouvé la réponse à ma question !

DSCN6958DSCN6956Mes bananes possèdent des graines parce qu’elles sont tout naturellement SAUVAGES. Je découvre des choses tous les jours ! J’ai mis à sécher sur le balcon quelques graines de bananes que je rapporterai en France. Voici le régime de bananes en question : DSCN6957Pour en savoir plus, voici un extrait de l’article « Pourquoi les bananes n’ont-elles pas de pépins ? » tiré du Figaro : […] Si on fend une banane dans le sens de la longueur, on pourra voir une série de petites taches noires réparties sur toute sa longueur. Ce sont des «embryons» de graine, des ovules végétaux non fécondés. Car le bananier «domestique» est une plante qui n’a pas besoin de graines pour se reproduire. Ce n’est d’ailleurs pas un arbre mais une herbacée (qui peut atteindre neuf mètres de hauteur avec un faux tronc) dont les racines, par rejet (multiplication végétative), donneront naissance aux bananiers «fils». Un clonage 100 % naturel qui permet à des plants stériles de se reproduire sans connaître les affres de la reproduction sexuée.

Si le bananier forme des fruits sans qu’il y ait fécondation, c’est que son patrimoine génétique comporte, non pas deux comme d’habitude, mais trois copies de leur génome. Ils ont ainsi 33 chromosomes au total (3 copies de leurs 11 chromosomes). Les bananiers sauvages, qui existent encore, sont eux diploïdes : ils ont 22 (2 × 11) chromosomes. Et se reproduisent en fécondant leurs fruits qui contiennent donc de «vrais» pépins. Les bananes sauvages sont plus petites que les domestiques et remplies de graines dures et anguleuses. On estime que les premiers bananiers «domestiqués» sont nés il y a quelque 10 000 ans en Nouvelle-Guinée puis ont progressivement «envahi» l’Asie du Sud-Est. La banane a été introduite aux Antilles à la fin du XVe siècle,­ peu après leur découverte par Christophe Colomb.

(http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/05/20/01008-20090520ARTFIG00047-pourquoi-les-bananes-n-ont-elles-pas-de-pepins-.php)