Le lendemain de l’ascension du Pic d’Adam, sur les conseils de Terrence, le gérant de la guesthouse où nous séjournons, nous repartons en balade à la découverte de la région de Nallathanniya. Terrence a préalablement expliqué au chauffeur de tuk tuk le circuit que nous devons suivre. Il n’y a donc plus qu’à se laisser guider ! Le véhicule prend un chemin de terre caillouteux, et secoués comme des pruniers, nous admirons les magnifiques plantations de thé qui s’étalent à l’infini. C’est vraiment superbe ! D’ailleurs, je conseille à tous les voyageurs qui prévoient de faire l’ascension du pic de prolonger d’un ou deux jours leur séjour pour profiter de cette très belle région.
La cueillette du thé au Sri Lanka se fait de manière traditionnelle à la main. Des dizaines de femmes s’activent au milieu des théiers, un grand sac leur enserrant le sommet du crâne. J’imagine qu’elles sont Tamouls (hindouistes) étant donné que leur front est marqué par un (ou plusieurs) point(s) rouge(s), symbole religieux hindou. Immergées jusqu’à la taille dans les buissons de thé, elles cueillent sans relâche les feuilles jeunes d’un vert tendre. (Les théiers sont taillés de façon à ne pas dépasser un mètre de haut.)
Notre chauffeur et guide nous apprend que les cueilleuses de thé doivent remplir leur sac, puis passer à la pesée, l’objectif étant de récolter 20 kilos de thé par jour. Vu le poids d’une feuille, je me dis qu’il ne faut pas chômer pour atteindre l’objectif des 20 kilos.
Peu après, nous nous rendons à l’une des nombreuses fabriques de thé de la région. Dans la cour, le responsable qui nous accueille nous demande de ranger nos appareils photos, puis de le suivre à l’intérieur pour la visite. En résumé, j’ai retenu que les feuilles de thé étaient étalées, après la cueillette, pour permettre leur flétrissage (toute l’humidité doit disparaître de la feuille). Ensuite, les feuilles bien sèches sont roulées, puis mises au repos dans une autre partie de la fabrique. Pour arrêter la fermentation du thé, les feuilles doivent subir une dessiccation à très haute température. Enfin, le thé est empaqueté, prêt à être livré partout dans le monde.
Contents d’en avoir appris plus sur la fabrication du thé, nous remontons en tuk tuk et prenons la direction du Maussakele Reservoir, un lac alimenté par des cascades de toute beauté ! Comme notre guide-chauffeur connaît bien le site, nous le suivons sur le sentier qui mène aux cascades. C’est tout simplement sublime. Thierry et moi restons un long moment assis sur un rocher, les pieds dans l’eau fraîche à contempler la merveilleuse nature qui nous entoure. Nous souhaitons que ce site magnifique reste le plus longtemps possible tel qu’il est, la main de l’homme a déjà fait tant de dégâts sur la planète !










Lorsque j’arrive au sommet, le soleil se lève. Je cherche Théophile et Thierry parmi la foule, mais sans succès. D’ailleurs c’est un peu la bousculade là-haut. J’arrive en pleine cérémonie… Je me sens comme un cheveu sur la soupe, à part moi je ne vois aucun autre touriste. J’aurais tant voulu prendre une photo de nous trois au sommet du pic. Tant pis. Je m’assois dans un coin et je regarde la cérémonie en grignotant des biscuits. J’ai le dos trempé de sueur, et je ne sens pas le froid. Une vieille femme désigne mes chaussures et me fait comprendre que je dois les enlever. Je m’excuse poliment et m’exécute aussitôt en marmonnant « Ok, j’ai compris, pas la peine de s’énerver ».





En descendant, je m’arrête à divers paliers pour prendre des clichés de la vue magnifique que j’ai sur les sommets. C’est magique.























Après quelques achats, nous rejoignons Myo autour d’une table sur laquelle sont disposées des assiettes de salade de thé. C’est la deuxième fois que j’en mange depuis mon arrivée au Myanmar. C’est une composition que je trouve intéressante, mais que je ne pourrai pas reproduire en France, car notre ami m’indique que la salade ne se compose pas des feuilles de thé qu’on utilise pour le thé. (Je tenterai de chercher la vérité sur cette salade, car ça m’intrigue vraiment !)
Après cette pause sympathique, nous remontons en voiture et découvrons la région de Popa et ses vallées luxuriantes, très différente de celle de Bagan. Les terres sont fertiles et largement cultivées, d’ailleurs les marchés sont un plaisir pour les yeux : fleurs, fruits, légumes à profusion… Myo nous explique que la région de Popa bénéficie d’un climat différent avec plus de précipitations, combiné avec de nombreuses sources d’eau et une terre riche due à la décomposition de la roche volcanique.
Au pied du Mont Popa, Myo nous laisse et nous donne rendez-vous dans une heure, le temps pour nous de gravir les 777 marches et de les redescendre ! Thierry achète une petite bouteille d’eau… il se peut que l’on en ait besoin. Nous nous déchaussons et commençons l’ascension de ce grand escalier. Les macaques semblent avoir élu domicile dans le temple. Il y en a partout… Des vendeurs proposent aux touristes d’acheter des cônes de cacahuètes pour les balancer aux singes. Pas terrible comme idée, les macaques s’énervent et s’enhardissent. D’ailleurs, l’un d’eux vient me voler ma bouteille d’eau pour aller la croquer dans un coin. Malgré le soin apporté par les laveurs de marches, les macaques font leurs besoins partout. J’en ai plein les pieds… C’est sûr que ça gâche un peu la sortie. Mais heureusement, au sommet du piton volcanique, la vue est extraordinaire !











La colline de Mandalay (Mandalay Hill) culmine à 240 mètres au nord-est de Mandalay. A son sommet se trouve la pagode Sutaungpyei qui offre, depuis sa grande terrasse extérieure, une vue panoramique sur toute la ville. C’est notre première ascension depuis notre arrivée. Nous savons qu’il y en aura d’autres, car le Myanmar est un pays de collines et de montagnes. 
De la plate-forme, nous avons une jolie vue sur les toits et les pagodes de Mandalay. Contrairement à la plupart des grandes villes d’Asie, nous sommes heureux de constater que la ville est relativement boisée.






L’atmosphère dans le temple est « bon enfant ». La jeunesse birmane est décontractée, tout comme les jeunes moines qui semblent adeptes du selfie.










Nous sommes allés jusqu’à la deuxième cascade. Honnêtement, nous avons été déçus, nous pensions voir une énorme chute d’eau. 



Par contre, nous avons eu la chance de voir des gibbons, des poissons, des lézards, des fourmis géantes, des papillons géants… Mais ce que j’aime par dessus tout, ce sont les bruits de la jungle. Et puis les craquements de branches qui nous font sursauter… Le matin, nous sommes réveillés par les chants des oiseaux exotiques, et le soir nous sommes bercés par le chant des criquets. Bref, que du bonheur… 















Vers 12h30, tous les trois prenons un taxi scooter à destination de « Tham Lot cave », une grotte située à 9 kilomètres de Pang Mapha. La station de taxi se trouve devant le 7-Eleven. Après s’être mis d’accord sur le prix de la course, nous montons chacun derrière notre chauffeur. C’est amusant de se suivre en scooter sur les routes de campagne, de sentir le vent dans nos cheveux, de frissonner à l’ombre des sous-bois que nous traversons à toute vitesse. A l’entrée du site, après avoir acheté les tickets, un guide nous est automatiquement attribué. Le nôtre est une jeune fille qui me fait penser à Mulan (le célèbre personnage de Disney). Nous la suivons jusqu’à l’entrée de la grotte. Elle s’accroupit pour allumer une lampe à pétrole. Dans la grotte, c’est la nuit… L’aventure commence !


























Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec Busaba à quelques kilomètres de son 
Busaba dans son jardin

















Il vous faut donc :
Lorsque nous arrivons devant l’escalier du temple, quelques enfants habillés magnifiquement posent devant les fidèles. Je note la plaque d’immatriculation sur la carte professionnelle du taxi qui nous donne rendez-vous dans 1h ou 2 sur le parking où sont stationnés des dizaines de songthaew. 


















En nous promenant, nous découvrons des merveilles sacrées, telles que des pagodes, des statues de bouddha et des cloches. Je photographie le 

Des fidèles agenouillés prient Bouddha avec des bâtons d’encens allumés entre leurs mains. La prière se fait avec trois bâtonnets d’encens afin de bien marquer le respect aux trois joyaux du bouddhisme qui sont Bouddha, 



