La région d’Ubud est très belle en saison des pluies. La nature est luxuriante, les rizières sont vertes, et le chant de la pluie merveilleux… à qui sait l’écouter. Abrités dans un petit restaurant local offrant un splendide panorama sur les rizières en espalier, nous savourons notre café chocolat dans le plus magique des décors. IMG_4455Nous sommes à Tegallalan à environ 30 minutes de route d’Ubud. Même si ce ne sont pas les plus belles de l’île – la palme revenant aux rizières de Jatiluwih – nous sommes très heureux de pouvoir découvrir ce site magnifique et authentique. Bali, baptisée l’île des Dieux, possède des terres fertiles grâce à ses volcans – d’ailleurs le Mont Agung est toujours en activité – et le climat chaud et humide favorise la culture du riz. Les rizières font partie du paysage culturel de Bali depuis de nombreux siècles. L’île compte à ce jour cinq rizières en terrasse irriguées de façon traditionnelle grâce à des canaux et des barrages, l’eau provenant des rivières gonflées par la mousson. Le subak, système social coopératif visant la gestion de l’eau dans les rizières, repose sur une philosophie ancienne du Tri Hita Karana qui prône l’équilibre de l’esprit, du monde humain et de la nature. Aujourd’hui, grâce à la bonne gestion collective de l’eau, les riziculteurs peuvent continuer à cultiver leur riz de façon traditionnelle.

DSCN8545Pour en savoir plus sur les rizières de Jatiluvih, je vous invite à lire Les rizières de Jatiluwih, les subak de Bali et l’Unesco sur le site de baliautrement.com

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En portant un intérêt particulier aux paysages de rizières en terrasse, nous encourageons en quelque sorte les riziculteurs qui ont choisi de travailler de façon ancestrale. Quand on sait que les rizières tendent à disparaître au profit des spéculateurs immobiliers qui n’ont aucun scrupule à ravager jungle et champs de rizières pour construire des villas ou des hôtels. Si tous les touristes se montraient curieux de découvrir ce bel héritage que sont les rizières, peut-être que cet acharnement immobilier serait freiné ?

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Ce matin, Monsieur Noom est venu nous chercher à Hua Hin pour nous ramener à Bangkok. Monsieur Noom est le chauffeur de taxi que nous avons désormais l’habitude d’appeler lorsque nous devons nous déplacer à cinq. Pour ceux ou celles qui sont intéressé(e)s, son numéro est le 086-0673441. Sur la route, il nous propose de faire un petit détour par le « floating market » de Damnoen Saduak qui se situe dans la province de Ratchaburi, à environ 80 km au sud-ouest de Bangkok. Arrivés sur les lieux, nous nous retrouvons sur un grand parking où sont garés de nombreux 4×4, puis un homme vient vers nous pour nous indiquer la guérite qui vend les billets. Pour nous cinq, nous payons à peu près l’équivalent de 100 euros (4000 baths) – C’est hors de prix pour la Thaïlande ! Nous montons ensuite dans une grande pirogue en bois à moteur… et commençons notre balade dans les canaux.

DSCN8291Sur chaque rive, des boutiques en tôle ondulée proposent toutes sortes de souvenirs qu’il faut négocier… Très vite, je me rends compte que lorsque je pointe le doigt vers quelque chose, le chauffeur du bateau s’arrête devant la boutique en question. Et c’est très embarrassant de me retrouver devant la commerçante qui pense que je suis intéressée par son article ! Je finis donc par faire très attention à ne pas me manifester avec les mains, sauf lorsque cette fois, nous décidons d’acheter quelques fruits à une vieille commerçante que nous croisons en petite pirogue.

DSCN8301 IMG_4165 IMG_4166 IMG_4175 IMG_4191 IMG_4198 IMG_4207 IMG_4226 IMG_4227 IMG_4234 IMG_4238 IMG_4240 IMG_4272Au fur et à mesure de la promenade, nous apprécions tous les cinq d’avoir finalement accepté de faire cette petite parenthèse rafraîchissante, certains endroits sont en effet assez jolis.

DSCN8318 IMG_4283Après la découverte du marché flottant, nous regagnons, satisfaits, notre taxi qui s’élance peu après vers Bangkok. IMG_4298Nous passons sur un très beau pont moderne et apercevons les premiers gratte-ciel de la capitale. 
IMG_4327De retour au Capital Mansion, nous sommes accueillis très chaleureusement par l’équipe de la réception. Tout le monde semble content de nous revoir, c’est tellement agréable d’être reçus aussi gentiment. Avant de quitter Monsieur Noom, nous posons une dernière fois pour la photo souvenir !

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Pour accéder à l’Aquarium de Bangkok, il suffit de prendre le Sky Train et de descendre à la station Siam ou de venir en taxi et se faire déposer devant le grand centre commercial Siam Paragon. Ce centre de shopping est probablement l’un des plus luxueux du pays avec ses 300 boutiques de couture (et haute-couture) et ses restaurants gastronomiques. Mais aujourd’hui, ce qui nous intéresse c’est de trouver le « Sea Life Bangkok Ocean World » et d’y passer une bonne partie de la journée. Au rez-de-chaussée du Siam Paragon, nous suivons les panneaux de direction qui nous indiquent justement que l’aquarium se trouve au sous-sol (niveau B2). Nous avons de la chance, devant les guichets, il n’y a pas foule pour un dimanche. Les prix sont affichés : ils diffèrent en fonction de si vous êtes thaïlandais ou non. Pour toutes les autres nationalités, le prix est d’environ 20 euros/personne. Je comprends fort bien qu’on doive payer plus cher, mais autant… c’est carrément injuste ! Thierry tend le plan du métro sur lequel une pub annonce une réduction sur présentation du plan. Le jeune Thaï découpe l’annonce et nous accorde la réduction. Dès l’entrée, nous sommes enchantés par l’espace, les aquariums géants, la beauté des poissons… et leur diversité ! IMG_3671 IMG_3677 IMG_3681Nous sommes impressionnés par le poulpe, c’est la première fois que nous en voyons un vivant.IMG_3685 IMG_3686 IMG_3690 IMG_3692 IMG_3697 IMG_3702 IMG_3706 IMG_3714 IMG_3720 IMG_3741 IMG_3744 IMG_3748 IMG_3764 IMG_3776Dans le grand tunnel, nous sommes aux premières loges pour découvrir les requins. Leurs yeux sont vides d’expression, et leurs dents si pointues. Brrr ! IMG_3789 IMG_3791 IMG_3795 IMG_3803 IMG_3821Plus loin, nous assistons au bal des méduses, c’est complètement fascinant, captivant, ensorcelant ! J’adore !!!
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Lors de notre dernier séjour à Bangkok, il y a environ 10 ans, nous étions allés au « Lumpini Park » avec Théophile qui était à l’époque un tout petit gars avec une énergie incroyable à revendre. Je me rappelle entre autres de l’aire de jeux et des cours de taï-chi-chuan dispensés en fin d’après-midi. Je garde un souvenir agréable de ce havre de tranquillité et me demande s’il a changé. L’après-midi est déjà bien avancé quand nous décidons d’aller prendre « le frais » dans ce grand parc situé en centre-ville.  CaptureDSCN7954DSCN7949Nous y allons en sky train (le métro aérien) pour éviter les embouteillages des sorties de bureau. L’air est chaud, presque irrespirable, sur mon visage perlent des gouttelettes. J’ai hâte de me retrouver en pleine nature. Patience. DSCN7952DSCN7979En sortant du métro, nous prenons un petit chemin qui longe un canal aux eaux usées. L’odeur est si incommodante que nous en avons presque la nausée. Nous espérons que le parc qui se trouve derrière cette fosse nauséabonde n’est pas touché. Alors que je marche quelques mètres derrière Thierry, ce dernier me fait de grands signes pour que je le rejoigne sans faire de bruit… « Un crocodile, on dirait un crocodile » me souffre-t-il. Dans l’eau saumâtre, je distingue un long corps en train de se mouvoir : c’est un varan. Un gros varan ! 

DSCN7945DSCN7938Le parc est très fréquenté par les habitants de Bangkok qui viennent s’y ressourcer ou faire un peu d’exercice.

DSCN7968DSCN7965DSCN7966Au milieu du parc s’étend un lac artificiel où il est possible de louer un pédalo. DSCN7990DSCN7970Le Lumpini Park existe depuis les années 1920. C’est le roi Rama VI qui est à l’origine de sa création. Lumpini vient de « Lumbini » qui est le lieu de naissance du Bouddha au Népal. DSCN7980Près du lac, quelques varans se baladent en toute tranquillité ! Apparemment, c’est normal, tout le monde trouve cela « ordinaire » – sauf nous ! J’ai averti un des gardiens de l’éventuel « danger » que l’animal représentait, mais quand il a vu le varan, il s’est mis à rire et nous a dit qu’il allait le transformer en sushis ! Et si les mauvaises odeurs de tout à l’heure venaient des excréments des varans ? Pour tout vous dire, on les compte par dizaines dans le lac… Impressionnant !

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Qu’est-ce que c’est ?

Le thanaka est le produit cosmétique traditionnel des Birmans. Les femmes et les enfants l’appliquent quotidiennement sur le visage et les zones du corps découvertes. Il est vendu généralement sous la forme d’une pâte jaunâtre d’origine végétale. Le thanaka est issu des « arbres à thanaka » qui poussent à l’état naturel dans les régions sèches du Myanmar. Les scientifiques pensent que ces arbres appartiennent à la famille des Rutaceae (Rutacées ou citronniers). IMG_2828

Le thanaka, un produit miracle ?

Le thanaka fait partie intégrante de la culture birmane. Ses vertus sont reconnues par les femmes du Myanmar. Le thanaka est directement extrait de l’écorce des arbres à thanaka : il suffit de râper l’écorce de l’arbre avec de l’eau sur une pierre grise circulaire (appelée  kyauk pyin). La pâte de thanaka protège l’épiderme des rayons brûlants du soleil et empêche la déshydratation et le dessèchement de la peau, en bloquant la sudation. Son parfum rappelle un peu celui du bois de santal.

IMG_3141Par coquetterie, certaines femmes birmanes dessinent des motifs simples sur leurs joues, comme la forme d’une feuille nervurée… D’autres soulignent également l’arête de leur nez.

IMG_3137Le thanaka est traditionnellement vendu en petits rondins ou en fagots, mais on peut aussi l’acheter sous forme de petit savon rectangulaire. IMG_3145

Et la médecine dans tout cela ?

Il semblerait que le thanaka possède des vertus non négligeables, notamment contre les poussées d’acné et les mycoses. Par ailleurs, les feuilles de l’arbre à thanaka s’utilisent en médecine indigène pour soigner l’épilepsie.

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Ce matin, nous partons avec notre ami Myo pour le Mont Popa, un volcan éteint qui culmine à 1500 m d’altitude et au sommet duquel se trouvent des temples et des stûpas dorés.

CaptureSur la route, Myo nous propose de nous faire découvrir une petite exploitation de sucre de palme. Nous acceptons avec plaisir, curieux de voir comment le sucre est produit. Nous sommes accueillis par l’exploitant qui nous indique que les palmiers qui bordent la route sont en fait des palmiers à sucre. La sève se récolte tout en haut de l’arbre dans de petits récipients. Des échelles en bambou permettent aux personnes travaillant dans l’exploitation d’accéder aux inflorescences d’où coule la sève. Pendant la pleine saison qui dure entre 4 et 5 mois, la production peut atteindre jusqu’à 20 litres par arbre. Nous avons le droit à une dégustation gratuite avant de passer aux achats… (Comme dans beaucoup d’endroits touristiques dans le monde !)

IMG_3127IMG_3146IMG_3132 IMG_3135Nous goûtons le sucre à la noix de coco râpée… tandis que tout près une femme râpe la coco. Comme c’est gourmand ! Puis Thierry se laisse tenter par les sirops et l’alcool distillée de façon très artisanale, pendant que je me refais une beauté au thanaka !

IMG_3153IMG_3155IMG_3129Après quelques achats, nous rejoignons Myo autour d’une table sur laquelle sont disposées des assiettes de salade de thé. C’est la deuxième fois que j’en mange depuis mon arrivée au Myanmar. C’est une composition que je trouve intéressante, mais que je ne pourrai pas reproduire en France, car notre ami m’indique que la salade ne se compose pas des feuilles de thé qu’on utilise pour le thé. (Je tenterai de chercher la vérité sur cette salade, car ça m’intrigue vraiment !) IMG_3156Après cette pause sympathique, nous remontons en voiture et découvrons la région de Popa et ses vallées luxuriantes, très différente de celle de Bagan. Les terres sont fertiles et largement cultivées, d’ailleurs les marchés sont un plaisir pour les yeux : fleurs, fruits, légumes à profusion… Myo nous explique que la région de Popa bénéficie d’un climat différent avec plus de précipitations, combiné avec de nombreuses sources d’eau et une terre riche due à la décomposition de la roche volcanique.

IMG_3172Au pied du Mont Popa, Myo nous laisse et nous donne rendez-vous dans une heure, le temps pour nous de gravir les 777 marches et de les redescendre ! Thierry achète une petite bouteille d’eau… il se peut que l’on en ait besoin. Nous nous déchaussons et commençons l’ascension de ce grand escalier. Les macaques semblent avoir élu domicile dans le temple. Il y en a partout… Des vendeurs proposent aux touristes d’acheter des cônes de cacahuètes pour les balancer aux singes. Pas terrible comme idée, les macaques s’énervent et s’enhardissent. D’ailleurs, l’un d’eux vient me voler ma bouteille d’eau pour aller la croquer dans un coin. Malgré le soin apporté par les laveurs de marches, les macaques font leurs besoins partout. J’en ai plein les pieds… C’est sûr que ça gâche un peu la sortie. Mais heureusement, au sommet du piton volcanique, la vue est extraordinaire !

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IMG_2664Alors que le taxi passe près de la colline de Mandalay, notre regard est attiré par les beaux stûpas de la pagode Kuthodaw. De loin, l’ensemble me fait penser à un village chaulé des Cyclades.   DSCN7365DSCN7358Depuis 5h ce matin, nous visitons des monuments bouddhiques aussi beaux les uns que les autres, et je m’étonne de ne pas avoir les yeux rassasiés. Quand la voiture passe devant la pagode, je n’ose pas demander un arrêt. Je me dis que tout le monde est fatigué de cette grande journée de visites. D’ailleurs, le soleil ne va pas tarder à se coucher. Thierry semble étonné que je ne réagisse pas et me demande si je veux visiter la « Kuthodaw pagoda ». J’ai à peine répondu par l’affirmative qu’il en parle à notre chauffeur afin que celui-ci fasse demi-tour dès que possible. Alors que nous descendons de voiture, nous lui promettons que nous n’en avons pas pour très longtemps. (Il ne faut pas abuser tout de même.) D’ailleurs, cette fois, notre taximan ne nous suit pas, il est sans doute arrivé à « saturation » de toutes ces merveilles. IMG_2659Pieds nus, j’avance au milieu des stûpas qui se découpent dans un ciel intensément bleu. Thierry, derrière mois, prend des dizaines de clichés. Les pavés sont tièdes, les allées bordées de soleil et la chaleur me remplit l’âme et la tête…

IMG_2665La construction de la pagode « Kuthodaw » remonte à 1857, sous le règne du roi Mindon Min. Chaque stûpa abrite une stèle de marbre sur laquelle sont gravées, recto verso, des pages entières du Tipitaka, l’enseignement de Bouddha. Il s’agit là du plus grand livre du monde avec au total 279 stèles. Ces lignes sont gravées dans le langage Pâli qui n’est pas connu par la majorité des Birmans. Seuls quelques moines savent interpréter les textes. Impressionnant, non ?

DSCN7366DSCN7361DSCN7362Le silence des lieux est parfois troublé par les rires des enfants qui jouent à cache cache. Pétillants de vie, on lit dans leurs yeux espiègles une tendre complicité. Qu’ils sont beaux ces petits Birmans !

IMG_2657IMG_2669Au cœur de la pagode se dresse un stûpa doré, haut de 57 m.

IMG_2660Dans la cour intérieure, nous nous arrêtons sous un arbre aux branches qui n’en finissent pas. Celles-ci sont soutenues par des colonnes scellées dans le sol. La nature est parfois étonnante, cet arbre aurait – d’après les guides – 250 ans.

IMG_2663Le temps semble s’être arrêté dans ces lieux magiques. Mais il est l’heure de rentrer, et le chauffeur est peut-être en train de s’impatienter. En sortant, je me rends compte que ma paire de tennis a disparu. Je les aperçois aux pieds d’une vieille dame assise sur un banc en bois. Elle me regarde me chausser, un genou par terre, et me dit que s’asseoir près d’elle ne coûte rien. Naturellement, nous nous présentons l’une à l’autre. Cherry était professeur d’anglais, je comprends mieux son anglais parfait. Elle me raconte qu’elle adore les parfums Dior, et son RÊVE serait d’en posséder un tout petit peu. Je la regarde porter à son nez un flacon invisible, elle semble dans un moment d’extase. Cette dame, aux yeux délavés par le temps, me touche beaucoup, je me sens proche d’elle et finalement pas très différente. Elle parle avec beaucoup de philosophie de la vie, de la générosité, de la paix, du temps qui passe… Pour elle, s’il n’y avait pas de colère, il n’y aurait pas de guerre. C’est un moment que je ne suis pas prête d’oublier. Merci Cherry, je suis si heureuse que nos chemins se soient croisés.IMG_2671 IMG_2672

CaptureAvant de quitter définitivement la région de Khao Lak, nous avions envie de faire un détour par le parc national de Khao Sok (739 km2). Nous avons donc choisi d’y passer le week-end du 24 janvier. Pourquoi, me direz-vous, si peu de temps ? La raison est simple, comme Thierry doit être joignable à tout moment et que Théophile a plusieurs devoirs à rendre prochainement, il nous fallait du WIFI. Par contre, moi j’ai décidé de décrocher… et de profiter à 100% de la belle nature environnante. Dans le taxi qui nous emmène à Khao Sok, je remarque les premiers pitons rocheux.

IMG_2026Le parc se trouve à 980 mètres d’altitude, et même si ce n’est pas très haut, nous frissonnons « un peu » le matin et le soir. De la terrasse de notre cabane, on a une vue imprenable sur les pitons qui s’enveloppent de brume dès la fin de la journée. Avec ce décor sauvage, on a l’impression d’un remake de « gorilles dans la brume », sauf que nous sommes en Asie et pas en Afrique ! Nous avons réservé deux cabanes en bambou au Khao Sok Morning Mist Resort. Le confort est rudimentaire, et la déco très kitsch… mais Thierry et moi, nous nous y sentons bien. Par contre, Théophile n’aime pas du tout, et pourtant il a exactement la même chambre que nous.

DSCN7062IMG_2091IMG_2092IMG_2094Nous avons bien choisi nos dates de séjour, car nous sommes en saison idéale. Quand arrive la mousson, le parc est fermé plusieurs mois. Le parc national est tellement grand que seules deux parties sont accessibles aux touristes, et elles sont relativement éloignées l’une de l’autre. Nous avons choisi la formule la plus simple, celle de la forêt autour du « HQ » (le headquarter ou centre administratif). Nous sommes à une centaine de mètres de l’entrée du parc, c’est très agréable de sentir la vraie nature à proximité. L’autre partie du parc située au nord concerne le lac Ratchaprapha à 50 km de là où nous sommes. J’ai vu une brochure qui montrait le lac et ses bungalows flottants. Sympa.

Chers amis, si vous me lisez, sachez que je vous déconseille de louer un bungalow comme le nôtre avec de très jeunes enfants, les normes de sécurité sont laissées au hasard (l’électricité par exemple)… et puis Théophile vous le dira, il y a des trous partout, et la nuit je suppose que nous sommes visités par des petites bêbêêêêtes.

Thierry et moi avons fait un petit trek. Rien de bien méchant, on a suivi l’itinéraire sur la carte que le HQ nous a donné. Il est possible de prendre un guide pour sortir hors des sentiers battus. J’ai lu que des gardes forestiers circulaient armés pour faire fuir les braconniers. Nous avons vu peu d’animaux sauvages, mais d’une certaine façon c’est très bien, car nous retrouver face à un félin ne me dit rien du tout. IMG_2084DSCN7073Nous sommes allés jusqu’à la deuxième cascade. Honnêtement, nous avons été déçus, nous pensions voir une énorme chute d’eau. DSCN7093IMG_2041DSCN7096DSCN7097DSCN7110Par contre, nous avons eu la chance de voir des gibbons, des poissons, des lézards, des fourmis géantes, des papillons géants… Mais ce que j’aime par dessus tout, ce sont les bruits de la jungle. Et puis les craquements de branches qui nous font sursauter… Le matin, nous sommes réveillés par les chants des oiseaux exotiques, et le soir nous sommes bercés par le chant des criquets. Bref, que du bonheur…  DSCN7075

IMG_2031 IMG_2056 IMG_2059 IMG_2063 IMG_2067 IMG_2068 IMG_2080Et puis ces plantes extraordinaires – dont on ne connaît pas le nom – nous ont vraiment émerveillés. La couleur est complètement surréaliste ! Quelqu’un connaît le nom de cette fleur ?

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Nous aimons beaucoup les marchés colorés de Thaïlande et en profitons souvent pour acheter des fruits frais, goûteux et sucrés. Ce matin, j’ai eu la surprise de découvrir que ma banane était pleine de graines noires. Intriguée, j’ai fait quelques recherches sur Internet, et j’ai trouvé la réponse à ma question !

DSCN6958DSCN6956Mes bananes possèdent des graines parce qu’elles sont tout naturellement SAUVAGES. Je découvre des choses tous les jours ! J’ai mis à sécher sur le balcon quelques graines de bananes que je rapporterai en France. Voici le régime de bananes en question : DSCN6957Pour en savoir plus, voici un extrait de l’article « Pourquoi les bananes n’ont-elles pas de pépins ? » tiré du Figaro : […] Si on fend une banane dans le sens de la longueur, on pourra voir une série de petites taches noires réparties sur toute sa longueur. Ce sont des «embryons» de graine, des ovules végétaux non fécondés. Car le bananier «domestique» est une plante qui n’a pas besoin de graines pour se reproduire. Ce n’est d’ailleurs pas un arbre mais une herbacée (qui peut atteindre neuf mètres de hauteur avec un faux tronc) dont les racines, par rejet (multiplication végétative), donneront naissance aux bananiers «fils». Un clonage 100 % naturel qui permet à des plants stériles de se reproduire sans connaître les affres de la reproduction sexuée.

Si le bananier forme des fruits sans qu’il y ait fécondation, c’est que son patrimoine génétique comporte, non pas deux comme d’habitude, mais trois copies de leur génome. Ils ont ainsi 33 chromosomes au total (3 copies de leurs 11 chromosomes). Les bananiers sauvages, qui existent encore, sont eux diploïdes : ils ont 22 (2 × 11) chromosomes. Et se reproduisent en fécondant leurs fruits qui contiennent donc de «vrais» pépins. Les bananes sauvages sont plus petites que les domestiques et remplies de graines dures et anguleuses. On estime que les premiers bananiers «domestiqués» sont nés il y a quelque 10 000 ans en Nouvelle-Guinée puis ont progressivement «envahi» l’Asie du Sud-Est. La banane a été introduite aux Antilles à la fin du XVe siècle,­ peu après leur découverte par Christophe Colomb.

(http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/05/20/01008-20090520ARTFIG00047-pourquoi-les-bananes-n-ont-elles-pas-de-pepins-.php)

Voici mes trois adresses coup de coeur à Kep.

La première est tout simplement celle où nous avons séjourné une semaine, le Tara Lodge. Le lieu est idyllique pour tous ceux qui souhaitent se relaxer dans un beau jardin planté au bord d’une grande et belle piscine (qui fait aussi jacuzzi !). A deux pas du Parc National et à quelques minutes du Crab market et de ses restaurants, la guesthouse jouit d’un superbe emplacement. Les chambres sont spacieuses, bien ventilées et décorées avec goût, et les terrasses possèdent toutes un joli salon d’où l’on peut assister au coucher du soleil ! C’est notre plus belle adresse d’hôtel depuis trois mois que nous voyageons. Au Tara Lodge, on se sent un peu comme à la maison ! Merci à Karine, Christophe – et le très sympathique personnel – pour votre accueil chaleureux !

Adresse : TARA LODGE, Thmey Village, Prey Thom Commune, Kep Province, Kingdom of Cambodia
tel Karine: 097 623 6167   –   Christophe: 088 403 7431
Pour les contacter de l’étranger, composer l’indicatif du Cambodge 00855 (00855 97 623 6167 et 00855 88 403 7431)
Email : tara.kep@outlook.fr
Site : http://www.taralodge-kep.com
Aéroport de phnom Penh : 178 km
Sihanoukville : 122 km
Kampot : 17 km
Frontière du Vietnam : 30 km

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Le magnifique roi Jayavarman VII veille sur les baigneurs…

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Vue sur le restaurant à l’étage et le bar de la piscine

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Un salon près de la piscine où il est bon de prendre un verre

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La terrasse du 202 où nous avons pris des magnifiques clichés du ciel en feu

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Coucher de soleil pris de la terrasse du 202

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Thierry dans le parc national de Kep

La deuxième adresse coup de coeur se situe juste à côté du Tara Lodge. Nous allions y prendre nos déjeuners tardifs (vers 15h). Il s’agit du Khmer Hands Bungalows tenu par une famille adorable. Kris, d’origine américaine, est un passionné qui parle magnifiquement de ses projets dont son projet de formation pour les personnes sans qualification. Le Khmer Hands prend en charge un petit centre de formation où de jeunes locaux reçoivent une formation pour obtenir des compétences professionnelles indispensables pour obtenir un emploi stable. Pour en savoir plus, cliquez sur keylightlearning.org (Thierry et moi sommes très admiratifs !) La femme de Kris, Naome, est une excellente cuisinière – on a adoré le poulet au gingembre – et l’ambiance du restaurant donne une impression de bout du monde qui fait du bien à l’esprit. D’après ce que j’ai vu sur les sites de réservation en ligne, les huttes traditionnelles ont l’air magnifiques.

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La troisième adresse coup de coeur est celle d’un restaurant ouvert sur la mer – le Knai Bang Chatt. La terrasse du restaurant donne directement sur l’océan, et la cuisine est divine. Une petite plage y a été aménagée, et c’est un plaisir d’y prendre un verre les pieds dans le sable devant le coucher du soleil. Je ne connais pas l’hôtel (de luxe) mais, par contre, Thierry et Théophile ont fait du bateau en passant par leur sailing club. Pour plus de détails, cliquez sur Knai Bang Chatt.
Adresse : Phum Thmey, Sangkat Prey Thom, Kep City, Kep Province Kingdom of Cambodia.
Email: reservations@knaibangchatt.com
The Strand Restaurant (855) 78 333 686
Sailing Club Activity Center (855) 78 333 685
The Spa at Knai Bang Chatt (855) 78 888 556

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Vue de la terrasse

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La terrasse du restau

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Les pieds dans le sable

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J’aime cette photo – détail de la terrasse

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Le ponton de jour

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Le ponton au coucher du soleil

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Ponton de nuit

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Please no comment. J’ai parfois l’air bizarre…

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Un Martin Triste – Acridotheres tristis Common Myna

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Notre refuge sur la plage

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Un dessert pour les gourmets

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Théophile fait son cinéma.

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Théophile, un ado complètement déluré, non ?