Depuis notre arrivée, nous avons testé plusieurs warungs (petits restos) et à l’unanimité notre choix s’est porté sur deux endroits aux ambiances différentes.

Le Nuggets Corner

On aime ce petit resto-boutique qui propose des plats végétariens et non-végétariens. Dans une bonne atmosphère, Joaquim (he’s french) nous accueille toujours avec le sourire. Il n’hésite pas à nous donner de bons conseils et parle de sa cuisine avec passion. C’est toujours un plaisir de discuter avec lui. Je vous conseille de goûter le Gado-Gado, un plat local composé de légumes légèrement croquants nappés d’une sauce aux arachides, ou encore le Yellow chicken rendang accompagné d’un riz jaune. On adore aussi son jus de mandarine. (Joaquim nous dit qu’il y a de la mandarine à Java.) Mais de toute façon, tous ses plats annoncés au menu sont une réussite. Pour nous, c’est l’endroit « coup de coeur » avec une nourriture saine et goûteuse qui réveille nos petites papilles !

 

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Ambiance de nuit

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Les aubergines voisinent les mandarines de Java.

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Le fameux Yellow chicken rendang avec son riz jaune et ses nuggets de légumes « maison »

 

Le warung Bule

Face à la plage, on ne peut pas le manquer. Ce warung peint avec des couleurs chaudes donne envie de s’y attabler. Ouvert sur l’extérieur, on bénéficie d’une vue sur l’océan, avec en prime un brin de vent marin. Un des serveurs parle « un peu » français.

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Ce midi, j’ai commandé du baracuda. J’avoue que c’était très bon. Je pense sincèrement que c’est une chouette adresse pour manger du poisson. Il y a toujours un plat avec la pêche du jour.

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KapokNous sommes mi-octobre, et il fait de plus en plus chaud et humide. On sent dans l’air que les pluies diluviennes ne vont pas tarder à arriver. Les collines se sont teintées de gris, et la végétation n’est plus que broussailles. De la plage, on aperçoit au loin quelques départs de feu. Près de l’hôtel Hammer head où nous séjournons, il y a un arbre superbe qui n’a pas l’air de souffrir du climat. C’est un kapokier. Quand je lève la tête, je vois des branches garnies de feuilles d’un vert tendre et de boules de coton, le kapok. Le sol est tapissé de cette neige blanche. Une vieille femme en ramasse et fourre les flocons dans un sac plastique. J’en prends une poignée, et je suis surprise par la texture de cette fibre. C’est mille fois plus doux et léger que le coton que nous connaissons, issu du cotonnier.

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Sous Wikipedia, je lis que le kapokier est désigné aussi sous le nom Ceiba pentandra, ou fromager, qu’il est cultivé dans toutes les régions tropicales mais principalement en Asie du Sud-Est (Indonésie, Cambodge, Thaïlande).

Le kapokier fournit une bourre imperméable. Isolant et imputrescible, on l’utilise pour rembourrer les coussins, les oreillers, les matelas ou les gilets. Mais son usage a connu un grand déclin après l’introduction de fibres synthétiques. (Quelle tristesse !)
Nous avons là une fibre naturelle, douce et inaltérable, que peu de gens pensent à exploiter, tout simplement parce que nous avons ces saletés de fibres synthétiques ?
Je me rappelle que, sur le salon Maison et Objet, une jeune femme m’avait parlé du kapok. L’entreprise familiale qu’elle dirige, elle et son mari, s’appelle TENSIRA. Ils utilisent le kapok comme matière de rembourrage pour leur matelas, et teintent naturellement leur tissu avec de l’indigo de Guinée. Je leur dis bravo, car non seulement leurs produits sont beaux, mais en plus ils sont naturels.
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