Avec l’adjectif « Grand »[grɑ̃] + mots d’origine étrangère
Avec l’adjectif « Grande » [grɑ̃d] , on fait une liaison en -d
Avec la conjonction « Quand »[kɑ̃] :
[kɑ̃tɔ̃na] « Quand◡on◡a soixante-cinq◡années de politesse derrière soi, est-on capable d’en faire fi ? « (Les Catilinaires, Amélie Nothomb)
[kɑ̃tεl] « Juliette, qui était◡encore plus frêle que menue, avait le visage gai même quand◡elle ne souriait pas. » (Les Catilinaires, Amélie Nothomb)
[kɑ̃tyn] « Quand◡une guerre éclate, les gens disent : Ça ne durera pas, c’est trop bête. » (La Peste, Albert Camus)
[kɑ̃til] « L’amitié, ce n’est pas d’être◡avec ses◡amis quand◡ils◡ont raison, c’est d’être◡avec◡eux même quand◡ils◡ont tort. » (André Malraux)
[kɑ̃tœ̃]« En◡Afrique, quand◡un vieillard meurt, c’est◡une bibliothèque qui brûle. »(Amadou Hampâté Bâ, discours prononcé en 1960 à l’UNESCO)
Lorsque « quand » joue le rôle d’un adverbe interrogatif avec inversion sujet verbe, alors la liaison est interdite.
[kɑ̃ ε ty dispɔnibl]Quand#es-tu disponible ?
[kɑ̃ a ty sese də krwar o pεr nɔεl]Quand#as-tu cessé de croire◡au Père Noël ?
[kɑ̃ ale vu admεtr kə vu zave pεrdylezelεktjɔ̃]Quand#allez-vous admettre que vous◡avez perdu les◡élections, Monsieur ?
Toutefois, si ce même adverbe est suivi de l’adverbe interrogatif « est-ce que », alors la liaison est obligatoire. La formulation « Quand◡est-ce que » [kɑ̃tεskə] appartient au langage courant, elle est donc moins formelle que la question posée avec inversion du sujet.
[kɑ̃tεskɔ̃ par] Quand◡est-ce qu’on◡part ?
[kɑ̃tεskə lə trε̃ arivra a pari] Quand◡est-ce que le train arrivera à Paris ?
[kɑ̃tεskə səla prɑ̃dra fε̃]Quand◡est-ce quecela prendra fin ?
Avec les verbes se terminant en -dre
A la forme interrogative avec inversion du sujet, les verbes qui se terminent en -dre font une liaison en -t avec la voyelle qui suit. Attendre [atɑ̃dr] – Entendre [ɑ̃tɑ̃dr] – Prendre [prɑ̃dr] – Apprendre [aprɑ̃dr] – vendre [vɑ̃dr] – Mordre [mɔrdr] – Perdre [pεrdr] – Eteindre [etε̃dr], etc.
[atɑ̃til dəpɥi lɔ̃tɑ̃] Attend-il depuis longtemps ? [ɑ̃tɑ̃tεl lə ʃɑ̃ de zwazo] Entend-elle le chant des◡oiseaux ? [prɑ̃tɔ̃swε̃ də swa] Prend-on soin de soi ?
[kə nu zaprɑ̃til εgzaktəmɑ̃]Que nous◡apprend-il exactement ?
[purkwa vɑ̃tɔ̃tɑ̃ də vwatyr alɔr kilja dəplyzɑ̃plydɑ̃butεjaʒ]Pourquoi vend-on tant de voitures, alors qu’il◡y a de plus◡en plus d’embouteillages ?
[ɑ̃ notɔnpurkwa pεrtɔ̃ se ʃ(ə)vø]En◡automne, pourquoi perd-on ses cheveux ?
Lorsque des verbes en -dre, comme le verbe éteindre, possèdent déjà un -t final à la troisième personne du singulier (J’éteins, tu éteins, il/elle/on éteint), on garde le principe du pronom personnel inversé à l’aide du trait d’union.
[purkwa netε̃tεl pa la lymjεr kɑ̃tεl sə kuʃ] Pourquoi n’éteint-elle pas la lumière quand◡elle se couche ?
Pour beaucoup d’autres verbes, il convient d’ajouter un -t euphonique après un -a, un -e ou encore un -c afin que la prononciation soit plus facile et harmonieuse. La règle exige qu’on intercale un -t entre le verbe et le pronom peronnel, et qu’on relie l’ensemble par deux traits d’union.
[kεlaʒatil]Quel◡âge◡a-t-il ?
[pɑ̃stεl a se zami]Pense-t-elle à ses◡amis ?
[ki kɔ̃vε̃til]Qui convainc-t-il ?
Avec l’adjectif « Grand »[grɑ̃]
[grɑ̃tεr] Prendre le grand◡air au bord de la mer. [grɑ̃tɔm] C’est un grand◡homme !
[grɑ̃tɔ̃kl]C’est mon grand-oncle.
[grɑ̃tarbr] Quel grand◡arbre.
Remarque : L’adjectif grand devient grande au féminin. La liaison, quand elle est nécessaire, se fait alors en -d.