George Town, capitale de l’île de Penang en Malaisie, se situe sur la côte nord-est. Son centre historique est classé à l’Unesco depuis le 7 juillet 2008. CaptureVoilà déjà une semaine que nous nous promenons dans les rues historiques de George Town. Et depuis que Erwin est reparti à Bangkok, nous nous sommes installés à l’hôtel Noordin Mews. C’est un endroit de charme, bien situé par rapport au centre, accessible à pied, mais malheureusement hors budget pour nous. Nous n’avons pas trouvé d’hôtel « convenable » autour de 50 euros pour 3. Soit il n’y avait plus de place, car c’est la haute saison à Noël/Nouvel An, soit l’hôtel ne nous convenait pas (rapport qualité/prix). Nous aurons un budget plus serré pour notre prochain voyage pour rééquilibrer la balance.

IMG_1626L’hôtel Nordin Mews est une ancienne mansion datant des années 20 qui a été magnifiquement restaurée. Les chambres sont décorées dans le thème du cinéma asiatique des années 50 et 60.

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J’écris ce petit article pour faire quelques rectifications par rapport à ce qu’on peut lire sur le net. Premièrement, on ne va pas à Penang pour ses plages (Lire la page Notre Arrivée à Penang). Par exemple, si vous allez sur la page du site Tourism Malaysia, il se peut que vous pensiez que l’eau de la mer est de la même couleur que celle que vous voyez sur la photo, détrompez-vous… elle n’est pas cristalline. (Par contre, la mer qui entoure l’île de Langkawi est peut-être magnifique. Nous n’y sommes pas encore allés.)Capture

Pour tout vous dire, on vient à Penang pour sa culture, sa diversité, sa cuisine de rue (food street) et son ambiance. Personnellement, on a adoré le côté « heritage » des vieilles demeures colorées de Georges Town, mais aussi les temples taoïstes et l’atmosphère qui y règne. J’ai essayé de regrouper les endroits que nous avons préférés, mais il se peut que j’en oublie…

Le Street Art : quand l’art s’invite en ville

En 2012, lors du Festival de George Town, l’artiste Lituanien Ernest Zacharevic est invité à peindre dans le cadre d’un projet artistique toute une collection de peintures murales à l’intérieur de la vieille ville. La peinture la plus plébiscitée par le public est Kids on Bicycle (Voir la photo ci-dessous).

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Kids on bicycle by Ernest Zacharevic

Munis de notre plan (à retirer à l’Office de Tourisme ou dans certains hôtels), nous nous lançons dans un jeu de pistes et nous perdons avec délice dans les vieilles rues de George Town. Chacun part à la recherche des célèbres oeuvres murales qui ornent les murs noircis par le temps. Devant les plus belles oeuvres, nous devons parfois attendre notre tour pour les photographier ou se faire photographier devant.

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Dans le dédales des rues, nous remarquons également des dessins qui sont en fait des structures de fer. Beaucoup d’entre eux comportent des messages humoristiques qui amusent les visiteurs. Ces oeuvres, au nombre de 52, font partie du « Making George Town » et ont été commandées par l’office de tourisme de Penang. Ces anecdotes picturales nous apprennent des tas de choses, comme « This is the place where the famous shoe designer started his apprenticeship ». (Voici le lieu où le célèbre designer de chaussures, Jimmy Choo, a commencé son apprentissage.)

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Mr Five Foot Way

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Old Motorcycle

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Kungfu Girl

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Trishaw Man

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Roti Benggali

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Quiet please

Il existe de nombreuses oeuvres murales indépendantes. Celle ci-dessous se trouve juste à côté de notre hôtel, le Noordin Mews.

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Sur la route des Clan Jetties (village flottant près des docks), j’immortalise quelques peintures défraîchies par le vent salé et le temps qui passe. Les trompe-l’oeil sont parfois très réussis. Dans l’oeuvre ci-dessous, l’arbre fait partie du tableau.DSCN6677DSCN6686 DSCN6678 DSCN6680 DSCN6681 DSCN6684

 Pour en savoir plus sur le Street Art de George Town, cliquez sur Visit Penang.

Le China Town (le quartier chinois)

Quelques jours avant son départ pour Bangkok, nous faisons un petit tour avec Erwin dans le quartier chinois, plus exactement dans la rue du Lebuh Campbell. C’est un quartier très agréable où il y a un tas de choses à découvrir quand on pousse un peu les portes…

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… de la « pharmacie » chinoise. Derrière des vitrines sont exposés des centaines de pots en verre contenant des herbes séchées et autres choses indéfinissables pour nous qui ne connaissons pas bien toute la pharmacopée chinoise. Nous regardons le pharmacien faire ses préparations sous l’oeil attentif de sa cliente. A la question « Existe-t-il un remède miracle contre les acouphènes ? », le pharmacien secoue négativement la tête… Allez, on ne se laisse pas submerger par cette mauvaise nouvelle et on continue la balade avec le sourire jusqu’à une grande boutique de thé…

IMG_1305IMG_1306 IMG_1307 IMG_1308On y trouve de très grandes couronnes de thé, mais aussi des théières hors de prix. Je demande au commerçant s’il vend du thé fumé ? Il me regarde effaré et me dit : « Smoked tea has a very low quality ! ». Alors, là, je tombe des nues ! Moi qui adore ça ! Il se dirige vers son comptoir et nous fait sentir le « meilleur » thé au monde, qui d’après lui est le Oolong tea. Le petit paquet qu’il me montre coûte une fortune… Nous le remercions infiniment pour toutes ces informations, et continuons notre balade découverte jusqu’à la Armenian Street (Lebuh Armenian), l’une de nos rues préférées.

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Histoire de l’Armenian Street

Les Arméniens sont arrivés à Penang en passant par l’Inde. En 1822, ils y construisent  leur église, l’Eglise arménienne de Saint-Grégoire. Le lieu de culte est démoli vers 1937, époque à laquelle la plupart des Arméniens quitteront Penang.
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Little India (le quartier indien)

Le quartier indien est situé au coeur de George Town, entre les rues « Queen Street », « King Street » et « Market Street ». Difficile de le manquer avec l’ambiance festive qui y règne. D’immenses haut-parleurs diffusent une musique Bollywood qui donne envie de danser. Il nous est très agréable de flâner aux milieux des échoppes en nous laissant guider par les odeurs de jasmin et d’encens. Je m’attarde sur les saris aux couleurs joyeuses. La tentation est là, mais la raison prend le dessus : ma valise est déjà énorme ! De plus, Thierry et Théophile sont déjà bien loin dans la rue et je ne préfère pas les perdre de vue, car je n’ai pas de téléphone sur moi. 

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Le charme surrané des mansions

Les vieilles demeures chinoises sont un plaisir pour les yeux. On aimerait qu’elles soient toutes restaurées comme la célèbre Blue Mansion (Cheong Fatt Tze Mansion). Mon plaisir a été d’en photographier quelques-unes au gré de mes balades.

Quelques mots sur la Cheong Fatt Tze Mansion

La Mansion, éblouissante dans son bleu indigo d’origine, est probablement l’une des maisons traditionnelles chinoises les mieux conservées de George Town. La bâtisse, soigneusement restaurée à l’authentique, se visite aujourd’hui telle un musée et propose même des chambres au charme éclectique. La Blue Mansion a été édifiée à la fin du 19e siècle par Cheong Fatt Tze, un homme d’affaires chinois très riche pour y loger ses dix épouses. Rien que ça ! La Blue Mansion est inscrite au patrimoine Asie-Pacifique 2000 et a été récompensée par l’UNESCO.

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A George Town, j’aime les différentes faïences que l’on trouve au sol, sous les arcades, mais aussi sur le bas des murs de maison. Il y en a vraiment pour tous les goûts.DSCN6369DSCN6413 DSCN6414 DSCN6415

Temples taoïstes

Le premier temple chinois que nous visitons à George Town est un temple taoïste. Il s’agit du Tean Hou Temple (Hainan Temple). J’aime ses portes « lune », je les trouve inspirantes, et je me demande pourquoi en Europe on fait des ouvertures de porte rectangulaires ? DSCN6475IMG_1390IMG_1397 IMG_1398Le Temple de Hainan est un temple chinois dédié à la divinité protectrice des marins, Ma Chor Po, également appelée Mazu. Fondé en 1866, le bâtiment que nous voyons aujourd’hui a été achevé en 1895. Le Temple de Hainan est construit dans le style de Hainan. Ses murs extérieurs sont richement sculptés dans le style de la dynastie Sung. Pour sa rénovation complète en 1995, d’authentiques artisans de Chine sont venus à Penang pour le « remodeler » entièrement.

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DSCN6419 DSCN6462IMG_1402 DSCN6464 DSCN6466 DSCN6467 DSCN6468 DSCN6469 DSCN6472DSCN6478 DSCN6479 DSCN6481 DSCN6482 DSCN6484 DSCN6487 DSCN6488 DSCN6489Je trouve qu’il y règne une atmosphère particulière différente de celle des temples bouddhistes. Personnellement, j’aime vraiment les deux, je n’ai pas de préférence. Erwin, qui apprécie la visite et qui a assisté comme moi et Thierry à une étrange cérémonie, souhaite en savoir plus sur le taoïsme et pose quelques questions à un garçon et son père qui semblent ravis qu’on s’intéresse à leur culture.

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IMG_1591En fin de matinée, sous un soleil déjà brûlant, Thierry et moi partons à la découverte des « Clans Jetties », un vieux quartier de pêcheurs, probablement l’un des plus anciens de George Town (Île de Penang). Nous avons de la chance, car le « quartier des clans » au nord-est de George Town est relativement proche de notre hôtel, le Noordin Mews. Tandis que nous testons les passerelles de bois usées, nous apercevons au loin le terminal du ferry de Butterworth. IMG_1589Nous avons une vue imprenable sur les gros bateaux de marchandises qui se croisent. Le dépaysement est complet, car cet endroit ne ressemble en rien à ce que nous avons vu ces derniers jours. On peut dire que c’est une bonne surprise. DSCN6689IMG_1598IMG_1576IMG_1573DSCN6693IMG_1583DSCN6707Nous traversons un premier village et suivons ses petites rues étroites. Quelques chiens grognent, d’autres aboient, nous n’osons pas toujours nous aventurer dans des chemins qui semblent sans issue. Le village est calme, tous les habitants se protègent du soleil dans leur petite maison. Derrière les portes grandes ouvertes, nous regardons furtivement des femmes cuisiner… Nous aimerions nous sentir plus à l’aise, mais curieusement nous avons l’impression d’être un peu des intrus. Près de la jetée, les maisons en tôle ondulée se dressent sur leurs pilotis au dessus d’une eau saumâtre. Chacune est reliée à l’autre par un ponton en planches de bois. En levant les yeux, nous voyons des guirlandes de lampions rouges s’animer dans le ciel bleu.DSCN6694DSCN6695Les premières habitations ont été construites au début du XIXème siècle lorsque les premiers migrants chinois sont venus chercher du travail dans le port situé à proximité. En se regroupant en clans, ils ont gardé leurs valeurs communautaires. Chaque clan possédait sa propre jetée, nommée d’après le nom du chef de clan. Initialement, sept jetées appartenaient à sept clans différents. Aujourd’hui, il n’en reste que six, l’une ayant été détruite dans un incendie. Le quartier des clans est habité par des familles aux revenus modestes qui ne paient pas de taxes, car elles vivent au-dessus de l’eau.

DSCN6696DSCN6697Dans la cour du Temple du Clan Jetty, un homme vernit en plein soleil une grande peinture au sol : c’est un lotus géant. Autour de nous, l’océan s’étend à perte de vue. Le panorama que nous avons sous les yeux est fascinant. On pourrait y rester des heures à contempler le ballet incessant des bateaux voguant dans les eaux du Détroit de Malacca. Le temple construit sur deux niveaux offrent des terrasses qui surplombent l’immensité de l’océan. De là-haut, c’est tout simplement magique. Rénové en 2012, ce lieu de culte s’appelle Hean Boo Hean et serait dédié au Dieu Kuan Yin.

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DSCN6644Baba-Noynya ? D’où vient ce nom ?

Les Baba-Nyonya sont les descendants des immigrants chinois qui se sont installés sur Penang, Malacca et Singapour, anciennes colonies britanniques du détroit de Malacca du 15ème siècle. « Baba » qui signifie en chinois « père » s’utilise pour désigner les hommes, tandis que « Nyonya » désigne les femmes. Les Baba-Nyonya sont les enfants issus des mariages entre les riches négociants chinois et des femmes malaises. A George Town, cette grande influence chinoise se retrouve dans les maisons du centre. Certaines semblent à l’abandon, d’autres ont été restaurées, et le résultat est très réussi ! L’autre nom connu pour Baba-Nyonya est PeranakanDSCN6576DSCN6608DSCN6629Aujourd’hui, nous avons choisi de visiter une belle maison chinoise de la fin du 19ème siècle transformée en musée : la Baba-Nyonya Mansion connue aussi sous le nom de Peranakan Mansion. Cette villa cossue, dont les murs extérieurs sont peints en vert clair, a été la demeure d’un riche Baba du siècle dernier. L’intérieur luxueux nous offre, à tous les trois, un aperçu du mode de vie du propriétaire et de sa famille. Environ mille pièces d’antiquités et objets de collection de l’époque sont visibles dans toutes les pièces de la sublime maison. Nous sommes sous le charme des lieux et avons l’impression d’avoir fait un bond dans le passé.DSCN6566 DSCN6570 DSCN6573IMG_1522IMG_1532IMG_1527IMG_1519IMG_1513IMG_1508IMG_1506IMG_1504 DSCN6575DSCN6580 DSCN6588 DSCN6595 DSCN6599 DSCN6601 DSCN6603 DSCN6604 DSCN6610 DSCN6611 DSCN6614 DSCN6615 DSCN6622 DSCN6635 DSCN6638 DSCN6641DSCN6648IMG_1541La mansion se visite du lundi au dimanche de 9h30 à 17h. Adresse : 29, Lebuh Gereja, Pulau Pinang, Malaisie

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Cher Ami,

A cette heure-ci, tu es probablement arrivé à Bangkok. J’ai relu le texte que tu as écrit à la maison – Le’Mon Stay – et franchement je n’ai pas envie de le retoucher parce que tes mots sont sincères et spontanés, et ils reflètent le « Erwin » que nous aimons, notre « Erwin ». Sache que nous avons passé une semaine fantastique et sommes heureux d’avoir fait un petit bout de chemin avec toi. Demain matin, nous allons visiter la Baba-Nyonya Mansion avec Théophile, comme prévu. Passe une bonne fin de séjour en Thaïlande, et encore merci pour toutes tes belles attentions qui nous ont beaucoup touchés. Nous t’embrassons fort !

Tes amis Vali, Thierry et Théophile 

(Je précise que le français n’est pas la langue maternelle de Erwin. Aussi je le félicite pour la qualité de ses écrits.)

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Guest commentaire de Erwin sur Penang :

A peine installés au Le’Mon stay, notre élégante maison de ville dans la rue Phuah Hin Leong à George Town sur l’ile de Penang, Anson Keith, notre landlord, nous a fait une visite en voiture pour que nous puissions mieux nous orienter dans la ville. C’était une belle introduction qui nous a pas seulement montré ‘le’ money changer, l’agent de change avec le meilleur tarif, ou l’ATM, le guichet automatique pour retirer de l’argent, mais qui nous a également fait découvrir la diversité culturelle de cette ville. Il y a une chose qu’il nous a fait découvrir qui a éveillé particulièrement mon intérêt. En passant en voiture, il nous a montré un dessin mural d’une remarquable qualité, un peu lavé par le temps et par l’air humide, mais en plus par de nombreux touristes qui ont dû se frotter contre le mur. Le dessin représentait une jeune fille chinoise sur une bicyclette et derrière elle un petit garçon se pressait contre elle. Devant le dessin se trouve, collé contre le mur et complétant le dessin, un vélo, un vrai. Je me suis rappelé avoir vu une photo de ce dessin dans le passé sur l’un des réseaux sociaux que bon nombre parmi nous utilisent et dont les malaisiens ont l’un des taux de fréquentation le plus haut au monde. Les dessins sont faits par l’artiste lithuanien Ernest Zacharevic de Londres. C’était Isaac, notre ami malaisien de Kuala Lumpur que je connais depuis 14 ans via Laurent et que nous avons rencontrés il y a quelques jours à KL, qui s’est fait prendre en photo en imitant un passager sur le siège arrière du vélo. Une belle photo. Ça m’a donné envie de faire une photo comme lui, comme une série de photos qu’il a commencée et que d’autres amis continueront, des amis différents sur la même photo à des années différentes. Je suis parti à la recherche de cette photo.Lors d’une promenade avec Valérie et Thierry dans le centre-ville de Georgetown (Théophile était resté à la maison pour faire ces devoirs en ligne), j’avais donc toujours ce dessin en tête. Quand nous avons fait une petite pause dans la Armenian house pour un lassi à la banane pour moi et des smoothies mango-banane pour mes amis – excellents d’ailleurs, il faut en goûter lors d’un passage sur l’île – j’ai demandé au serveur où se trouvait ce dessin. Et voilà, il se trouvait dans la même rue, la Armenian street, juste un peu plus haut. Le dessin s’appelle ‘Little children on a bicycle’. Je me suis pris au jeu et, hop, je suis monté à mon tour à l’arrière du vélo. Le petit gamin chinois a l’air de souffrir un peu du poids de celui qui s’est hissé derrière lui.

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En face de cette photo, il n’y a pas qu’une dizaine de touristes de nationalités diverses amis bien sûr des petits vendeurs de souvenirs. J’ai acheté comme souvenir un set de cartes avec d’autres photos de ces dessins muraux auprès d’un vieux chinois qui avait autour de soixante-dix ans et portait un grand sourire dans son visage. Cet achat s’avérait bien utile par la suite dans la journée. Le chinois n’arrêtait pas de nous souhaiter bonne année en avance. Il était tout content de ces deux touristes qui achetaient des petits bricoles. J'adore les visages  des vieilles personnesDans la rue suivante, la Ah Quee Street, un petit groupe de touristes en face d’un mur ? Cela indique qu’il doit avoir quelque chose à voir. Et voilà ‘Boy on a bike’, notre deuxième dessin. Bien vu, Erwin, remarque Valérie qui se prête à mon jeu et me prend en photo face à ce gamin en imitant un policier qui arrête le petit môme. Je ne peux apparemment pas nier que mon père a été gendarme en Autriche. A nouveau, une vieille moto enchaînée contre le dessin pour compléter le dessin. photoPlus tard, dans la journée, Valérie et Thierry étaient rentrés au Le’Mon stay pour revoir les devoirs de Théophile et aller manger avec lui. J’ai visité donc seul la ‘Blue mansion’ (Leith street), la maison de Penang de Cheoh Fatt Tze, le richissime chinois appelé Rockefeller de l’Est, qui avait créé un empire commercial à travers les continents. C’est une visite que mes amis feront certainement un jour quand je serais déjà parti, comme celle de la maison Babanounian,…..(….). Je laisse donc la description à Valérie qui, dans son style bien à elle, saura beaucoup mieux que moi trouver les mots pour décrire la beauté de ces lieux.

Alors les dessins muraux revenaient dans mes pensées, les cartes avec les noms des rues dessus dans mon sac, j’ai décidé de repartir à la recherche. Je les trouve très bien faits, très originaux ces dessins et j’ai toujours eu un faible pour les beaux dessins dans la rue (moins pour les graffitis).

Cannon street n’est pas si loin même si les nuages deviennent de plus en plus menaçants. Est-ce que nous aurions finalement les pluies prévues par la météo pour la durée de mon séjour sur l’île ? Je décide de me lancer et de continuer mon jeu de piste à la malaisienne. Cannon street, c’est le ‘Reaching up’, le petit garçon en chemise jaune qui essaie d’attraper un gobelet dans une niche murale au-dessus de lui, comme l’un de tous ces garçons qui cherchent à attraper les gourmandises que leur mère essaie de cacher devant. Vous m’excusez, mais cette fois-ci, je n’étais pas très inspiré pour la pose devant la photo et en plus pas beaucoup de monde à qui j’ai dû donner mon téléphone pour me prendre en photo.
photoJe redescends l’Armenian street et je trouve, à nouveau à l’aide de trois filles musulmanes voilées qui se prennent mutuellement en photo, l’emplacement de ‘Children from the Windows’. J’arrive à convaincre l’une des filles à prendre la photo des enfants sur le mur qui tentent d’atteindre les paniers sur la bicyclette, la vraie, derrière mon dos.
photoIl y a trois photos que j’aimerais trouver avant la pluie du soir. Je prends la Gat Lebuh Chulia qui montent vers le port, mais en vain, je remonte, je redescends ce petit bout de prolongation de la jalan Chulia, pas de dessins muraux à trouver. Une femme voilée m’indique les deux ruelles adjacentes dans lesquels se trouvent ces dessins, dans un anglais difficile à comprendre, mais avec beaucoup d’enthousiasme. Je remonte, à gauche, ‘Kids planning basketball’. Les garçons dans cette petite ruelle cul de sac m’inspirent un peu moins confiance, mais bon, je prête mon téléphone à l’un d’eux qui s’attardent avec les photos tellement il semble mécontent du résultat, je ne regarde pas vers lui, je ne saute pas assez haut, finalement il est content. Je me retrouve avec plein de photos sur lesquelles on voit essentiellement mon gros ventre resurgir en dessous du t-shirt. C’est cela, il a dû s’amuser aussi le petit gars.
photoDans la ruelle, en face, je découvre la photo ‘Brother and sister on a swing’. J’arrive trop tard pour prendre les petits enfants malaisiens qui ont été photographiés par leurs parents sur la balance. J’engage une conversation en anglais et avec mes bras, et là aussi je réussis à trouver quelqu’un qui me prend en photo sur la balance. photoTout content, je rentre à la maison, on se sent bien dans Le’Mon stay, je l’appelle déjà ‘la maison’, malgré ses quelques défauts.

2015 a commencé avec une nouvelle promenade dans Georgetown, Lebuh Muntir et un bon repas au Mews. Au coin d’un temple, Valérie m’indique encore un dessin, la très impressionnante fille en robe bleu ‘Little girl in blue’. Thierry trouve une belle perspective pour que je puisse à nouveau ‘me mettre en scène’.
photoDéjà sur le chemin de retour, c’est encore Valérie qui découvre ‘The awaiting trishaw paddler’, un dessin plus grand que les autres vus auparavant mais qui n’est pas de Zacharevic mais de l’un de ses suiveurs, de Desmond Yeo. Une dernière photo faite par Thierry.
photoEn fait, les murs de George Town sont couverts de dessins muraux, je me suis documenté à la fin de mon jeu de piste seulement sinon ça aurait été trop facile, j’aimais bien le facteur surprise et découverte. Mais pour ceux qui ne sont pas très curieux, il y a la possibilité de voir un plan avec les emplacements : PLAN GEORGE TOWN
Demain, je ne quitterai pas que mes amis pour lesquels je suis venu dans ce coin de monde, mais également ‘mes dessins muraux’ de Penang.

Le matin du 31 décembre, quand j’ai ouvert le frigo, je n’ai pas remarqué la bouteille de champagne qu’Erwin avait mise au frais ! Notre ami est venu de Paris, a transité à Bangkok, puis nous a rejoints à Kuala Lumpur, avant que nous nous envolions tous les quatre pour Penang. Et pendant tout ce chemin, il voyageait avec une bouteille de champ ‘ dans son sac à dos. Alors là, franchement, je dis « CHAMPAGNE » !

Après une journée riche en découvertes, nous nous retrouvons en soirée tous les quatre dans la cuisine de la homestay (Le’Mon Stay). Comme il n’y a pas de verres, nous décidons de sortir les mugs à thé qui feront très bien l’affaire. En voyage, on s’adapte en fonction de ce que nous avons sous la main.

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Erwin a gardé le secret jusqu’au jour J, il nous a fait une sacrée surprise ! Nous qui ne pensions pas boire de champagne le soir du 31 ! Dans les regards qui pétillent, on y lit de la joie, de la complicité, le bonheur d’être là tous ensemble. Le champagne rosé est exquis et nous donne envie de continuer la fête à l’extérieur. Il est déjà tard quand nous sortons, presque 21h15. Nous prévoyons de dîner dans un restaurant du quartier, puis d’aller sur le front de mer, histoire de prendre la température. En effet, on ne sait pas s’il y aura un feu d’artifice cette année. Des Malaisiens nous disent qu’il n’y en aura pas, d’autres nous racontent le contraire. Nous ne savons plus sur quel pied danser, mais une chose est sûre, c’est que la Malaisie est meurtrie après le crash de trois de ses avions en 2014, dont le dernier tout récemment (L’avion de la compagnie Air Asia s’est abîmé en mer de java le 28 décembre avec à son bord 162 personnes.), sans compter les inondations meurtrières. Nous comprenons fort bien que l’humeur ambiante soit maussade.

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DSCN6430DSCN6455Lorsque nous arrivons au restaurant, la jeune femme qui nous accueille est désolée… Les cuisines sont fermées. Il est 21h30, et il faut le savoir : en Malaisie, pour dîner, c’est trop tard. Après avoir fait un tour de quartier, à la recherche d’un restau qui veuille bien de nous (snif), tous les quatre nous dirigeons vers la cantine de rue (food street) dans laquelle nous avons déjà déjeuné la veille. Nous savons qu’elle ferme un peu plus tard… Nous nous sommes mis sur notre 31, croyant que nous allions dîner dans un restau, et je sens des regards un peu amusés ou surpris lorsque nous nous installons autour d’une table en plastique.

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Ceci dit, nous sommes très amusés par ce revirement de situation. Après notre dîner à la bonne franquette, Erwin propose d’aller prendre un dessert quelque part… dans un coffee shop par exemple. Nous partons nous balader le long de la mer… et là, bonne surprise, nous voyons un « Coffee Bean » encore ouvert. Nous choisissons chacun un gâteau différent : crumble aux pommes pour Théophile, cheese cake pour Erwin, gâteau aux fruits rouges pour Thierry et bûche au chocolat pour moi.

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En sortant du coffee shop, nous marchons le long de la jetée… et alors qu’on n’y croyait plus, un feu d’artifice démarre juste au dessus de l’océan.

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A minuit, tous les Malaisiens échangent leurs voeux et se souhaitent plus ou moins discrètement une bonne année. Comme nous sommes joyeux, nous prenons quelques photos avec un groupe de jeunes personnes qui jouent le jeu avec beaucoup d’enthousiasme. Le champagne fait effet, il n’y a pas de doute.

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Puis, nous traversons la rue embouteillée pour rejoindre un concert en plein air. La musique hurle dans les haut-parleurs, et des dizaines de jeunes dansent devant la scène. L’ambiance est bonne enfant, et nous restons jusqu’à ce que nous ressentions les premiers signes de fatigue. Nous hélons un taxi dans la cohue… puis un autre… Heureusement, nous en trouvons un assez rapidement, par contre… la circulation… est très dense. Lorsque nous arrivons à la villa, nous sommes contents de rejoindre nos chambres. Demain est un autre jour, et une nouvelle année qui commence.

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Bonne année 2015 à vous tous !

Si un jour vous passez à KL Sentral, une station à l’infrastructure gigantesque (6 réseaux ferroviaires), allez à l’étage dans sa galerie commerciale. Nous y avons découvert un endroit où l’on mange les meilleurs donuts du monde ! Moi, qui « franchement » ne suis pas « dessert », j’ai complètement fondu à la dégustation du donut au thé matcha. Le Big Apple Donuts & Coffee a ouvert en mai 2007 et possède maintenant plus de 30 points de vente  en Malaisie. Les clients peuvent choisir tranquillement leurs donuts grâce à la grande vitrine en verre… On vous les sert dans une belle boîte en carton, et vous pouvez soit les déguster sur place soit les emporter. Le plus difficile est de savoir lesquels choisir, car le choix est vaste.

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Aujourd’hui, c’est notre dernière nuit à Kuala Lumpur. Comme nous n’avions réservé que 11 nuits, et que l’appartement n’était pas libre pour une nuit de plus, nous avons dû choisir un dernier hôtel à KL avant de prendre l’avion pour Lombok. Je l’ai trouvé sur www.booking.com. C’est un petit hôtel hyper central et très accessible :  le Sandpiper Hotel Kuala Lumpur. Il est tout nouveau, donc tout propre. Nous avons pris une chambre familiale au 6ème étage. Sur Tripavisor, les commentaires sont virulents, mais nous n’avons pour l’instant rien à lui reprocher. Tout fonctionne parfaitement, clim et frigo, eau chaude, télé… et c’est nickel. Peut-être la taille de la chambre est-elle un peu petite et la connexion, un peu lente ? Mais pour 35 eur la nuit pour nous trois, petits déj compris, a-t-on le droit de faire la moue pour si peu ?

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« Elle est pas belle la vie ? »

orchid1Les valises à peine posées, Thierry et moi décidons d’aller aux « Perdana Botanic Gardens ». Théophile, lui, préfère se reposer. Nous attrapons un taxi très rapidement et, après avoir négocié la course (pas de meter), nous partons vers cet écrin de verdure posé en plein coeur de la ville. Le taxi nous dépose en bas d’une rue et nous indique la direction à prendre pour le Parc aux Orchidées. Après 10-15 mn de marche, nous finissons par enfin trouver l’entrée. Le jardin se trouve en face du parc aux oiseaux que nous n’avons pas fait, par manque de temps. Dès notre entrée dans le jardin, Thierry se tapote les mollets… et me demande si j’ai du produit moustique. Négatif, je n’y ai pas pensé. La végétation tropicale et la chaleur humide attirent ces saletés de bestioles. De plus, une employée du jardin arrose un peu plus loin. Je me remercie intérieurement d’avoir eu l’idée d’enfiler un pantalon… mais ces « mini-vampires », avides de sang, possèdent des capteurs efficaces. Quelques pas plus loin, à mon tour, je sens une cuisson dans le bras droit et les chevilles. Les premières minutes de visite sont un peu gâchées par les démangeaisons. Donc, si vous voulez un conseil d’ami, ne partez pas sans votre lotion anti-moustiques si vous vous rendez dans ces jardins. Nous continuons notre balade et oublions vite ce petit désagrément, car les orchidées sont vraiment de toute beauté. Par ici, la visite !

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Les jardins botaniques de Perdana, connus aussi sous leur ancien nom « Jardins du lac », sont l’un des parcs les plus anciens et les plus appréciés de la capitale. L’ensemble des jardins est entouré d’une végétation luxuriante et s’étend sur une surface d’environ 92 hectares.

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Après le parc aux orchidées, nous faisons une courte balade dans le jardin des hibiscus. J’ai trouvé cette fleur, en forme de trompette, très intéressante !

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En face du quartier chinois se trouve un énorme marché couvert qu’on appelle le « Central Market ». Assez bien organisé, les échoppes se succèdent à n’en plus finir. Les couleurs des étoffes indiennes font oublier le temps pluvieux du dehors. (En octobre, il fait chaud et humide.) C’est dans ce marché que je suis tombée par hasard sur la boutique de fish pédicure.

Quelques photos pour vous donner un aperçu :

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Et pour les petites faims, je vous conseille de monter à l’étage… et de vous laisser guider par l’odeur alléchante des bouchées cuites vapeur dans les grands paniers thaïlandais.

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Panier géant en bambou

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DSCN3196Les Batu Caves, ou en français les grottes de Batu, sont un lieu touristique et populaire à Selangor (à 10km environ au nord de KL). Nous prenons le train pour y aller, le KTM Komuter de la station KL Sentral. Dans notre wagon, il y a en majorité des familles indiennes avec parfois de très jeunes enfants. J’adore tous ces saris colorés, ces bijoux dorés… cela me donne un avant-goût de ce que nous allons voir. A la sortie du train, nous suivons le groupe de pèlerins et de touristes et, quelques minutes après, nous sommes devant la première statue géante qui est verte… un vert pas tout à fait Hollywood chewing-gum mais plutôt Bollywood. Cette divinité s’appellerait Anuman, à vérifier !

DSCN3211Le site est, d’après les guides, le plus grand sanctuaire hindou hors de l’Inde. Trois grottes principales abritent des temples où se recueillent des dizaines de personnes. La roche calcaire érodée par le temps a formé des stalactites à certains endroits de la caverne. Mais rassurez-vous, les grottes sont bien aménagées et accessibles à tout le monde. Pas besoin d’être un spéléologue pour les visiter.

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Détails du géant que je ne peux pas photographier en entier :

DSCN3218 DSCN3220Tous les trois, nous sommes surpris par la première grotte… Le kitsch des statues contraste avec le naturel de la grotte ! Des scènes de vie sont présentées ici et là, le long des parois calcaires. La plupart des statuettes sont éclairées par des lumières tantôt bleues, tantôt vertes. Les touristes se photographient devant le géant moustachu… (qui n’est pas vert, lui). L’atmosphère est bon enfant.

DSCN3214Nous continuons notre visite avec la montée des 272 marches qui précèdent l’entrée de la deuxième grotte.

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DSCN3238La statue géante toute dorée qui se trouve à l’entrée du grand escalier s’appelle Murugan. Elle fait 42,7 mètres de haut.

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Il parait que c’est la plus haute statue de Murugan au monde.

Avant de m’engager, une femme hindou me barre la route. Je ne comprends pas bien ce qu’elle me dit en anglais, mais je vois qu’elle se dirige vers une pile de tissus colorés. Ma jolie robe n’est pas assez longue, alors je la laisse nouer un paréo autour de ma taille, puis je rejoins mes hommes qui ont déjà commencé la montée des marches. Les quelques gouttes de pluie ne gâchent pas le plaisir de l’ascension. Parmi tous ces fidèles, l’instant est solennel. En haut, Théophile et Thierry m’attendent. Je profite des différents paliers pour prendre des photos et reprendre mon souffle. (Le lendemain, j’ai quelques courbatures aux cuisses.)

A l’intérieur de la grotte, des cascades et un puits de lumière magnifique nous font oublier l’effort de l’escalier raide. J’ai lu qu’il y avait 100 mètres de haut à certains endroits.

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Nous nous arrêtons devant une procession dans un temple de la grotte. Des musiciens accompagnent l’ensemble. Des pèlerins assistent, assis en tailleur, à la cérémonie.

nineVoici les détails de certains temples que je trouve joliment décorés :

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La vue du haut des escaliers est panoramique, je vous laisse en profiter aussi :

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Les macaques amusent des touristes contents de pouvoir voir des singes en liberté. Et comme si ce n’était pas suffisant, un homme hindou leur lance des bananes et d’autres fruits. Je ne traîne pas trop devant les macaques qui commencent à s’exciter. Je prends vite quelques photos au passage. Peu de temps après, j’entends un macaque énervé et agressif qui poursuit un couple de touristes et essaie de chaparder dans leur sac. Je m’en doutais un peu.

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Un macaque crabier

Bilan de la sortie ? Nous sommes tous les trois ravis d’avoir vu les fameuses Batu Caves. L’endroit vaut le détour, même si on n’est pas friand des grottes (ce qui est mon cas). On a pu avoir un aperçu des cultes hindous. Je dis bien « aperçu », car nous n’avons pas retenu les noms de tous les déesses et dieux hindous. Il va falloir que l’on se penche un peu plus sur les livres spécialisés… Nous n’avons pas pu accéder à la troisième grotte… mais la deuxième nous a comblés.

Mon chouchou

Thierry avait un peu chaud… et trop de cheveux. Il s’est offert une coupe locale. Personnellement, je trouve que ça lui va bien. Et vous, qu’en pensez-vous ?

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La coiffeuse n’était pas souriante, peut-être agacée par mon appareil photos qui la stressait un peu ?

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