CaptureAmed, c’est d’abord une atmosphère. Il y a son volcan qui domine tout le paysage, sa mer bleue marine où voguent les prahus, ses collines de jungle aux pieds desquelles s’étalent les rizières, et puis cette plage, un peu spéciale, qu’on aime ou qu’on déteste, avec ses gros galets cendrés et son sable qui ressemble à du marc de café mouillé. A Amed, c’est un peu le bout du monde que je suis venue chercher. J’aime ça, la solitude parfois. DSCN8920DSCN8934DSCN8984Amed n’a pas vraiment changé depuis 10 ans. Sur la plage, je marche tête baissée pour éviter de me tordre les chevilles. Et puis j’ai mal sous la plante des pieds, mais je résiste. Après les douces rizières, me voilà au milieu d’une terre presque inhospitalière avec ce géant de volcan au nom barbare, Agung, et sa mer chaude qui paraît si froide. Bali est ainsi, Bali est unique, terre de contrastes, île bénie des Dieux, où la force de la nature a sculpté des paysages tourmentés et sereins à la fois.

DSCN8985Entre les prahus, je partage désormais la plage avec les poules et les cochons qui fouillent ensemble les déchets ramenés par les vagues. C’est vrai que la plage est encombrée de toute sorte de choses et personne ici n’a vraiment l’air de s’en soucier. Ni les locaux, ni les touristes. J’aperçois des petits paniers trempés aux offrandes défraîchies. J’hésite à les ramasser pour les sauver des vagues agressives. Et puis, non, je les laisse au milieu des plastiques, des ampoules et des déodorants, et je continue ma route suivie par des chiens sans collier, libres comme l’air. DSCN8924Comme dirait mon ami Patrice, c’est l’heure de la lumière bleue : ce n’est ni le jour, ni la nuit, c’est le bleu. Le soleil est tombé dans le volcan, et les enfants se baignent en slip dans des rires joyeux. Les plus grands chassent le crabe sous les yeux fiers de leur père, tandis que les mamans assises dans le sable regardent leurs filles devenir femme. Comme la vie dure semble paisible. C’est à ne rien y comprendre… Les gens n’ont rien mais ils ont tout. DSCN8868DSCN8862DSCN8865DSCN8875

Thierry et Théophile se passionnent pour le monde sous-marin et ne veulent pas quitter Amed sans avoir tenté le niveau 1 de l’Open Water Diver. CaptureLa SSI (Scuba School International) est une association internationale qui permet de prendre des cours de plongée sous-marine. Les garçons décident de reprendre des cours et de faire 6 plongées pour obtenir le premier niveau de plongeur. Pour l’examen, ils ont besoin de potasser un livre spécialisé. Avec leur carte SSI Open Water, ils pourront plonger un peu partout dans le monde jusqu’à 18 mètres de profondeur. GOPR1143La montre de plongée indique en autres la profondeur (9.9m) et la température de l’eau (30°C).

GOPR1120GOPR1301Théophile (14 ans) s’est rapidement adapté à ce nouvel univers, comme si – en fait – c’était une évidence d’être là.

GOPR1296GOPR1270GOPR1263GOPR1258GOPR1178GOPR1176GOPR1175Bravo Théophile ! Tu as bien mérité ta carte de plongeur ! Félicitations à l’équipe gagnante…

GOPR1167GOPR1166GOPR1306GOPR1307GOPR1311Merci aussi aux instructeurs de Fun Divers Resort, et particulièrement à Valérie et Franck.

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