Cher Ami,

A cette heure-ci, tu es probablement arrivé à Bangkok. J’ai relu le texte que tu as écrit à la maison – Le’Mon Stay – et franchement je n’ai pas envie de le retoucher parce que tes mots sont sincères et spontanés, et ils reflètent le « Erwin » que nous aimons, notre « Erwin ». Sache que nous avons passé une semaine fantastique et sommes heureux d’avoir fait un petit bout de chemin avec toi. Demain matin, nous allons visiter la Baba-Nyonya Mansion avec Théophile, comme prévu. Passe une bonne fin de séjour en Thaïlande, et encore merci pour toutes tes belles attentions qui nous ont beaucoup touchés. Nous t’embrassons fort !

Tes amis Vali, Thierry et Théophile 

(Je précise que le français n’est pas la langue maternelle de Erwin. Aussi je le félicite pour la qualité de ses écrits.)

IMG_1458

Guest commentaire de Erwin sur Penang :

A peine installés au Le’Mon stay, notre élégante maison de ville dans la rue Phuah Hin Leong à George Town sur l’ile de Penang, Anson Keith, notre landlord, nous a fait une visite en voiture pour que nous puissions mieux nous orienter dans la ville. C’était une belle introduction qui nous a pas seulement montré ‘le’ money changer, l’agent de change avec le meilleur tarif, ou l’ATM, le guichet automatique pour retirer de l’argent, mais qui nous a également fait découvrir la diversité culturelle de cette ville. Il y a une chose qu’il nous a fait découvrir qui a éveillé particulièrement mon intérêt. En passant en voiture, il nous a montré un dessin mural d’une remarquable qualité, un peu lavé par le temps et par l’air humide, mais en plus par de nombreux touristes qui ont dû se frotter contre le mur. Le dessin représentait une jeune fille chinoise sur une bicyclette et derrière elle un petit garçon se pressait contre elle. Devant le dessin se trouve, collé contre le mur et complétant le dessin, un vélo, un vrai. Je me suis rappelé avoir vu une photo de ce dessin dans le passé sur l’un des réseaux sociaux que bon nombre parmi nous utilisent et dont les malaisiens ont l’un des taux de fréquentation le plus haut au monde. Les dessins sont faits par l’artiste lithuanien Ernest Zacharevic de Londres. C’était Isaac, notre ami malaisien de Kuala Lumpur que je connais depuis 14 ans via Laurent et que nous avons rencontrés il y a quelques jours à KL, qui s’est fait prendre en photo en imitant un passager sur le siège arrière du vélo. Une belle photo. Ça m’a donné envie de faire une photo comme lui, comme une série de photos qu’il a commencée et que d’autres amis continueront, des amis différents sur la même photo à des années différentes. Je suis parti à la recherche de cette photo.Lors d’une promenade avec Valérie et Thierry dans le centre-ville de Georgetown (Théophile était resté à la maison pour faire ces devoirs en ligne), j’avais donc toujours ce dessin en tête. Quand nous avons fait une petite pause dans la Armenian house pour un lassi à la banane pour moi et des smoothies mango-banane pour mes amis – excellents d’ailleurs, il faut en goûter lors d’un passage sur l’île – j’ai demandé au serveur où se trouvait ce dessin. Et voilà, il se trouvait dans la même rue, la Armenian street, juste un peu plus haut. Le dessin s’appelle ‘Little children on a bicycle’. Je me suis pris au jeu et, hop, je suis monté à mon tour à l’arrière du vélo. Le petit gamin chinois a l’air de souffrir un peu du poids de celui qui s’est hissé derrière lui.

photo
En face de cette photo, il n’y a pas qu’une dizaine de touristes de nationalités diverses amis bien sûr des petits vendeurs de souvenirs. J’ai acheté comme souvenir un set de cartes avec d’autres photos de ces dessins muraux auprès d’un vieux chinois qui avait autour de soixante-dix ans et portait un grand sourire dans son visage. Cet achat s’avérait bien utile par la suite dans la journée. Le chinois n’arrêtait pas de nous souhaiter bonne année en avance. Il était tout content de ces deux touristes qui achetaient des petits bricoles. J'adore les visages  des vieilles personnesDans la rue suivante, la Ah Quee Street, un petit groupe de touristes en face d’un mur ? Cela indique qu’il doit avoir quelque chose à voir. Et voilà ‘Boy on a bike’, notre deuxième dessin. Bien vu, Erwin, remarque Valérie qui se prête à mon jeu et me prend en photo face à ce gamin en imitant un policier qui arrête le petit môme. Je ne peux apparemment pas nier que mon père a été gendarme en Autriche. A nouveau, une vieille moto enchaînée contre le dessin pour compléter le dessin. photoPlus tard, dans la journée, Valérie et Thierry étaient rentrés au Le’Mon stay pour revoir les devoirs de Théophile et aller manger avec lui. J’ai visité donc seul la ‘Blue mansion’ (Leith street), la maison de Penang de Cheoh Fatt Tze, le richissime chinois appelé Rockefeller de l’Est, qui avait créé un empire commercial à travers les continents. C’est une visite que mes amis feront certainement un jour quand je serais déjà parti, comme celle de la maison Babanounian,…..(….). Je laisse donc la description à Valérie qui, dans son style bien à elle, saura beaucoup mieux que moi trouver les mots pour décrire la beauté de ces lieux.

Alors les dessins muraux revenaient dans mes pensées, les cartes avec les noms des rues dessus dans mon sac, j’ai décidé de repartir à la recherche. Je les trouve très bien faits, très originaux ces dessins et j’ai toujours eu un faible pour les beaux dessins dans la rue (moins pour les graffitis).

Cannon street n’est pas si loin même si les nuages deviennent de plus en plus menaçants. Est-ce que nous aurions finalement les pluies prévues par la météo pour la durée de mon séjour sur l’île ? Je décide de me lancer et de continuer mon jeu de piste à la malaisienne. Cannon street, c’est le ‘Reaching up’, le petit garçon en chemise jaune qui essaie d’attraper un gobelet dans une niche murale au-dessus de lui, comme l’un de tous ces garçons qui cherchent à attraper les gourmandises que leur mère essaie de cacher devant. Vous m’excusez, mais cette fois-ci, je n’étais pas très inspiré pour la pose devant la photo et en plus pas beaucoup de monde à qui j’ai dû donner mon téléphone pour me prendre en photo.
photoJe redescends l’Armenian street et je trouve, à nouveau à l’aide de trois filles musulmanes voilées qui se prennent mutuellement en photo, l’emplacement de ‘Children from the Windows’. J’arrive à convaincre l’une des filles à prendre la photo des enfants sur le mur qui tentent d’atteindre les paniers sur la bicyclette, la vraie, derrière mon dos.
photoIl y a trois photos que j’aimerais trouver avant la pluie du soir. Je prends la Gat Lebuh Chulia qui montent vers le port, mais en vain, je remonte, je redescends ce petit bout de prolongation de la jalan Chulia, pas de dessins muraux à trouver. Une femme voilée m’indique les deux ruelles adjacentes dans lesquels se trouvent ces dessins, dans un anglais difficile à comprendre, mais avec beaucoup d’enthousiasme. Je remonte, à gauche, ‘Kids planning basketball’. Les garçons dans cette petite ruelle cul de sac m’inspirent un peu moins confiance, mais bon, je prête mon téléphone à l’un d’eux qui s’attardent avec les photos tellement il semble mécontent du résultat, je ne regarde pas vers lui, je ne saute pas assez haut, finalement il est content. Je me retrouve avec plein de photos sur lesquelles on voit essentiellement mon gros ventre resurgir en dessous du t-shirt. C’est cela, il a dû s’amuser aussi le petit gars.
photoDans la ruelle, en face, je découvre la photo ‘Brother and sister on a swing’. J’arrive trop tard pour prendre les petits enfants malaisiens qui ont été photographiés par leurs parents sur la balance. J’engage une conversation en anglais et avec mes bras, et là aussi je réussis à trouver quelqu’un qui me prend en photo sur la balance. photoTout content, je rentre à la maison, on se sent bien dans Le’Mon stay, je l’appelle déjà ‘la maison’, malgré ses quelques défauts.

2015 a commencé avec une nouvelle promenade dans Georgetown, Lebuh Muntir et un bon repas au Mews. Au coin d’un temple, Valérie m’indique encore un dessin, la très impressionnante fille en robe bleu ‘Little girl in blue’. Thierry trouve une belle perspective pour que je puisse à nouveau ‘me mettre en scène’.
photoDéjà sur le chemin de retour, c’est encore Valérie qui découvre ‘The awaiting trishaw paddler’, un dessin plus grand que les autres vus auparavant mais qui n’est pas de Zacharevic mais de l’un de ses suiveurs, de Desmond Yeo. Une dernière photo faite par Thierry.
photoEn fait, les murs de George Town sont couverts de dessins muraux, je me suis documenté à la fin de mon jeu de piste seulement sinon ça aurait été trop facile, j’aimais bien le facteur surprise et découverte. Mais pour ceux qui ne sont pas très curieux, il y a la possibilité de voir un plan avec les emplacements : PLAN GEORGE TOWN
Demain, je ne quitterai pas que mes amis pour lesquels je suis venu dans ce coin de monde, mais également ‘mes dessins muraux’ de Penang.

A 8h30, nous voilà enfin prêts tous les trois pour la visite des fameux temples d’Angkor ! Partir tôt est le meilleur moyen d’éviter la foule et la chaleur. (Mais honnêtement 8h30 c’est déjà tard… Le mieux est de partir à l’aube, d’autant plus que la billetterie ouvre à 5h30 du matin.) Le tuk tuk nous dépose devant les guichets, nous avons le choix entre un forfait de 1, de 3 ou de 7 jours. Nous choisissons la première option, soit une journée complète de visites, histoire de ne pas faire une « overdose » de temples en pleine semaine. IMG_0715

Angkor, situé à quelques kilomètres de Siem Reap, est l’un des plus grands sites archéologiques de l’Asie du Sud-Est. Quelque 400 kilomètres carrés de jungle abritent des temples en ruine, des étendues d’eau et des routes bitumées en bon état. La cité d’Angkor a été le centre du royaume khmer, et ses monuments témoignent d’une civilisation ancienne exceptionnelle. Des temples comme Angkor Vat, le Bayon, Preah Khan et Ta Prohm sont parmi les plus belles représentations de l’architecture khmère. DSCN5966 DSCN5994Notre circuit commence par le temple principal, le « Angkor Vat ». C’est le plus célèbre et probablement le plus visité. Ce temple colossal a été construit par le grand roi khmer Suryavarman II au début du XIIème siècle.

DSCN5997 DSCN5998 IMG_0729 IMG_0735 IMG_0773Nous sommes impressionnés par les dimensions des ruines géantes. Nous sommes muets comme des carpes – d’ailleurs les autres touristes le sont aussi – tant nous sommes intimidés par les lieux. A l’intérieur, mon regard court sur les détails des bas-reliefs qui ornent les murs.

IMG_0713 IMG_0714 DSCN5947 DSCN5948 DSCN5951 DSCN5952 DSCN5953 DSCN5954 DSCN5955IMG_0716IMG_0718 IMG_0719 IMG_0722 IMG_0723DSCN5964DSCN5975DSCN5978DSCN5979IMG_0728IMG_0753IMG_0782IMG_0788Encore éblouis par ce premier temple, nous filons en tuk tuk voir le Banteay Kdei qui date également du XIIème siècle. Il possède de grandes tours sculptées en forme de visages. C’est tellement magnifique qu’on en oublie « presque » la chaleur. La nature commence à faire partie du tableau…

DSCN6008DSCN6064IMG_0792IMG_0795IMG_0800IMG_0812IMG_0816IMG_0818DSCN6009 DSCN6022 DSCN6028 DSCN6034 DSCN6037 DSCN6040DSCN6061A quelques mètres, nous accédons au Ta Prohm, le temple voisin, lui aussi construit par le roi Jayavarman VII en mémoire de sa mère. L’endroit est beau et majestueux avec ses hauts banians aux racines aériennes qui recouvrent les ruines. Sur ce site sauvage et romantique, nous sommes témoins de la force de dame nature qui semble y avoir repris tous ses droits. DSCN6066 DSCN6067DSCN6075IMG_0823 DSCN6077 DSCN6082DSCN6084DSCN6073IMG_0825IMG_0828Nous terminons la visite par l’immense Angkor Thom, la cité capitale de Jayavarman VII (1181-1218). L’ensemble s’étend sur 9 km2 et comprend les ruines du Palais Royal, les Tours Suor Prasat et un certain nombre de temples, Preah Palilay, Preah Pithu, mais surtout le Temple-Montagne Baphuon, la Terrasse des Eléphants et l’envoûtant temple du Bayon. Les cigales font un vacarme épouvantable – pas le même bruit que celles qu’on trouve dans le midi – et franchement leur bruit métallique est horrible. Au milieu de l’enchevêtrement des branches, les grands visages de pierre au sourire éternel observent les visiteurs fascinés. (Le temple du Bayon possède 49 tours sculptées de ces visages géants.) L’après-midi se termine, nous sommes fatigués mais heureux d’avoir vu ce lieu à la beauté intemporelle, depuis le temps qu’on en rêvait ! IMG_0845 IMG_0855 IMG_0857 IMG_0858 IMG_0860 IMG_0869 IMG_0870

DSCN6128 DSCN6130 DSCN6133 DSCN6140 DSCN6142DSCN6097IMG_0833IMG_0834IMG_0835IMG_0837IMG_0842IMG_0844IMG_0862IMG_0863IMG_0874IMG_0876IMG_0902 DSCN6145IMG_0841IMG_0925IMG_0937

Ce matin, nous partons avec Marie – notre guide pour la journée – à la découverte de la campagne cambodgienne. Nous quittons le Tara Lodge vers 8h30, très impatients de découvrir les différents sites prévus par le circuit de la boucle Est de 100 km que nous devons parcourir aujourd’hui. Comme je ne suis pas à l’aise en deux-roues, c’est Marie qui m’emmène derrière elle. Thierry et Théophile sont ensemble sur un autre scooter. On démarre, c’est parti pour l’aventure… IMG_0437

Après plusieurs kilomètres de bitume, nous bifurquons pour prendre un chemin de terre sablonneuse. Devant nous s’étendent des champs de sel à ciel ouvert, ce sont les marais salants de la région. Marie nous explique que le sel est stocké dans les petites cabanes de bois qui nous entourent, et qu’il sert surtout à conserver le poisson séché.

DSCN5582IMG_0432 DSCN5585Nous reprenons le même chemin qui longe les marais salants et arrivons dans une cocoteraie où vivent quelques villageois. Nous nous mettons à l’ombre d’une petite gargote et découvrons la fameuse plage secrète (qui ne l’est plus maintenant !) – Angkul beach – bordée sur toute sa longueur par de hauts cocotiers. La vaste étendue de sable est déserte, quelques bateaux voguent sur l’océan, c’est le calme absolu. Lorsque je rejoins la petite équipe restée sous la paillote, une jeune femme apporte une noix de coco énorme, avec trois pailles s’il vous plaît ! En face, des îles se dessinent à l’horizon, l’île du Lapin, l’île aux Mangues et l’île aux Serpents.

DSCN5586 DSCN5594 DSCN5597IMG_1408IMG_1411

Le premier break terminé, Marie nous invite à repartir par la piste pour rejoindre plusieurs kilomètres plus loin une route bitumée qui nous mène à la frontière vietnamienne. Devant le barrage qui sépare les deux pays, nous prenons ensuite un petit chemin sur notre gauche qui nous conduit vers des paysages sublimes où l’eau et le vert sont omniprésents : c’est le royaume des buffles. Nous commençons à en voir quelques-uns, puis au fur et à mesure de notre parcours, ce sont des troupeaux entiers qui s’offrent à nous. Un tableau unique et magnifique ! IMG_0455 IMG_0450DSCN5604 DSCN5605 DSCN5607 DSCN5608Marie est incroyable, elle connaît toutes les pistes par cœur. C’est une vraie aventurière ! Elle nous emmène cette fois prendre un café glacé dans un village Khmer. Des bébés chiens et leur mère nous accueillent dans la joie, tandis qu’à côté de nous, des femmes « tapent le carton » et semblent trop concentrées par leur jeu pour faire attention à nous. Le café khmer glacé qui nous est servi est tout simplement EXCELLENT, le meilleur qu’on ait bu au Cambodge ! DSCN5611Camboge_Pause Café KEP avec MarieDSCN5613 DSCN5619Après ce deuxième break, nous arpentons l’allée royale où de très grands palmiers se font face, avant de traverser des rizières splendides où des femmes enrubannées ou chapeautées coupent à la serpette les longes tiges de riz mûr. De beaux paysages défilent devant nos yeux et nous ne nous rendons pas vraiment compte des kilomètres parcourus et du temps qui passe. DSCN5623DSCN5624Nous nous arrêtons dans un petit village typique khmer pour nous restaurer. La gentille cuisinière nous prépare une omelette très goûteuse accompagnée d’un riz blanc. Les assiettes se vident, il n’y a pas de doute, nous avions un petit creux ! IMG_1417

Sur la route de Kompong Trach, nous traversons des villages isolés en pleine nature où des dizaines d’enfants nous saluent au passage. Ils nous font de grands signes ponctués d’un « hello »… C’est vraiment touchant de voir autant de gentillesse spontanée, et tous ces visages beaux à croquer ! Nous arrivons devant des pitons rocheux et nous garons près de la grotte à l’intérieur de laquelle se trouve un petit lagon. Des garçonnets se jettent du haut du rocher et plongent dans ses eaux fraîches. Thierry décide lui aussi de se jeter à l’eau pour se rafraîchir et se dépoussiérer. DSCN5633 DSCN5634 DSCN5635 DSCN5639La boucle est bientôt complète, il reste la plantation de poivre à visiter. Nous parcourons les derniers kilomètres en empruntant une piste défoncée… un vrai rodéo sur la selle ! Sur la route de la vallée des plantations, nous arrivons sur un site superbe, mon premier mot fut « waouh » ! DSCN5666 DSCN5668 DSCN5669IMG_0529IMG_0530DSCN5680DSCN5685DSCN5688DSCN5692De retour sur Kep, je réalise la journée magique que nous avons passée tous les trois. Je remercie Marie qui nous a permis de découvrir le Cambodge autrement, hors des sentiers battus, et dans des conditions vraiment idylliques. Un grand merci à notre super guide que j’embrasse en passant ! DSCN5696

Si vous passez à Kep et que vous avez envie de découvrir sa région, prenez contact avec Marie ! Je la recommande !

Adresse mail : kepautrement@gmail.com

Numéro de téléphone : Marie +855 (0) 87 320 140

Page Facebook : Kep Autrement

Web : http://kepautrement.hautetfort.com/

Après 5 nuits passées à Phnom Penh, nous partirons demain matin dans le sud, à Kampot plus précisément. Nous décidons donc – pour notre dernière journée – de visiter le musée national. A peine sortis de l’hôtel, un jeune vient vers nous en souriant. Nous le reconnaissons, c’est lui qui nous a emmenés hier au Palais Royal. Théophile l’apprécie beaucoup, et nous acceptons de voyager encore dans son tuk-tuk. Nous commençons à nous habituer à la conduite « à la khmer », et tous les trois restons zen sur notre petite banquette… jusqu’à l’arrivée. Le musée national, situé au nord du Palais royal, est célèbre pour son importante collection d’art khmer. Là encore, nous ne pouvons pas photographier l’intérieur du musée. Dommage. DSCN5248 DSCN5249 DSCN5250Quatre galeries sont ouvertes sur un petit jardin intérieur où sont disposés quelques bancs. Dans le musée, il n’y a pas d’air conditionné, il y fait donc très lourd. La première galerie est consacrée aux statues et objets en bronze, les deux suivantes exposent de nombreuses statues des 11 et 12ème  siècles et la dernière, des objets plus récents. Le musée contient de très belles statues bouddhistes et hindoues et aussi une collection de statues de Bouddha datant de l’époque post-angkorienne. De nombreux guides parlant anglais et français sont disponibles pour les touristes qui veulent des informations plus précises ou en savoir plus sur l’histoire khmère.

DSCN5251 DSCN5252 DSCN5253 DSCN5254Thierry et moi avons un coup de coeur pour Jayavarman VII, le dernier grand roi de l’Empire khmer. (Il régna entre le 12ème et le 13ème siècle.) Son visage est beau et serein, le regarder est apaisant. Si vous souhaitez le voir, il est exposé au musée Guimet à Paris.

Jayavarman VII

Ce matin, après le petit-déjeuner, nous décidons d’aller au Palais Royal, un incontournable qu’il serait dommage de manquer. On y va cette fois en tuk-tuk, cela nous permet de voir la ville autrement qu’à pied. J’ai mis un pantalon fluide et une blouse en coton léger, car j’imagine qu’une tenue correcte est exigée. Notre jeune chauffeur se faufile entre les véhicules, oublie les stops, double les autres tuk-tuk et profite de la légèreté de son véhicule pour passer sur les côtés étroits de la route – il a probablement un compas dans l’oeil ! Il se gare devant les jardins du Palais Royal, nous descendons sains et saufs… et même pas décoiffés ! Les billets achetés, nous prenons un guide (ce que nous ne regrettons pas). La visite commence avec une vue sur la résidence privée du roi et de la reine – Sa Majesté Preah Bat Samdech Preah Norodom Sihanouk et Sa Majesté Preah Reach Akka-Mohesey Norodom Monineath Sihanouk. Le drapeau qui flotte au loin indique que les souverains sont présents. Le Palais royal est récent, il a été construit en 1866 par le roi Norodom. Les photos de la salle du couronnement étant interdites, je ne peux vous montrer que l’extérieur. Parmi les divers bâtiments, je remarque un curieux pavillon d’inspiration Napoléon. Il aurait été transporté pierre par pierre et reconstruit au Cambodge. Il s’agit d’un cadeau offert par l’impératrice Eugénie au début du XXème siècle. Au cours de la visite, nous voyons sous vitrine plusieurs cadeaux offerts par Napoléon III au roi. Pendant deux heures, nous suivons notre guide qui nous explique tellement de choses qu’il m’est très difficile de me souvenir de tout.
DSCN5196

Palais du trône

DSCN5195

Jardin à la française

DSCN5197

Le naga – serpent mythologique à 7 têtes

DSCN5198

Salle du trône où l’on ne peut pénétrer

DSCN5200

Pavillon du Clair de Lune

DSCN5202

Détail du toit – danseuse sculptée. Un détail qui rappelle que le roi est passionné par les ballets.

DSCN5203

Un garuda

DSCN5206

Une couleur pour chaque jour de la semaine

DSCN5208

Parures de mariage en or des souverains

DSCN5211

La pagode d’argent : plus de 5000 carreaux d’argent composent le sol. Les colonnes de sa façade sont en marbre d’Italie.

DSCN5217

La Pagode d’argent

DSCN5218

Dans les jardins du Palais Royal, une statue verdie par la mousse.

DSCN5215

Thierry et notre guide, très professionnel

DSCN5214

Le stupa royal

DSCN5220

Un autre stupa plus ancien

DSCN5221

Détail du sommet du stupa

Le Wat Chedi Luang est un très beau temple en ruines, situé au coeur de la vielle ville de Chiang Mai, juste en face de l’hôtel Phoothawee House où nous avons séjourné.

IMG_1339

Histoire du Wat Chedi Luang

Ce temple est construit en 1391 sous le règne du roi Saen Muang Ma (1385-1401), le 8ème souverain de la dynastie Mengrai. Ce dernier veut que le temple abrite les cendres de son père, Ku Na. Au fil des siècles, le Wat Chedi Luang connaît des agrandissements jusqu’à ce qu’il atteigne sa forme définitive en 1475, sous le règne du roi Tilokaraj. Le temple a abrité le célèbre Bouddha d’émeraude, l’objet religieux le plus sacré de Thaïlande (maintenant conservé au temple Wat Phra Kaew, à Bangkok). Malheureusement, la pagode est lourdement endommagée par le séisme de 1545. Le Bouddha d’émeraude reste dans le chedi pendant six ans après ce tremblement de terre, après quoi il est transporté jusqu’à Luang Prabang (Laos) par le roi Setthathirat.

Cinq ans plus tard, Chiang Mai est vaincue par les Birmans. Le temple ne sera jamais reconstruit, mais reste la plus grande structure post-tremblement de terre jusqu’à aujourd’hui. Plusieurs viharns – terme qui désigne en thaï un temple, de plan rectangulaire, destiné à abriter une statue de Bouddha – sont ajoutés au temple dans les années suivantes. Le plus grand Viharn est construit en 1928.

DSCN4955

Grand Viharn datant de1928

Aujourd’hui…

Le chedi en briques du temple Wat Chedi Luang est haut de 60 mètres. Sa base mesure 44 mètres de large, possède 4 côtés, avec chacun un grand escalier gardé par des nagas en pierre (serpents mythologiques). Sur un des côtés, d’énormes éléphants sculptés dans la pierre semblent saluer les visiteurs.

DSCN4994 DSCN4999

Bien qu’il soit abîmé, le temple reste un lieu actif fréquenté par les moines qu’on reconnaît à leur robe couleur safran. IMG_1319 IMG_1313

Le grand viharn à côté du Chedi abîmé a été construit en 1928. L’intérieur est impressionnant de beauté avec ses hautes colonnes rondes supportant un plafond rouge foncé et ses lustres de cristal. Il abrite un Bouddha en position debout connu sous le nom de Phra Chao Attarot. Le Bouddha date de la même période que le fondateur du temple, le roi Saen Muang Ma (fin du 14ème siècle). DSCN4963 DSCN4975IMG_1296

Près de l’entrée se trouve un grand arbre qui appartient à la famille des Diptérocarpacées. C’est un arbre symbolique considéré comme un protecteur de la ville. La légende veut que si cet arbre tombe, une grande catastrophe s’ensuivra. DSCN5098DSCN5112

Le marché de Pang Mapha

Le marché de Pang Mapha se tient tous les mardis matin sur la place du village, près du 7-Eleven. Les ethnies montagnardes sont là depuis l’aube pour y vendre leurs produits. J’ai mis mon appareil photo dans ma poche de sweat, mais dès les premiers pas je l’oublie complètement. Les petites allées de terre humide bordent des stands où se côtoient des merveilles en bambou tressées : paniers à riz, nattes, paniers, corbeilles et nasses. Tout ce qu’on adore. Je suis en admiration devant ce savoir-faire exceptionnel. Tout le monde sait tresser, fabriquer, coudre, tisser et broder. D’ailleurs, dans les boutiques de Pang Mapha, on trouve une quantité impressionnante de fils de toutes les couleurs, sans compter les rubans aux motifs ethniques. C’est très inspirant. J’imagine ces familles montagnardes tricoter leur vie avec leurs mains… Aujourd’hui, demain, tous les jours, leur vie est rythmée par une rivière, une montagne, des saisons. C’est paisible.

Nous nous arrêtons devant d’autres étals où se vendent des tas de curiosités : herbes, poissons séchés de toutes tailles, épices et piments, échalotes, ail, bijoux, vêtements, appareils électroniques, antiquités, vaisselle… Nous nous fondons dans la  foule pour mieux profiter de l’atmosphère locale. Autour de nous, des femmes portent des vêtements en velours très colorés, du violet, du vert, du rouge, des perles et des paillettes cousues sur les vêtements… Elles sont étranges et belles, nos regards sont forcément pour elles. La peau des plus âgées semble cuite par le froid et le soleil, et des rides profondes sillonnent leur visage cuivré. J’aimerais tant que ces femmes me racontent un peu leur vie, là-haut, dans la montagne… Quelles sont leurs croyances, les histoires de leurs ancêtres, que se racontent-elles le soir quand le froid vient leur mordre les mains ? Hélas, elles ne parlent pas un mot d’anglais, et il est difficile de communiquer avec elles. Nous appartenons clairement à deux mondes opposés.

Concernant la rudesse du climat, le thermomètre ne dépasse pas les 14°C, le matin, lorsque nous nous levons. Alors, nous ne nous étonnons plus de voir autant de gants, bonnets, chaussettes en laine… En regardant de près les femmes tribales, je commence à trouver que leurs vêtements aux couleurs vives sont intéressants et je m’imagine avec quelques pièces colorées que j’ajusterais différemment, avec une ceinture et des bottes en cuir… J’en parle à Thierry qui m’écoute, mais il ne paraît pas convaincu par mes idées de mode. Tandis que je prolonge mon rêve, Thierry m’appelle pour me montrer de jolis sacs en tissu. Ce sont des sacs bandoulières en patchwork. Nous les regardons un à un et en mettons trois de côté. Le vendeur, plutôt content, nous indique le prix sur sa calculette. Nous lui faisons signe que c’est « ok » pour la vente.  En sortant du marché, j’aperçois notre amie Busaba. Elle marchande un sac de gingembre à une veille montagnarde accroupie devant une toile où sont amassés quelques légumes. Je ne sais pas ce qu’elles se racontent, mais la marchande qui paraît avoir 100 ans se met à rire. Ce soir, j’ai encore l’image de son sourire découvrant des dents rouge foncé. Il me semble qu’elle « machouillait » du bétel, mais je n’en suis pas sûre.

La bonne surprise est que Thierry a pris quelques photos du marché… Ce que j’ai découvert bien après l’écriture de l’article.

IMG_1212 IMG_1213IMG_1217 IMG_1218 IMG_1219

Tham Lot cave

DSCN4836Vers 12h30, tous les trois prenons un taxi scooter à destination de « Tham Lot cave », une grotte située à 9 kilomètres de Pang Mapha. La station de taxi se trouve devant le 7-Eleven. Après s’être mis d’accord sur le prix de la course, nous montons chacun derrière notre chauffeur. C’est amusant de se suivre en scooter sur les routes de campagne, de sentir le vent dans nos cheveux, de frissonner à l’ombre des sous-bois que nous traversons à toute vitesse. A l’entrée du site, après avoir acheté les tickets, un guide nous est automatiquement attribué. Le nôtre est une jeune fille qui me fait penser à Mulan (le célèbre personnage de Disney). Nous la suivons jusqu’à l’entrée de la grotte. Elle s’accroupit pour allumer une lampe à pétrole. Dans la grotte, c’est la nuit… L’aventure commence !

DSCN4837

DSCN4848 DSCN4849 DSCN4851La spécificité de la grotte est qu’elle est traversée par la rivière Nam Lang. Du coup, la visite se fait à pied et aussi en radeau de bambou. Nous découvrons d’énormes stalactites et des stalagmites en forme de champignons géants. Comme le sol est glissant à certains endroits, nous faisons très attention où nous mettons les pieds. Nous grimpons plusieurs échelles de meunier pour atteindre les parties les plus hautes de la grotte. Notre guide nous montre des cercueils (coffins) vieux de deux mille ans qui auraient été sculptés par l’ethnie Lawa. Je suis impressionnée par le lieu, et aussi par le nombre de gros poissons qui grouillent dans la rivière.DSCN4852

DSCN4855 DSCN4856 DSCN4857 DSCN4862 DSCN4865 DSCN4867 DSCN4871DSCN4876 DSCN4879 DSCN4880 DSCN4881 DSCN4885Après deux heures de visite, nous sommes heureux de revoir le jour, le soleil et la végétation. DSCN4889

DSCN4891Nous marchons jusqu’au Cave Lodge qui est à 500 mètres de là. Nous nous asseyons autour d’une table pour y déjeuner. L’endroit est très relaxant, et nous profitons de la quiétude du lieu. DSCN4892 DSCN4893 DSCN4900 DSCN4902 DSCN4905 DSCN4906 DSCN4907Nous rentrons vers 17h en truck (camion). C’est drôle quand même… tous ces types de transport !DSCN4914

Ce dimanche matin, nous n’allons pas à la messe, mais au Wat Phrathat Doi Suthep, un temple (wat) bouddhiste de toute beauté ! Nous sautons dans un songthaew (nom des grands taxis rouges) et partons à la découverte de la région montagneuse au nord de Chiang Mai. Le taxi commence une longue montée, prend des virages à n’en plus finir… Nos oreilles se bouchent à cause de l’altitude… C’est parti pour l’aventure ! DSCN4461Le taxi-man s’arrête pour que nous puissions prendre des photos. Nous sommes déjà très haut, et le panorama est impressionnant. Des femmes Lisu (ethnie montagnarde) sont assises sur le sol et vendent quelques bijoux. DSCN4479Lorsque nous arrivons devant l’escalier du temple, quelques enfants habillés magnifiquement posent devant les fidèles. Je note la plaque d’immatriculation sur la carte professionnelle du taxi qui nous donne rendez-vous dans 1h ou 2 sur le parking où sont stationnés des dizaines de songthaew. IMG_1016IMG_1018DSCN4491DSCN4489DSCN4482DSCN4483Le Doi Suthep doit son nom à la montagne sur laquelle il se trouve. Construit en 1383, il est un site sacré pour le peuple Thaï. J’ai lu qu’il se trouvait à 15 kilomètres au nord de Chiang Mai, mais j’ai l’impression que c’est plus. C’est probablement dû au temps de route que nous avons mis pour venir jusqu’ici. DSCN4514 DSCN4519 DSCN4522 DSCN4526 DSCN4540 DSCN4544 DSCN4548 DSCN4550 DSCN4551DSCN4560 DSCN4567DSCN4574Après la montée des 306 marches, nous continuons à suivre silencieusement la foule. Nous apercevons le chedi doré qui domine les lieux. C’est grandiose. DSCN4545DSCN4546En nous promenant, nous découvrons des merveilles sacrées, telles que des pagodes, des statues de bouddha et des cloches. Je photographie le Bouddha d’Émeraude qui tranche un peu avec tout l’or du site.DSCN4572DSCN4573DSCN4559Des fidèles agenouillés prient Bouddha avec des bâtons d’encens allumés entre leurs mains. La prière se fait avec trois bâtonnets d’encens afin de bien marquer le respect aux trois joyaux du bouddhisme qui sont Bouddha, Dharma et la Sangha. Pour la prière au mort, un seul bâton d’encens est brûlé, car la fumée de celui-ci sert de guide pour l’âme du défunt vers le « nirvana » ou une meilleure vie.  DSCN4555DSCN4575DSCN4570DSCN4557DSCN4558

DSCN3196Les Batu Caves, ou en français les grottes de Batu, sont un lieu touristique et populaire à Selangor (à 10km environ au nord de KL). Nous prenons le train pour y aller, le KTM Komuter de la station KL Sentral. Dans notre wagon, il y a en majorité des familles indiennes avec parfois de très jeunes enfants. J’adore tous ces saris colorés, ces bijoux dorés… cela me donne un avant-goût de ce que nous allons voir. A la sortie du train, nous suivons le groupe de pèlerins et de touristes et, quelques minutes après, nous sommes devant la première statue géante qui est verte… un vert pas tout à fait Hollywood chewing-gum mais plutôt Bollywood. Cette divinité s’appellerait Anuman, à vérifier !

DSCN3211Le site est, d’après les guides, le plus grand sanctuaire hindou hors de l’Inde. Trois grottes principales abritent des temples où se recueillent des dizaines de personnes. La roche calcaire érodée par le temps a formé des stalactites à certains endroits de la caverne. Mais rassurez-vous, les grottes sont bien aménagées et accessibles à tout le monde. Pas besoin d’être un spéléologue pour les visiter.

DSCN3219

Détails du géant que je ne peux pas photographier en entier :

DSCN3218 DSCN3220Tous les trois, nous sommes surpris par la première grotte… Le kitsch des statues contraste avec le naturel de la grotte ! Des scènes de vie sont présentées ici et là, le long des parois calcaires. La plupart des statuettes sont éclairées par des lumières tantôt bleues, tantôt vertes. Les touristes se photographient devant le géant moustachu… (qui n’est pas vert, lui). L’atmosphère est bon enfant.

DSCN3214Nous continuons notre visite avec la montée des 272 marches qui précèdent l’entrée de la deuxième grotte.

DSCN3239

DSCN3238La statue géante toute dorée qui se trouve à l’entrée du grand escalier s’appelle Murugan. Elle fait 42,7 mètres de haut.

DSCN3241

Il parait que c’est la plus haute statue de Murugan au monde.

Avant de m’engager, une femme hindou me barre la route. Je ne comprends pas bien ce qu’elle me dit en anglais, mais je vois qu’elle se dirige vers une pile de tissus colorés. Ma jolie robe n’est pas assez longue, alors je la laisse nouer un paréo autour de ma taille, puis je rejoins mes hommes qui ont déjà commencé la montée des marches. Les quelques gouttes de pluie ne gâchent pas le plaisir de l’ascension. Parmi tous ces fidèles, l’instant est solennel. En haut, Théophile et Thierry m’attendent. Je profite des différents paliers pour prendre des photos et reprendre mon souffle. (Le lendemain, j’ai quelques courbatures aux cuisses.)

A l’intérieur de la grotte, des cascades et un puits de lumière magnifique nous font oublier l’effort de l’escalier raide. J’ai lu qu’il y avait 100 mètres de haut à certains endroits.

DSCN3228

DSCN3224

one

Nous nous arrêtons devant une procession dans un temple de la grotte. Des musiciens accompagnent l’ensemble. Des pèlerins assistent, assis en tailleur, à la cérémonie.

nineVoici les détails de certains temples que je trouve joliment décorés :

seven

five

La vue du haut des escaliers est panoramique, je vous laisse en profiter aussi :

Vue

Les macaques amusent des touristes contents de pouvoir voir des singes en liberté. Et comme si ce n’était pas suffisant, un homme hindou leur lance des bananes et d’autres fruits. Je ne traîne pas trop devant les macaques qui commencent à s’exciter. Je prends vite quelques photos au passage. Peu de temps après, j’entends un macaque énervé et agressif qui poursuit un couple de touristes et essaie de chaparder dans leur sac. Je m’en doutais un peu.

DSCN3232

Un macaque crabier

Bilan de la sortie ? Nous sommes tous les trois ravis d’avoir vu les fameuses Batu Caves. L’endroit vaut le détour, même si on n’est pas friand des grottes (ce qui est mon cas). On a pu avoir un aperçu des cultes hindous. Je dis bien « aperçu », car nous n’avons pas retenu les noms de tous les déesses et dieux hindous. Il va falloir que l’on se penche un peu plus sur les livres spécialisés… Nous n’avons pas pu accéder à la troisième grotte… mais la deuxième nous a comblés.

Mon chouchou

DSCN3180

Nous n’avons pas eu le plaisir de dîner dans son restaurant panoramique, mais nous avons découvert en revanche un « sky bar » où l’on peut boire un verre, déguster des « tapas », avec une vue fantastique sur cette belle tour et les Petronas.

L’adresse est la suivante :

Bar du Pacific Regency Hotel Suites, KH Tower, Jalan Punchak, Off Jalan P.Ramlee, 50250 Kuala Lumpur

Pour plus de photos, cliquez sur : Pacific Regency Hotel Suites

L’endroit est très chic, on peut y prendre un verre près de la piscine (toujours au 33ème étage !) ou sur la terrasse encore au dessus accessible par des escaliers en partie en verre.

IMG_0034