Ce matin, Monsieur Noom est venu nous chercher à Hua Hin pour nous ramener à Bangkok. Monsieur Noom est le chauffeur de taxi que nous avons désormais l’habitude d’appeler lorsque nous devons nous déplacer à cinq. Pour ceux ou celles qui sont intéressé(e)s, son numéro est le 086-0673441. Sur la route, il nous propose de faire un petit détour par le « floating market » de Damnoen Saduak qui se situe dans la province de Ratchaburi, à environ 80 km au sud-ouest de Bangkok. Arrivés sur les lieux, nous nous retrouvons sur un grand parking où sont garés de nombreux 4×4, puis un homme vient vers nous pour nous indiquer la guérite qui vend les billets. Pour nous cinq, nous payons à peu près l’équivalent de 100 euros (4000 baths) – C’est hors de prix pour la Thaïlande ! Nous montons ensuite dans une grande pirogue en bois à moteur… et commençons notre balade dans les canaux.
Sur chaque rive, des boutiques en tôle ondulée proposent toutes sortes de souvenirs qu’il faut négocier… Très vite, je me rends compte que lorsque je pointe le doigt vers quelque chose, le chauffeur du bateau s’arrête devant la boutique en question. Et c’est très embarrassant de me retrouver devant la commerçante qui pense que je suis intéressée par son article ! Je finis donc par faire très attention à ne pas me manifester avec les mains, sauf lorsque cette fois, nous décidons d’acheter quelques fruits à une vieille commerçante que nous croisons en petite pirogue.
Au fur et à mesure de la promenade, nous apprécions tous les cinq d’avoir finalement accepté de faire cette petite parenthèse rafraîchissante, certains endroits sont en effet assez jolis.
Après la découverte du marché flottant, nous regagnons, satisfaits, notre taxi qui s’élance peu après vers Bangkok.
Nous passons sur un très beau pont moderne et apercevons les premiers gratte-ciel de la capitale.
De retour au Capital Mansion, nous sommes accueillis très chaleureusement par l’équipe de la réception. Tout le monde semble content de nous revoir, c’est tellement agréable d’être reçus aussi gentiment. Avant de quitter Monsieur Noom, nous posons une dernière fois pour la photo souvenir !



Le lieu s’appelle Khao Takiap, et même si « khao » signifie montagne en thaï, la colline ne ressemble en rien à une montagne, mais plutôt à une énorme rocher. Au pied du Khao Takiap, des familles sont attablées autour des plats de poissons ou de fruits de mer dans des petites gargotes qui semblent improvisées.
Nous montons les quelques escaliers jusqu’au Bouddha à flanc de colline et au Wat Takiap (temple). De là-haut, la vue est imprenable…
















La dernière fois que nous sommes venus ici, Théophile devait avoir environ 5 ans. En s’installant à table, il me dit qu’il a des souvenirs précis de la terrasse et du fleuve, et pourtant ça date d’il y a 9 ans ! C’est notre ami Bruno qui nous a fait découvrir ce lieu magique. Nous nous dirigeons vers la terrasse extérieure qui donne directement sur le fleuve Chao Phraya. La nuit commence à tomber et tout est illuminé. C’est un rêve ! Les bateaux ont entamé leur danse folle sur le fleuve et se croisent dans les flots. C’est tellement beau que je voudrais que l’instant dure toujours.















































































En sortant du métro, nous prenons un petit chemin qui longe un canal aux eaux usées. L’odeur est si incommodante que nous en avons presque la nausée. Nous espérons que le parc qui se trouve derrière cette fosse nauséabonde n’est pas touché. Alors que je marche quelques mètres derrière Thierry, ce dernier me fait de grands signes pour que je le rejoigne sans faire de bruit… « Un crocodile, on dirait un crocodile » me souffre-t-il. Dans l’eau saumâtre, je distingue un long corps en train de se mouvoir : c’est un varan. Un gros varan ! 



Au milieu du parc s’étend un lac artificiel où il est possible de louer un pédalo. 
Le Lumpini Park existe depuis les années 1920. C’est le roi Rama VI qui est à l’origine de sa création. Lumpini vient de « Lumbini » qui est le lieu de naissance du Bouddha au Népal.
Près du lac, quelques varans se baladent en toute tranquillité ! Apparemment, c’est normal, tout le monde trouve cela « ordinaire » – sauf nous ! J’ai averti un des gardiens de l’éventuel « danger » que l’animal représentait, mais quand il a vu le varan, il s’est mis à rire et nous a dit qu’il allait le transformer en sushis ! Et si les mauvaises odeurs de tout à l’heure venaient des excréments des varans ? Pour tout vous dire, on les compte par dizaines dans le lac… Impressionnant !






















Les démons Yaksha gardent l’entrée de la chapelle et repoussent les esprits malins pour préserver le Bouddha. A l’intérieur de la chapelle, il est strictement interdit de photographier le bouddha sur son socle en or. Richement vêtu d’une tunique de pierres précieuses, la statue me parait bien petite. Du haut de ses 75 centimètres, elle semble pourtant dominer les lieux… (Thierry a pris les photos du bouddha de l’extérieur de la chapelle, ce qui est autorisé.) Les murs intérieurs sont décorés de fresques relatant la vie du prince Siddhartha Gautama qui devint Bouddha. 









Nous sommes allés jusqu’à la deuxième cascade. Honnêtement, nous avons été déçus, nous pensions voir une énorme chute d’eau. 



Par contre, nous avons eu la chance de voir des gibbons, des poissons, des lézards, des fourmis géantes, des papillons géants… Mais ce que j’aime par dessus tout, ce sont les bruits de la jungle. Et puis les craquements de branches qui nous font sursauter… Le matin, nous sommes réveillés par les chants des oiseaux exotiques, et le soir nous sommes bercés par le chant des criquets. Bref, que du bonheur… 









