Au revoir Gili Air, bonjour Gili Meno !

Au loin, des enceintes géantes installées sur la plage diffusent une musique antillaise. C’est un zouk qui nous donne envie de danser. Amusés par cette ambiance décalée, nous décidons de nous poser sur cette belle plage de sable fin. Nous sommes sur la côte nord de l’île. C’est notre dernier jour sur Gili Air et nous profitons de tous les petits bonheurs qui s’offrent à nous. Allongés dans l’eau tiède, on se laisse bercer par le clapotis de l’eau. Les yeux fermés, je somnole dans cette mer qui m’accueille. Le temps semble s’être arrêté. Les promeneurs sont rares, la plage de ce côté est déserte. Le soleil commence lentement sa descente. Nous profitons des dernières lueurs de la journée, avant de continuer notre marche vers l’ouest où les couchers de soleil sont sublimes.

IMG_0523

Il est difficile de rouler dans le sable.

IMG_0517

Marée basse sur la côte sud-ouest de Gili Air

La nuit tombe vite (nous sommes sous l’équateur) et c’est dans l’obscurité la plus totale que nous rentrons au bungalow. C’est décidé, dans moins d’une heure, nous retournerons à cette même plage pour y dîner.

DSCN3877

Les pieds dans le sable, nous sommes installés à une table un peu à l’écart du barbecue géant qui crache une fumée épaisse. Le serveur nous apporte des calamars grillés au feu de bois que nous savourons à la lueur des bougies. Et tout autour de nous, des lanternes en bambou tressé laissent passer une lumière diffuse et reposante. L’atmosphère est particulièrement relaxante.

DSCN3881

Théophile vient toquer à la porte de notre bungalow. Il est 6h45. Je me lève d’un bond pour remettre de l’ordre dans ma valise. Aujourd’hui, c’est le grand départ pour Gili Meno. Nous devons être sur le port à 8h15. Le bateau public partira à 8h30 précises. Nous prenons notre dernier petit-déjeuner à la Yahuuut homestay et embrassons la petite fille qui a ensoleillé si souvent nos matinées.

IMG_0534 IMG_0541 IMG_0550

Nous faisons rouler nos valises sur le chemin cimenté. Nous sommes à une quinzaine de minutes du port. Quand nous arrivons, je constate que nous sommes les seuls à avoir des valises. Il faut dire que 95% des jeunes routards ici présents sont tous équipés de sacs de randonnée.

IMG_0554

DSCN3891

C’est avec le bateau rouge et blanc que nous ferons la traversée.

DSCN3892

Port de Gili Air

DSCN3893

Les bateaux partent et arrivent toujours pleins !

Le capitaine du bateau donne le signal et, d’un coup, c’est la cohue et je me retrouve coincée dans le sable avec ma grosse valise qui ne veut pas rouler. (Un conseil pour les Gili, préférez les sacs à dos.) Je soulève de quelques centimètres cette maudite valise qui pèse une tonne. Dans le bateau, tout le monde est déjà installé. Un homme de l’équipage du bateau vient à mon secours. J’embarque la dernière. Sans lui, je n’y serais jamais arrivée seule. (Je précise que Théophile et Thierry ont suivi la vague des passagers, et il n’était pas possible pour eux de ressortir du bateau.)

IMG_0556

Prêts pour le départ

IMG_0557

Le bateau de 8h30 pour Gili Meno est rempli !

DSCN3901

Préférez les sacs de randonnée, c’est plus pratique !

Les 80 chevaux commencent à rugir dans l’eau qui se trouble. J’aime particulièrement ce moment qui me fait frissonner. Je suis assise par terre en face du capitaine. Thierry est à mes côtés, les valises sont empilées à nos pieds. Gili Air s’éloigne, et la mer devient bleu marine. Dans le bateau, c’est le calme complet. Personne ne bouge. Les visages sont fermés. Probablement la fatigue ? Thierry et moi sortons nos appareils photo, la lumière du matin se pose en douceur sur les paysages qui s’étirent doucement le long des côtes. Les premiers arbres de Gili Meno sont visibles de loin. L’océan est peu agité, et le voyage se déroule sans embûches.

DSCN3902

Capitaine du bateau

DSCN3894

2 moteurs de 40 chevaux

DSCN3895

Bye Bye Gili Air !

DSCN3906

Bonjour Gili Meno !

DSCN3904

Les eaux translucides de Gili Meno

Nos valises nous attendent sur le sable mouillé. En débarquant, je remarque que le sable est blanc et l’eau, cristalline. Thierry discute le prix de la charrette. Cela ne dure que quelques minutes. Nous montons dans la carriole, Théophile et moi avec les trois valises. Thierry nous suit à pied. La charrette est « blindée »  et nous tenons les sacs pour éviter qu’ils glissent et tombent sur le chemin… Nous avons distancé Thierry qui court maintenant pour ne pas nous perdre de vue. (Il ne connaît pas le chemin de la homestay). Heureusement, nous arrivons déjà  au Turtle Gili Meno Bungalows.

DSCN3907

La femme indonésienne qui nous reçoit et très aimable et souriante. Elle nous fait patienter dans son petit restaurant et nous apporte trois jus d’orange. Nos bungalows ne sont pas encore tout à fait prêts. Je me promène dans le jardin planté, je ne connais pas toutes les variétés de plantes qui y poussent. Lorsque je reviens vers le petit restaurant, j’aperçois Théophile avachi sur la table, la tête posée sur ses bras pliés. Je le secoue doucement… et me rends compte qu’il s’est endormi. Il restera ainsi de longues minutes jusqu’à ce que Thierry le transporte jusqu’à son bungalow (juste à côté du nôtre). Le bienheureux dormira jusqu’à 13h. Après un déjeuner léger, nous découvrirons la magnifique plage près du port. Sable fin et mer turquoise ! C’est PARADISIAQUE !

DSCN3914DSCN3929DSCN3918

4 Thoughts on “Au revoir Gili Air, bonjour Gili Meno !

  1. Olalala que c’est beau ! Paradisiaque comme tu dis !!! On est loin de tout ça avec nos 15 degrés …..brrrrr

  2. Article fort sympathique, une lecture agréable. Ce blog est vraiment pas mal, et les sujets présents plutôt bons dans l’ensemble, bravo ! Virginie Brossard LETUDIANT.FR

  3. nadege on août 28, 2015 at 9:39 said:

    coucou Valérie,
    je découvre enfin ton blog
    je vais donc prendre le temps de le regarder, mais déjà, à la lecture de cette première page, je suis fan….
    biz
    nadège

    • J’ai hâte de me remettre à l’écriture car je n’ai pas terminé et encore tellement de choses à raconter notamment sur le Vietnam !
      bises et merci d’être fan 🙂

Répondre à Virginie Brossard Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *